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    Hier soir à la télé : vous avez aimé Habemus Papam ? On vous recommande ...

    Hier soir sur Ciné + Club était diffusé Habemus Papam. Vous avez aimé ? Alors, découvrez sans plus attendre nos trois recommandations qui devraient vous plaire tout autant.

    Un autre chef d'œuvre de Nanni Moretti : Le Caïman. "À travers les coulisses de la production d’un film, Nanni Moretti s’attache à décrire l’Italie de ces trente dernières années, dominée par le pouvoir de Silvio Berlusconi. Au cœur de l’histoire, la figure type de l’Italien moyen, producteur bas de gamme et mari quitté, brillamment interprété par Silvio Orlando ; figé dans un attentisme lâche, il symbolise à lui seul l’emprise du Cavaliere sur toute une nation. Lors de la scène finale, Moretti délaisse la comédie pour nous livrer une prestation sidérante de terreur dans la peau de l’homme politique le plus décrié d’Italie. Époustouflant." Cécile Desclaux

    Après Piccoli, Jude Law dans la peau d'un pape : The Young Pope. "Paolo Sorrentino, qui vient pourtant du cinéma, a très bien compris le fonctionnement d'une série : la construction narrative, l'importance d'écrire méticuleusement ses personnages et les mécanismes de tensions qui régissent leurs relations. Le réalisateur italien a surtout bien saisi tout le potentiel charismatique de Jude Law, totalement magnétique en pape antipathique. Pour ne rien gâcher, la photographie est vraiment somptueuse : tout cela est brillant." Léa Bodin

    Michel Piccoli chez un réalisateur italien : La Grande bouffe. "A l’évocation de ce titre, on pense aussitôt au scandale provoqué par la présentation de ce film au Festival de Cannes en 1973. Le sulfureux Marco Ferreri n’y va en effet pas de main morte pour représenter le suicide par indigestion de ces quatre grands bourgeois décadents – magnifiquement interprétés par Piccoli, Noiret, Mastroianni et Tognazzi – reclus sur eux-mêmes et plongés dans un pur délire fantasmagorique. Concert de flatulences, ébats filmés de manière crue, abondance de mets plus copieux les uns que les autres et conférant à l’écoeurement… Rien ne nous est épargné, mais voilà, le génie est là, cette fable rabelaisienne n’a rien perdu de son caractère révolutionnaire, de sa férocité lorsqu’il s’agit de s’en prendre à la société de consommation et au mépris suscité par les inégalités de classe." Guillaume Martin

    Et pour les plus cinéphiles, quand un homme important fuit ses responsabilités : Viva la libertà. "Roberto Andò tisse une fable politique grinçante et émouvante autour de l’exercice du pouvoir, interprétée avec brio par un Toni Servillo en état de grâce. Le comédien campe des frères jumeaux qui échangent leurs vies durant quelques temps et réussit un vrai tour de force à la fois burlesque, mélancolique et fantaisiste. À noter la belle complicité entre Servillo et notre franco-italienne Valeria Bruni-Tedeschi." Vincent Formica

     

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