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    Pretty Woman : la fin tragique à laquelle vous avez échappé
    Laetitia Ratane
    Laetitia Ratane
    -Responsable éditoriale des rubriques Télé, Infotainment et Streaming
    Très tôt fascinée par le grand écran et très vite accro au petit, Laetitia grandit aux côtés des héros ciné-séries culte des années 80-90. Elle nourrit son goût des autres au contact des génies du drame psychologique, des pépites du cinéma français et... des journalistes passionnés qu’elle encadre.

    Au cours d'une conférence donnée à New York, le producteur et ancien président des studios Disney, Jeffrey Katzenberg, est revenu sur la fin prévue à l'origine pour "Pretty Woman", qui n'avait alors rien à voir avec celle d'un conte de fées...

    A l'occasion des 25 ans du film, l'équipe de Pretty Woman était revenue sur la genèse du projet, qui n'avait en réalité aucun rapport avec la comédie romantique que l'on connaît.

    Pretty Woman
    Pretty Woman
    Sortie : 28 novembre 1990 | 1h 59min
    De Garry Marshall
    Avec Richard Gere, Julia Roberts, Ralph Bellamy
    Spectateurs
    3,5
    Streaming

    On avait alors appris qu'elle devait s'intituler "3000" (en référence au tarif demandé par l'héroïne pour ses passes), et se présenter comme un drame sombre et préventif centré sur l’univers de la prostitution et de la drogue.

    Au lieu de la fin positive et feel good que l'on connaît, une triste conclusion nous était proposée. L'interprète de l'héroïne, Julia Roberts, que le film a propulsé au rang de star, avait raconté au Today Show :

    Le personnage de Richard Gere m'expulsait de sa voiture en me jetant des billets à la figure, puis repartait avant le générique de fin.

    Lors d'une conférence donnée à New York en 2017, le producteur Jeffrey Katzenberg a révélé d'autres détails encore plus sordides sur la conclusion du film, qui devait également mettre en scène la mort de l'attachante prostituée Vivian Ward, succombant à une overdose.

    Un bien triste sort qui a été rompu lorsque le projet a été repris par le réalisateur Garry Marshall et vendu à Disney, se transformant conformément à la politique de la maison de Mickey, en conte de fée moderne, sans trace de drogue aucune.

    Touchstone Pictures
    Julia Roberts et Richard Gere

    "Il fallait convaincre [les gens]", raconte Katzenberg, "que nous devions raconter cette histoire à la Walt Disney Company et que cela pouvait être un conte de fées et une histoire de princesse."

    Aujourd'hui pourtant, l'idée que Pretty Woman puisse être un drame semble incongrue car avec le temps, son héroïne est devenue une figure romantique immortelle, qui en a fait rêver plus d'un(e)s.

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