Jour J. Quatre ans après Titane, Palme d'or en 2021, Julia Ducournau présente son nouveau long métrage, Alpha, de nouveau en compétition au Festival de Cannes. L'attente est forte, compte tenu de la réception du film précédent, mais la réalisatrice entend surprendre avec ce qui est son projet le plus personnel.

Comme pour Titane, la bande-annonce - qui n'est en fait qu'un simple teaser pour le moment - présente une succession d'images intenses en gardant le mystère sur l'intention du film.
De quoi parle le film ?
L'histoire se déroule dans les années quatre-vingt. Alpha (Mélissa Boros) est une jeune adolescente de 13 ans agitée qui vit seule avec sa mère (Golshifteh Farahani). Son monde s’écroule lorsqu'elle rentre chez elle avec un tatouage sur le bras.
Pour les besoins de son rôle, Tahar Rahim a perdu plus de 20 kilos. Lors de la promotion du biopic Monsieur Aznavour, l'acteur était apparu très amaigri. La fin du teaser révèle le physique impressionnant du comédien.
Un film différent
Alpha se présente comme une métaphore de l'épidémie du sida et bien qu'il ne s'agira pas d'un film body horror - sous-genre horrifique mettant en scène la transformation des corps -, les acteurs ont porté diverses prothèses au cours du tournage. Ici, la désintégration des corps par la maladie prend un sens beaucoup plus dramatique :
"Ce fut un processus très difficile, explique Julia Ducournau dans les colonnes de Vanity Fair. C'est le souvenir de tous ceux que nous avons perdus, que nous avons dû laisser partir. Le film parle beaucoup de la difficulté de lâcher prise."
Alpha, au cinéma le 20 août prochain