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    Cette pépite de science-fiction est encore trop méconnue et il est temps que ça change
    Aude Mackau
    Aude Mackau
    Passionnée de cinéma, Aude a grandi dans les salles obscures tout en tombant amoureuse des séries à côté. Jonglant entre le petit et grand écran, elle se spécialise désormais dans tout ce qui fait l'actualité, de l'anecdote du passé à la dernière info sensationnelle à relayer.
    Co-écrit avec :
    Olivier Pallaruelo

    Il y a 26 ans, cette perle de science-fiction passait inaperçue et méritait pourtant son moment de gloire éternelle : on parle de “Dark City”, le film d’Alex Proyas, devenu culte depuis, qui reste tout de même trop peu connu...

    En 1998, sortait Dark City et si le film de science-fiction d’Alex Proyas, qui devançait Matrix d’une année, avait tout pour briller, un autre film détruisait tout au box-office, laissant peu de chance aux autres projets diffusés : un certain Titanic.

    Quatre ans avant cela, Alex Proyas présentait The Crow au monde entier. Si son adaptation du comic-book de James O’Barr était une réussite (et un véritable succès au box-office), le projet fut endeuillé par la mort accidentelle de Brandon Lee sur le tournage à cause d’une arme à feu qui devait être chargée à blanc.

    Après cela, il s’est lancé dans un projet qui lui était cher. Mais cette fois, le succès n’a pas été au rendez-vous. Le film, qui mettait en scène William Hurt, Richard O’Brien, Jennifer Connelly, Rufus Sewell et Kiefer Sutherland, a en effet été un véritable échec commercial face au surpuissant Titanic.

    Dark City
    Dark City
    Sortie : 20 mai 1998 | 1h 35min
    De Alex Proyas
    Avec William Hurt, Richard O'Brien, Jennifer Connelly
    Spectateurs
    3,9
    louer ou acheter

    Pour rappel, le film raconte l’histoire de John Murdoch (Rufus Sewell) qui se réveille sans aucun souvenir dans une chambre d’hôtel à côté d’une femme morte. Il ne se souvient pas de la nuit passée, ni des nuits précédentes : il a complètement perdu la mémoire. Découvrant bientôt qu’il est recherché pour une série de meurtres sadiques, le voilà désormais traqué par la police et poursuivi par des êtres mystérieux aux pouvoirs effrayants. Il n’a alors pas le choix : il doit à tout prix retrouver ses souvenirs et comprendre qui il est. Mais dans une ville où la réalité n’est qu’une illusion, la vérité est au-delà de toute imagination…

    Visuellement époustouflant et présentant un univers fantastique néo-noir, Dark City, qui faisait référence à de nombreux chef-d’œuvres sortis avant lui, méritait son moment de gloire. Avant même Matrix, il remettait déjà en question le libre-arbitre de l’humanité.

    New Line Cinema

    Au fil des années toutefois, le long métrage a su trouver son public et atteindre son statut de culte. Et a même eu droit à une suite sortie en 2021, également écrite et réalisée par Alex Proyas et intitulée Mask of the Evil Apparition, un court métrage exclusivement réalisé pour Vidiverse, dont la distribution a été extrêmement limitée – et qui n’a donc pas aidé le film original à accumuler encore plus de fans dévoués. Disponible sur la plateforme de streaming en question, ce projet ne dure que 20 minutes et se déroule dans le même univers.

    Mais ce qui est sûr c’est qu’Alex Proyas, lui, n’a jamais été entièrement satisfait de son Dark City original – et l’a rappelé chaque fois qu’il le pouvait. Après tout, il a dû apporter des modifications à la version diffusée en salles et n’a pu ensuite la corriger comme il le souhaitait que dans son director’s cut. Il avait d’ailleurs mentionné en 2021 la potentielle arrivée d’une série pour continuer de mettre en œuvre sa vision : hélas, aucune nouvelle depuis.

    Malheureusement pour (re)découvrir Dark City, l’original, et particulièrement son director’s cut que l’on conseille vivement, il va falloir se tourner vers les éditions Blu-ray et DVD si vous le pouvez.

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