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    "Holly motors", le retour de Léos Carax, avec Denis Lavant

    Onze ans après "Pola X", Leos Carax s'apprête à tourner son nouveau long métrage, l'intrigant "Holly motors", avec son acteur-fétiche Denis Lavant.

    Leos Carax s'apprête à tourner un nouveau long métrage ! La nouvelle est un événement, puisque le dernier, Pola X, remonte à 1999. Depuis, on avait simplement vu le court métrage Merde, sa contribution explosive au film Tokyo! Différents projets avaient été évoqués, notamment une variation autour de La Belle et la bête avec Kate Moss, mais aucun n'avait vu le jour. Or, on apprend que le plus secret des cinéastes français s'apprête à tourner Holly motors, un film produit par Pierre Grise Productions (la maison qui finance notamment les films de Jacques Rivette depuis plus de 20 ans) avec le soutien d'Arte. Il dirigera de nouveau son alter ego Denis Lavant, qui jouera le rôle principal, et on retrouvera également au casting la grande Edith Scob, dont le visage hante le cinéma français depuis plusieurs décennies, des Yeux sans visage à L' Heure d'été. Contrairement à ce qui a été annoncé ici où là, Juliette Binoche ne fait pas partie du casting. Et l'histoire dans tout ça ? Le synopsis de Holly motors est très intrigant, le voici donc dans sa totalité :  "Nous suivons vingt-quatre heures de la vie d'un être (DL) qui voyage de vie en vie; comme un tueur solitaire et froid allant de gage en gage. Il a, dans chacune de ces vies entrecroisées, une identité tout à fait distincte : parfois homme, parfois femme ; parfois encore jeune, parfois vieillard moribond; parfois misérable, parfois fortuné. Tour à tour meurtrier, mendiante, PDG, créature monstrueuse, travailleur, père de famille… On comprend que DL joue des rôles, plongeant en chacun tout entier — mais où sont les caméras, l'équipe de cinéma, le metteur en scène ? Il paraît terriblement seul, épuisé d'avoir à enchainer toutes ces vies qui ne sont pas sa vie, à tuer des ennemis qui ne sont pas ses ennemis, à embrasser des femmes et des enfants qui ne sont pas les siens. Mais parfois aussi, à l'inverse, on le devine meurtri d'avoir à quitter, sitôt sa scène terminée, d'autres êtres qu'il aurait aimé ne plus quitter. Où est sa maison, sa famille, son repos ?". Le film se tourne à Paris et dans la région parisienne, à partir du 1er août.

    Julien Dokhan

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