Nous sommes en 1992. 14 ans avant de revêtir le costume de James Bond dans Casino Royale et devenir une star mondialement connue, Daniel Craig débutait dans un long-métrage poignant du réalisateur de Rocky, John G. Avildsen. Son titre : La Puissance de l'ange.
Un histoire poignante
Le récit nous emmène en Afrique du Sud, à la fin des années 1930. Son père mort, P.K. n’a que six ans lorsque sa mère l’envoie dans un orphelinat afrikaner où, pour être anglais, il subit brimades et violences.
Bien que son grand-père finisse par l’accueillir, deux autres hommes forgent son caractère : "Doc" Von Vollensteein (Armin Müller-Stahl), un réfugié allemand féru de botanique et de musique, et ensuite Geel Piet (Morgan Freeman), un prisonnier noir qui le forme si bien à la boxe qu’il participe à plusieurs combats organisés par les autorités carcérales.

Les débuts de Daniel Craig
Un champion est né. Quand viendra le jour de choisir entre le régime abject de l’Apartheid et ses frères noirs, P.K. n’hésitera pas un seul instant. Le héros du film est campé par Stephen Dorff, alors âgé d'à peine 20 ans. Il va croiser la route d'un certain Daniel Craig, dont c'est la première apparition à l'écran.

Le comédien, 24 ans à l'époque, interprète le rôle du Sergent Botha, un militaire Afrikaner impitoyable, sadique et violent. Le temps d'une séquence où il fait preuve d'une brutalité inouïe, Daniel Craig impose déjà un charisme certain et un jeu d'acteur habité et puissant.
Véritable pépite, La Puissance de l'ange est peu à peu tombé dans l'oubli. Il sera disponible uniquement en VHS jusqu'en 2019, quand Warner décide enfin de le sortir en DVD et Blu-ray. À noter que le scénario est signé Robert Mark Kamen, d'après le roman de Bryce Courtenay The Power of One.
Kamen avait déjà collaboré avec John G. Avildsen sur la saga Karaté Kid et il travaillera ensuite avec Luc Besson sur Le 5ème élément, Le Transporteur ou Taken avec Liam Neeson.