Aux premières années du XXème siècle, dans les vastes étendues enneigées de l'Alaska, un jeune homme cherche à rejoindre le chalet que lui a légué son père afin d'y poursuivre ses activités de prospecteur et peut-être d'y trouver de l'or. Pour atteindre son but, il lui faut rejoindre un attelage de chiens de traîneaux et braver les nombreux dangers qui le séparent de sa destination : le froid, les lacs gelés et les meutes de loups.
Non loin de là, un petit louveteau orphelin tente de survivre dans les régions désolées qui s'étendent sous ses pattes. Il est bientôt capturé par un Amérindien qui lui donne le nom de Croc-Blanc.

Une magnifique et bouleversante histoire d'amitié
Il n'y a pas que dans le domaine de l'animation que le début des années 90 a été une période bénie pour les studios Disney. Alors que les artistes du royaume enchanté concoctaient patiemment les aventures de Belle, d'Aladdin et de Simba sur leurs planches à dessin, les réalisateurs de la compagnie s'affairaient également pour donner vie à de nouvelles pépites en prises de vues réelles.
Entre Chérie, j'ai rétréci les gosses, Les Petits champions et L'Incroyable Voyage est donc sorti Croc-Blanc. Mise en scène par Randal Kleiser (notamment connu pour avoir précédemment signé Grease et Le Lagon bleu), cette nouvelle adaptation du célèbre roman de Jack London a fait rêver de très nombreux enfants... et sans doute également fait verser des torrents de larmes !
Véritable invitation au voyage et à l'aventure, cette épopée dans le grand Nord américain nous permet d'abord d'aller passer un peu plus d'une heure et demie dans des décors à couper le souffle. Dépaysant à souhait, parsemé de nombreuses péripéties, Croc-Blanc propose également (et avant tout) à son public l'une des plus émouvantes histoires d'amitié jamais vues à l'écran entre un homme et son chien(-loup).

L'un des premiers rôles d'Ethan Hawke
Porté par un tout jeune Ethan Hawke (qui tient ici l'un de ses premiers rôles au cinéma après Le Cercle des poètes disparus et bien avant Bienvenue à Gattaca), le film de Kleiser dépeint magnifiquement, de manière tendre et intense, le long processus qui permet au protagoniste du film d'approcher cet indomptable animal, aussi farouche et insaisissable que la sauvage contrée dont il vient.
A l'issue de cette magnifique aventure, ainsi que vous le savez forcément si vous avez grandi avec Croc-Blanc, se trouve une séquence absolument déchirante que les jeunes spectateurs des années 90 n'ont certainement pas pu oublier. Difficile de retenir ses larmes devant cette scène bouleversante dont on ne dévoilera pas ici les tenants et les aboutissants pour ne pas vous gâcher la surprise.
Si toutefois vous aviez l'intention de (re)découvrir Croc-Blanc avec vos enfants, rassurez-vous : le film se termine bien ! Mais soyez également prévenus : il est fort possible qu'on vous demande avec insistance d'adopter un chien une fois la séance terminée.

Ce qu'ils vont aimer...
- Les multiples aventures rencontrées par le jeune Jack Conroy et ses compagnons de route. On ne s'ennuie pas une seconde devant ce film.
- On se répète un peu, mais tant pis : la magnifique histoire d'amitié entre Jack et Croc-Blanc.
Ce qui peut les inquiéter...
- L'attaque des loups, au début du film.
- La scène du lac gelé et du cadavre que les personnages doivent transporter sur leur traîneau, malencontreusement expulsé de son cercueil après une chute.
- Les combats de chiens vers la fin, même si (comme le précise un carton au début du long métrage) aucun animal n'a été blessé durant le tournage.
(Re)découvrez la bande-annonce de "Croc-Blanc"...
