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    Mads par Mads

    L'acteur danois Mads Mikkelsen, à l'affiche de "Coco Chanel & Igor Stravinsky", évoque pour nous les grandes étapes de sa carrière. Du "Roi Arthur" au Chiffre, le méchant du James Bond "Casino Royale".

    Coco Chanel & Igor Stravinsky

    Dans Coco Chanel & Igor Stravinsky, j'incarne le compositeur Stravinsky. Le film a constitué un très gros challenge pour moi. J'ai du jouer à la fois en russe et en français. J'ai également appris à jouer du piano. Tout cela en seulement trois semaines ! (rires) C'était une expérience fantastique. J'ai en particulier le souvenir de la scène d'ouverture, le Sacre du Printemps, très complexe à mettre en scène. C'était très impressionnant, il y avait le Ballet russe, il y avait un orchestre prestigieux. Il y avait énormément de choses qui se passaient en même temps et cela nous rendait nerveux. Il fallait que l'on rendre justice à la musique, on avait la pression. Et puis j'ai aimé travailler avec Jan Kounen, qui avait beaucoup d'ambition, beaucoup d'idées. Il est très dynamique, très enthousiaste, il savait ce qu'il voulait et ce qu'il ne voulait pas. Et puis on a beaucoup parlé, il y avait toujours un débat très enrichissant entre nous.

    Le Guerrier silencieux, Valhalla Rising

    Ce film n'est pas encore sorti en salles. Je retrouve Nicolas Winding Refn, avec qui j'ai déjà fait cinq films auparavant. C'est un projet complètement différent de ceux que j'ai pu faire par le passé. Rien à voir avec un univers contemporain, ici nous sommes dans l'univers des Vikings. Et c'est un hommage aux films d'Akira Kurosawa. J'adore ce film, il est très différent, c'est une vraie expérience. Et puis ça m'a donné l'occasion d'avoir un look vraiment particulier ! (rires)

    Le Choc des Titans

    Là encore, ce n'est pas sorti en salles. J'incarne un guerrier Grec ! C'est un pur blockbuster hollywodien, avec des tonnes d'aventure et c'est pour toute la famille. Le programme, c'est monstres, scorpions géants, Dieux et guerriers grecs ! J'incarne donc un général grec en mission, j'aime bien ça, je joue des rôles vraiment différents au long de ma carrière, ça m'amuse. Et puis après Jan Kounen pour Coco Chanel & Igor Stravinsky, ça m'a permis de travailler avec un autre réalisateur français, Louis Leterrier. Ca marche bien avec vous ! (rires)

    Casino Royale

    Ah, James Bond ! Une autre grosse production. J'incarne le grand méchant du film, Le Chiffre. Ce film, ça a été mon passeport pour une carrière internationale, ça m'a permis d'avoir des tas de propositions par la suite. C'était une expérience très agréable. Je pense que nous sommes parvenus à changer la saga avec ce film, à amener quelque chose de neuf par rapport au vieux concept de James Bond. Cela dit, c'était étrange : je n'avais jamais vu un James Bond auparavant et je n'avais jamais rêvé jouer un méchant. Vous savez, moi, j'étais plus fan de Bruce Lee ! (rires) Mais voilà, c'est comme ça, j'ai été choisi et au final, c'était vraiment sympa de participer à quelque chose d'aussi énorme.

    Pusher 2

    C'est le second volet de la trilogie Pusher. Dix ans sont passés entre le tournage du premier et du deuxième film. C'est sans doute mon personnage préféré. C'est un vrai, vrai crétin. On ne l'aime pas vraiment, mais pour certaines raison, on se prend peu à peu d'affection pour lui. C'est un très beau film. Un film brutal, mais un très beau film.

    Le Roi Arthur

    C'est le premier film que j'ai tourné en dehors du Danemark. Je joue l'un des Chevaliers de la Table Ronde. Pendant six mois, je suis resté assis sur un cheval. C'était fun ! J'avais un accent très marrant comparé à celui des autres acteurs. Je n'avais pas beaucoup de dialogues, je pense que ça me donnait un côté énigmatique. J'ai un bon souvenir du tournage en tout ca, c'était marrant. Ca va, je réponds bien ? (rires)

    Propos recueillis par Clément Cuyer

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