Renée Zellweger est à l'affiche de Bridget Jones : Folle de lui, quatrième et dernier opus de la saga adaptée des romans d'Helen Fielding.
Dans ce film, Bridget a cinquante-deux ans et deux enfants. Après le décès de Mark Darcy (Colin Firth), avec qui elle a vécu dix ans de bonheur, elle se lance à nouveau en quête de l'homme idéal. Mais il n'est pas si facile de se remettre sur le marché du célibat.
L'occasion de découvrir quel est le film le mieux noté de la filmographie de l'actrice américaine, oscarisée en 2020 pour son rôle de Judy Garland dans le biopic Judy. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est ni ce film, ni un volet de la saga Bridget Jones qui arrive en tête des préférences du public.
Le film le mieux noté de la filmographie de Renée Zellweger est...
Avec une note spectateurs moyenne de 3,9 étoiles sur 5 c'est le biopic de Ron Howard consacré au boxeur Jim Braddock, De l'ombre à la lumière, qui est le film le mieux noté de la filmographie de Renée Zellweger. Dans le long métrage, la comédienne incarne Mae Braddock, l’épouse du boxeur interprété par Russell Crowe.

Si la célèbre interprète de Bridget Jones n'a pas le premier rôle dans ce film, le personnage de Mae Braddock est néanmoins central dans l’histoire. Mae est un soutien de poids pour son époux, un boxeur en difficulté durant la Grande Dépression, alors qu’il tente un retour improbable sur le ring.
Pour préparer son rôle, Renée Zellweger a pu lire les lettres que Jim écrivit à Mae. L'actrice raconte dans le dossier de presse : "Il lui a écrit plus de deux cents lettres d'amour. Ce n'était pas un érudit, mais il y a dans ses textes une telle sincérité, un tel souffle que cela en devient bouleversant. C'est une grande chance pour moi d'avoir pu accéder à cette documentation parce qu'elle m'a permis de vraiment comprendre ce qui les liait et la façon dont ils fonctionnaient."
En étudiant les rares images existantes de Mae Braddock, filmée notamment lors des remises de prix ou des conférences de presse de son mari, l'actrice découvrit que "c'était une femme timide qui n'aimait ni l'exposition, ni les gens qui tournaient autour de son mari. Elle prenait toute sa dimension lorsqu'ils étaient tous les deux. Dès qu'il y avait du monde, elle s'effaçait."

Les spectateurs apprécient la reconstitution historique de la Grande Dépression, l'intensité des scènes de boxe et le jeu des acteurs.
Ainsi, RENGER écrit : "Avec des acteurs poignants, tels que le couple Russell Crowe & Renée Zellweger, aux côtés de Paul Giamatti, ce film nous montre la persévérance d’un homme hors du commun, sidérant et capable de tout pour sauver sa famille."
L'internaute MC4815162342 commente : "De l'ombre à la lumière : Russell Crowe, Renée Zellweger, Paul Giamatti, Craig Bierko, Paddy Considine dans un film au scénario, à l'ambiance, aux décors, à la musique, aux costumes, au casting, à la réalisation et à la mise en scène parfaits ! Que dire de plus si ce n'est : bravo !"
Pour Caroline C, c'est un "Gros coup de cœur ! C'est l'histoire vraie du 'Cendrillon de la boxe', qui s'est sorti de la tourmente de la Grande Dépression de 1929 à la force de ses poings et grâce à une volonté de fer. Loin de l'image agressive d'un Rocky, Jimmy Braddock montre un visage fait d'humilité, d'amour pour sa famille, de fidélité en amitié.
C'est un homme qui se débat comme il peut avec ses moyens à lui et qui, sans le savoir, devient l'espoir et la fierté de tous les crève-la-faim. Car lui aussi a connu le chômage, la faim, le froid, le travail sur les docks, la société qui se délite... Comment, contre qui se battre ? L'émotion vous serre le ventre du début à la fin, jusqu'à ce combat final hallucinant où toutes les épreuves vécues alimentent une force que rien ne peut contrer. Film magnifique, dans lequel Russell Crowe bouffe l'écran, bouleversant et inoubliable."

Pascal I ajoute : "Superbe film historique, d'une émotion très forte. Le titre (français) résume parfaitement le fond du scénario, surtout que la lumière n'est pas forcément celle attendue. Russell et Renée y sont parfaits, la reconstitution est vraiment au rendez-vous. Sans en dire plus, un film qui mérite un 5/5, un régal !"
D'autres, en revanche, regrettent le côté trop caricatural du personnage de Max Baer, incarné par Craig Bierko, les clichés hollywoodiens et un scénario un peu trop prévisible.
Planno écrit : "De l'ombre à la lumière est une ode à l'espoir et au courage. Une belle histoire aux allures de conte moderne, qui pourrait prendre tout son sens grâce à sa mention d'histoire vraie. La performance de Russell Crowe est remarquable et les combats sont réalistes, en nombre suffisant, laissant une place importante au scénario. Jouant sur la corde de l'émotion en de nombreux passages, créant une véritable fascination pour le boxeur, le film va malheureusement s'effondrer en oubliant toute notion de nuance. On tombe très vite dans l'archétype du héros contre le méchant, insultant ici la notion de biopic. Je pense notamment à Max Baer, présenté comme un assassin dans le film pour valoriser le héros, alors que l'histoire ne s'écrit pas de cette façon. Ce défaut n'aurait pas été si désagréable s'il s'agissait d'une fiction. Dommage, De l'ombre à la lumière avait pourtant de nombreux arguments en sa faveur."

Enfin pour Santu2b :" Après l'admirable "Un homme d'exception", Ron Howard et Russell Crowe font de nouveau équipe pour s'attaquer cette fois-ci au destin incroyable du boxeur Jimmy Braddock. Comme à son habitude le cinéaste calibre et maitrise impeccablement sa mise en scène ; décors, costumes, combats (le match final vaut à lui seul le détour) sont irréprochables.
De plus les prestations de René Zellweger, Russell Crowe et Paul Giamatti sont éblouissantes ; c'est même surtout eux qui contribuent à l'interêt du film. Mais le plus grand défaut de Ron Howard restera toujours le même.
En effet malgré son talent indéniable, ses œuvres ne dépassent jamais le cadre du simple divertissement. Celle-ci reste archi-classique et sans grande surprise, donc se trouve bien loin de transcender le paysage cinématographique lié au monde de la boxe. Cela se regarde sans adhésion mais sans déplaisir toutefois."