Derniers Avis sur Le Cerveau

Un bon film, on sent que les moyens ont été mis, les gags sont vraiment drôles et bien trouvés (la conversation téléphonique post-inondation est excellente) et le duo de tête Bourvil-Belmondo marche du tonnerre.

C'est une bonne comédie policière à revoir en famille.
G. Oury enchaine les gags et les cascades, on peut citer la scène de la piscine, celle des antennes de la BMW, celle ou E. Wallach perd son pull. Bref, c'est rythmé et ça explique le succès du film. Basé sur le vrai braquage d'un train postale en Angleterre, ce film décrit avec humour celui d'un train transportant les fonds de 14 nations lors du déménagement de l'Otan à Bruxelles. Pas le temps pour les temps morts, par exemple, pour s'intéresser un peu plus aux personnages principaux, tout s'enchaîne dans un rythme ininterrompu mais ça fonctionne.

J'ai passé un très bon moment sur ce film, on voit bien le coté de la mode 60's du film dans plusieurs pays et cela j'adore, le spoiler: casse du train
est génial, spoiler: courir après l'argent dans la statue,
la musique du film ou les musiques.

Ils ont mis beaucoup de moyens dans ce film ! Beaucoup d'effets spéciaux. Je n'ai pas accroché à l'histoire mais le duo reste sympathique
3/5

Une sympathique comédie d'action de la part de Gérard Oury où l'espionnage le dispute au burlesque avec un casting amusant. Le duo Bourvil/Bebel est aussi frais qu'incongru et l'on suit leurs aventures de gentils hors la loi avec plaisir. Quelques trous au niveau du rythme gênent un peu le bon déroulement de l'intrigue mais dans l'ensemble ça se laisse voir et notamment grâce à une réalisation étonnement très bonne. Le Cerveau est à connaître pour sa culture ciné à mon sens.

Un grand classique de la comédie française , qui fonctionne toujours bien . Gérard Oury au sommet de son art. Un très bon scénario , un rythme endiablé, Une mise en scène brillante, avec des moyens conséquents , la scène finale de l'embarquement de la statue de la liberté ,sur le paquebot est un must. Les acteurs sont absolument formidable, G. Oury sait en tirer le meilleur . Bébel à son apogée.

Une bonne comédie avec un Belmondo et un Bourvil en forme, ça débute bien, ça continue avec quelques gags sympathiques, la fin est très décevante en revanche, pas la meilleure d'Oury ça casse pas des briques mais c'est pas désagréable à regarder. La musique n'es pas assez présente et les rares fois où elle fait son apparition le compositeur George Delerue nous donne un copié collé mal fait de ce qu'il faisait pour le corniaud. Les personnages ne sont pas supers non plus. Voilà pourquoi j'enlève deux étoiles à ce film qui reste quand même un divertissement sympathique.

Après les succès de "La Grande Vadrouille" et du "Corniaud", Gérard Oury réitère le tandem comique mais cette fois sans Louis De Funès. spoiler: C'est en effet ici Jean-Paul Belmondo qui accompagne Bourvil pour un film de casse. Depuis "La Grande Vadrouille", on connait l'importance qu'accorde Gérard Oury à la qualité visuelle de ses films, même pour de "simples" comédies. C'est ainsi que l'on se retrouve, comme avec ses deux précédents films, en cinémascope avec des plans visuellement très réussis mais surtout qui prennent leur temps ! De même, le film n'est pas qu'une comédie mais également un film de casse puisque nous suivons plusieurs cambrioleurs, certains plus malins que d'autres, qui prévoient de voler l'argent que transporte le train déménageant les bureaux de l'OTAN de la France à la Belgique. Et autant dire que j'ai eu du mal à rentrer dans le film ! Mis à part quelques très bonnes idées (comme ce gag visuel dans les tunnels sous la prison, qui est excellent), j'ai trouvé la première demie-heure très longue. Tout se met difficilement en place car il faut traiter un grand nombre de personnages mais également de sous-intrigues, comme celle de la sicilienne et de son frère, qui n'est pas bien passionnante et qui ne donne lieu qu'à des gags très moyens. De même, j'ai également trouvé la scène de la piscine beaucoup trop cartoonesque (mais cependant très bien réalisée, notamment lorsque la sicilienne fait son apparition), sortant le spectateur du film. Cependant, c'est un humour que l'on retrouve plus tard dans le film mais de manière plus subtile, ancré dans un univers déjà très absurde (univers qui rappelle d'ailleurs celui de Blake Edwards) et donc fonctionnant beaucoup mieux ! De plus, le tandem Belmondo/Bourvil fonctionne très bien lui aussi, les deux personnages se complétant très bien. Nous retrouvons également, entre autre, David Niven, dont le personnage fait encore écho à l'univers de Blake Edwards puisque l'acteur incarnait déjà un gentleman cambrioleur dans "La Panthère Rose".
"Le Cerveau" fait donc partie des meilleurs films du réalisateur, sorti dans sa période la plus prolifique.

Sympa pour l'ambiance, le casting, l'action spectaculaire.. mais trop daté et irréaliste pour que l'on se laisse prendre.

Le Cerveau est sûrement un des plus mauvais films de Gérard Oury. On y trouve tous les éléments de la sauce Gérard Oury, que l'on retrouve dans la plupart de ses autres films. C'est-à-dire un casting international, des décors multiples, des mélanges de genres mixant des sujets sérieux voir par moment politiquement incorrect avec des gags et des éléments triviaux.
Dans ce film la sauce Oury ne prend pas. Bourvil à l'air d'une caricature de lui-même. Belmondo assure le minimum de ce qu'on peut imaginer de lui au service d'un personnage pas très intéressant. Eli Wallach en mafieux Italien à l'air de bien s'amuser, mais quelque part on se demande ce qu'il est venu faire dans cette galère. David Niven est pas très crédible dans ce rôle de ce cerveau soi-disant si génial et en fait qui est très con.
À rajouter à ceci le côté kitsch des coupes de cheveux des années 60. Autres éléments kitsch la musique du film qui est quasi ringarde avec cette chanson débile sur the brain. Sans parler du générique et de son visuel essayant probablement de singer les génériques de Saul Bass pour Hitchcock; mais bon il date furieusement le film.
Alors qu’au total on imagine l'ambition du film, de composer une histoire à la fois sur des schémas très classiques (une chasse au trésor qui ne se déroule pas comme ses auteurs avaient prévu) tout en ayant une ambition internationale avec un casting international et une partie du dialogue en anglais. Tout ceci donne un film ridicule et qui fait un peu peine. Il faut reconnaître que si l'on pense au aux chefs-d'œuvre de Oury que sont par exemple La Grande Vadrouille, Le Corniaud, ou Les Aventures de Rabbi Jacob, en est très loin.
Si l'on réfléchit, c'est étonnant. Qu'est-ce qui fait que la mayonnaise et les ingrédients d'un film de Gérard Oury ne marchent pas ici. Peut-être est-ce le scénario ou alors le peu d'intérêt du film visuellement. Par exemple, cette séquence avec le feu d'artifice à la fin, qui est probablement voulu comme étant spectaculaire, mais qui est en fin de compte assez pénible et ridicule surtout quand on voit les simagrées que font David Niven et Eli Wallach pendant la séquence.
Et le film au total est pas amusant; c'est pour ça en fait que l'on est très déçu il n'y a pas de séquences d'anthologie qu'on pourrait revoir…

La première partie fait film pour les enfants, quant à la seconde, elle est tellement invraisemblable que mieux vaut ne pas en parler.

Un spectacle qui a mal vieilli et pas très drôle qu’on peut se dispenser de voir.

Après un début plongeant le spectateur dans le Londres des années 60, nous comprenons rapidement que l'humour de ce film ne sera pas tout autant extravagant. L'arrivée en scène de nos deux compères, Arthur et Anatole joué par Belmondo et Bourvil, est tout de même plus réussi. Nous rentrons alors dans l'univers du film axé sur le braquage d'un wagon à 8 milliards, nous sommes confrontés à une préparation parallèle des deux amis et du "cerveau" qui pensent être seuls sur le coup.
Malgré un scénario mélangeant humour facile et action prévisible, nous sommes tout de même ravis par le duo Belmondo-Bourvil et une fin plus rythmée.
Au final, nous regrettons pas le détour, un bon film représentatif du cinéma français des années 60-70 à regarder après une soirée mouvementée ou lors d'un dimanche de repos au bord du feu, en famille ou entre amis.

Après un début un peu poussif et longuet, Le film s'emballe d'un coup et on rit au éclat. Vraiment le double duo Bourvil Bebel / Niven Wallach sont excellent, encore une fois Oury est excellent dans une pur comédie made in french que personne peut faire de mieux.

"Le Cerveau", comédie franco-italienne réalisée par Gérard Oury en 1968 et sortie en 1969.
Un classique de la comédie d'aventure façon Gérard Oury. Après l'immense succès du "Corniaud" en 1965 et de "La "Grande Vadrouille" en 1966, Gérard Oury reçoit le soutien des producteurs de la Gaumont, de la société de Dino de Laurentiis et de la Paramount Pictures pour une nouvelle comédie d'aventure à gros budget, avec un nouveau duo associant, cette fois, Bourvil à Jean-Paul Belmondo.
Une belle façon de célébrer le départ du siège de l'OTAN à Paris en 1966.
Le film s'inspire de l'attaque du train postal Glasgow-Londres, considérée en 1963 comme le casse du siècle.
Avec Bourvil, Belmondo, Jacques Balutin, Patrick Préjean, Robert Dalban, le Britannique David Niven, l''Américain Eli Wallach et l'actrice italienne Silvia Monti.
Musique de Georges Delerue et superbe générique "The Brain" interprétée par le groupe "The American Breed".
Un gros budget, de l'aventure, des voyages, du style, du rythme, de la qualité et un bon succès au cinéma.
Un grand classique à voir et revoir régulièrement.

Bouse phénoménale signé Gérard Oury, malgré la présence des cadors Jean Paul Belmondo et Bourvil, ce film d'espionnage ne m'a jamais fait rire. Tout est lourdingue au possible, j'ai même eu du mal à le finir; Un zéro pointé.