C’est une belle exclusivité que la plateforme Disney+ a réservé à ses abonnés il y a quelques jours. La plateforme de streaming a ajouté à son catalogue Alien : Romulus, neuf mois seulement après sa sortie au cinéma. L’occasion pour ceux qui n’ont pas pu découvrir le film de science-fiction et d’horreur de Fede Alvarez sur grand écran de le rattraper tranquillement dans leur salon.
Ce nouveau volet, porté par des acteurs prometteurs, suit un groupe de jeunes voyageurs qui se retrouvent confrontés à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers alors qu’ils entreprennent des fouilles dans une station spatiale abandonnée.

Une progéniture pas comme les autres
Attention, le reste de l’article spoile fortement Alien : Romulus. Si vous ne l’avez pas vu, passez votre chemin.
Il faut retenir son souffle en regardant Alien : Romulus, puisqu'il nous offre des scènes sous haute tension, alors que les héros tentent de survivre en affrontant des xénomorphes et des facehuggers. Mais il faut attendre la toute dernière partie du film d’horreur pour voir apparaître la menace ultime, sous la forme d’une créature humanoïde. Cette dernière n’est autre que l’enfant de Kay (Isabela Merced) qui s’est inoculée une substance noire dans l’espoir de survivre.
Sa progéniture, une sorte d'hybride humain-Alien dont le design rappelle celui des ingénieurs de Prometheus et le "newborn" d'Alien, la résurrection, apparaît alors. Le réalisateur a tenu à ce que la créature soit campée par un véritable comédien. Il a porté son choix sur Robert Bobroczkyi, un ancien joueur de basket-ball roumain qui mesure… 2m31.
La transformation
Les équipes d’Alien : Romulus ont donc créé de toutes pièces le costume de la progéniture, afin que Bobroczkyi puisse s’y glisser dedans. Avec son ossature particulière et sa grande taille, le sportif est particulièrement terrifiant dans ce rôle.
Même s’il s’agit de sa première expérience de cinéma, il n’a pas rechigné à la tâche : il consacrait six heures par jour à enfiler et retirer ses prothèses, qui lui donnaient particulièrement chaud. Le résultat à l’écran combine des effets pratiques et de la CGI, pour rendre l’ensemble encore plus effrayant.
Ce n’est pas la première fois que le cinéma fait appel à des acteurs au physique atypique pour camper des personnages de science-fiction. On peut citer à ce titre Doug Jones, qui a campé le Kelpien Saru dans l’univers Star Trek, la créature amphibie dans La Forme de l’eau ou encore le faune du Labyrinthe de Pan …
Alien : Romulus, à voir sur Disney+.