Chev Chelios, tueur à gages est réveillé par un coup de fil d’un des pires malfrats de Los Angeles qui lui annonce qu’il a été empoisonné dans son sommeil et qu’il ne lui reste qu’une heure à vivre. Le seul antidote à son poison : l’action, Chev doit stimuler son adrénaline pour éviter l’arrêt cardiaque, ralentir, c’est mourir. S’ensuit une cavale hallucinée dans les bas fonds sordides de L.A…
Qu'on se le dise : Jason Statham est capable du solide comme du pire. Mâchoire très souvent serrée, rompu (réellement !) aux arts martiaux comme le Jiu-Jitsu, le Wing Chun, le karaté mais aussi le Kick Boxing, l'acteur a eu pas mal tendance ces dernières années à faire du Jason Statham, c'est-à-dire se contenter de distribuer généreusement des coups de tatanes le plus souvent mortelles, dans des films dont les pitch auraient pu être écrit sur le coin d'une nappe.
Et puis il y a, à côté, le Jason Statham qu'on aime, chez Guy Ritchie par exemple, dans Arnaques, crimes et botanique, Snatch, Revolver ou Un homme en colère. Ou, plus anciennement encore puisque le film remonte à 17 ans, dans Hyper tension, signé par le duo Mark Neveldine et Brian Taylor,qui digèrent au passage très bien les codes du jeu vidéo.
On n'ira pas jusqu'à dire, comme l'affirme James McAvoy, que l'acteur prononce dans ce film la meilleure réplique de l'Histoire du cinéma (mais c'est son droit !). En revanche, Statham délivre une très bonne dose d'auto-dérision dans ce film complètement barré et dégraissé jusqu'à l'os, puisqu'il ne dure que 1h23, générique compris. Une excellente mise en bouche avant d'enchaîner sur Hyper tension 2, plus fou et violent, qui repousse encore plus loin les limites du mauvais goût.
Hyper Tension, à voir (ou revoir !) sur Prime Video.