À 51 ans, Guillaume Canet revient plus en forme que jamais dans Ad Vitam. Dans ce thriller survitaminé dont il est crédité comme acteur principal et co-scénariste, le réalisateur des Petits mouchoirs joue Franck Lazarev, un ancien membre du GIGN impliqué dans un vaste complot politique.
Ce long métrage signé Rodolphe Lauga (La Source) voit donc Guillaume Canet enchaîner les scènes d’action. Son entraînement intensif se voit à l’écran, et jamais durant sa carrière celui-ci n’était apparu dans une telle forme physique.
Guillaume Canet en digne héritier de Bébel
Sa volonté de signer lui-même ses cascades, notamment aériennes, est d’autant plus impressionnante que celui-ci souffrait d’une phobie du vide avant le tournage. Mais sa préparation auprès d’un coach spécialisé et de membres du GIGN lui a permis de dépasser sa peur, et de concrétiser un « rêve de gosse » selon ses propres propos.
C’est Jean-Paul Belmondo qui a convaincu Guillaume Canet de jouer ce type de personnage. Le légendaire acteur français avait en effet entendu parler de la passion de l’acteur / réalisateur pour les sports extrêmes, et lui avait suggéré de mettre en avant cet aspect de sa personnalité dans l’un de ses films.
Sans grande surprise, plusieurs films de "Bébel" ont inspiré l’écriture d’Ad Vitam, notamment Le Professionnel et Peur sur la ville. Bien que le film favori de Guillaume Canet parmi tous ceux tournés par Jean-Paul Belmondo soit Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch.
"Guigui Cruise"
Le blockbuster américain Top Gun a également été une source d’inspiration, tant pour le ton du film que pour la volonté d’assurer soi-même ses cascades. Sur le tournage d’Ad Vitam, Guillaume Canet a d’ailleurs hérité du surnom de "Guigui Cruise" (en référence à l’acteur américain Tom Cruise), a-t-il révélé dans la matinale de RTL.
Ad Vitam a bénéficié d’un important budget, lui permettant de tourner dans des lieux improbables. La scène d’ouverture du film voit ainsi Guillaume Canet effectuer une chute depuis le sommet de la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre. La scène de course-poursuite climax a également pu être tournée dans les jardins du château de Versailles.
Les autorisations de tournage ont été particulièrement difficiles à obtenir, d’autant que le tournage s’est déroulé peu avant le début des Jeux à Paris. "Pour le Sacré Cœur, tout est resté incertain jusqu’au bout : à quelques jours du tournage nous n’avions toujours pas l’autorisation d’y tourner, or c’est la scène d’ouverture du film !" explique Guillaume Canet dans le dossier de presse.
L'émotion passe avant l'action
Mais Ad Vitam n’est pas juste un film d’action. L’idée du long métrage est venue à Guillaume Canet avant le tournage de Jadotville, pendant sa préparation dans un centre d’entraînement de gendarmerie auprès notamment du membre du GIGN Thibault Leveque. Ce dernier a ensuite recroisé Canet sur le tournage de L’Amour est une fête comme accessoiriste spécialiste des armes.
Cette reconversion en raison d’une grave blessure à Paris a beaucoup ému l’acteur français, et lui a donné l’idée du scénario d’Ad Vitam. "La reconversion de ces gendarmes est assez douloureuse. En l’écoutant me raconter son parcours et sa bascule de sa "vie d’avant" à sa "vie d’après", j’ai tout de suite trouvé matière à un formidable ressort de scénario" a-t-il souligné.
Ad Vitam est la toute nouvelle production française à découvrir en exclusivité sur Netflix.
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