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    PIFFF 2012 : "John Dies at the End"... et en ouverture !

    C'est avec le nouveau film de Don Coscarelli ("Bubba Ho-Tep"), "John Dies at the End", que s'est ouverte la 2ème édition du PIFFF, ce vendredi 16 novembre. Retour sur cette projection événement.

    John Dies at the End de Don Coscarelli avec Chase Williamson, Rob Mayes, Paul Giamatti,...

    Séances spéciales - Hors compétition

    A savoir

    Après avoir notamment traumatisé une génération avec Phantasm (1979) et bien fait rire une autre avec Bubba Ho-Tep (2002), Don Coscarelli revient avec son premier film depuis 10 ans. Succédant à l'Espagnol Jaume Balagueró (Malveillance), le cinéaste américain ouvre donc cette seconde édition du PIFFF avec une comédie fantastico-horrifique, dans laquelle deux loosers découvrent une réalité alternative peuplée de démons, après s'être injectés une drogue particulièrement puissante.

    Le PIFFF-omètre

    Aucun applaudissement bizarrement (les bouts de scènes intégrés dans le générique ont peut-être joué), mais les nombreux rires dans la salle ont confirmé que la cote de Don Coscarelli auprès des fans était intact. Une chose que les réactions face au message enregistré par le réalisateur et diffusé en début de projection avaient déjà laissé entendre.

    Et sinon ?

    Une histoire de drogue dans le PIFFF ! C'est en effet sous l'emprise d'une substance joyeusement hallucinogène que s'est ouvert ce deuxième volet du festival, dans une ambiance de franche déconnade. Aussi imprévisible que les effets secondaires de la "sauce soja" à l'origine du délire, John Dies at the End est donc à prendre au quatrième degré minimum, afin d'apprécier ce grande n'importe quoi de compétition (mais présenté en-dehors), aussi censé, parfois, qu'un film de Quentin Dupieux. Un aspect qui pourra fâcher les plus rationnels/terre-à-terre, tandis que les autres se délecteront de l'inventivité du réalisateur-scénariste-monteur-producteur... Entre un hot-dog qui sert de téléphone, une poignée de porte pour le moins étrange ou une séance de lutte contre un bras arraché, il est bien impossible de deviner ce qui va suivre chaque étape d'un récit mêlant humour et gore, et où l'on croise Paul Giamatti et Doug Jones, l'un des acteurs fétiches de Guillermo del Toro (Abe dans Hellboy, c'est lui). En choisissant ce long métrage complètement barré et qui ne ressemble à rien de connu pour ouvrir le festival dans la bonne humeur, les organisateurs du PIFFF ont donc eu le nez creux.

    Maximilien Pierrette

    La bande-annonce

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