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    Good Girls sur M6 : que vaut la série entre Desperate Housewives et Weeds ?
    Jérémie Dunand
    Jérémie Dunand
    -Chef de rubrique télé / Journaliste
    Passionné de séries en tous genres, mais aussi d'horreur et de teen movies, Jérémie Dunand a été biberonné aux séries ados et aux slashers des années 90, de Buffy à Scream, en passant par Dawson. Chef de rubrique télé, il écrit aujourd'hui principalement sur les séries et unitaires français.

    Après "Why Women Kill", M6 proposera ce soir à 23h pour la première fois en clair la série "Good Girls", avec Christina Hendricks. Une dramédie dans l'air du temps sur des mères de famille qui s'improvisent braqueuses pour joindre les deux bouts.

    Danielle Levitt/NBC

    De quoi ça parle ?

    Trois épouses et mères de famille de banlieue qui ont du mal à joindre les deux bouts et qui jugent qu'il est temps pour elles de prendre des risques décident de braquer le supermarché local avec une arme factice. Les trois meilleures amies s'aperçoivent rapidement que leur plan promet quelques déconvenues et que ce n'est que le début d'un terrible engrenage...

    Good Girls, créée par Jenna Bans.

    Avec Christina Hendricks, Retta, Mae Whitman, Reno Wilson, Matthew Lillard, Manny Montana, Zach Gilford, ...

    Chaque jeudi à 23h sur M6 à partir du 26 mars

    À quoi ça ressemble ?

    Ça vaut le coup d'oeil ?

    Malgré les nombreuses rediffusions de la série depuis 2012, Desperate Housewives vous manque ? Alors la programmation proposée chaque jeudi par M6 dès ce soir devrait vous plaire puisque, après Why Women Kill, la nouvelle création de Marc Cherry, le papa de Desperate, vous pourrez découvrir à 23h Good Girls, une dramédie piquante riche en rebondissements qui n'a rien à envier aux aventures de Susan, Bree, Lynette, et Gabrielle. Avec juste un soupçon d'adrénaline et de danger en plus parce que ces mères de famille-là sont aussi des braqueuses improvisées qui vont s'attirer tout un tas d'ennuis pour avoir voulu mettre un peu (beaucoup) de beurre dans les épinards et sortir de leur quotidien souvent morose.

    Tout commence lorsque, après une blague de l'une d'entre elles prise un peu trop au sérieux, Beth, Ruby et Annie décident de braquer le supermarché dans lequel travaille cette dernière. Mère de quatre enfants, Beth vient de découvrir l'infidélité de son mari en même temps que l'état désastreux de leurs finances. Ruby, quant à elle, doit faire face à la grave maladie dont est atteinte sa fille et n'a aucune idée de la manière dont son mari et elle vont pouvoir payer le traitement qui pourrait la sauver. Enfin, Annie, la soeur cadette de Beth, apprend que son ex souhaite demander la garde exclusive de leur fille et n'a évidemment pas les moyens de se lancer dans un telle bataille judiciaire. Et pour s'extirper du système, elles ne voient qu'une seule solution : contourner les règles. À leurs risques et périls. Car leurs petites vies bien rangées vont bientôt laisser place à un quotidien fait de mensonges, de blanchiment d'argent, de transport illégal de marchandises, et de rendez-vous désagréables avec de méchants criminels au beau milieu du salon.

    Steve Dietl/NBC

    Lancée en 2018 aux États-Unis et déjà disponible en France sur Netflix, Good Girls, que l'on doit à la scénariste Jenna Bans, qui a notamment travaillé sur Grey's Anatomy, pourrait être présentée comme un mélange entre Desperate Housewives, Weeds, et Breaking Bad, même si elle n'a bien entendu pas la noirceur et l'âpreté de la série culte portée par Bryan Cranston. Ces références, probablement assumées, sont ce qui l'empêchent d'être follement originale, mais malgré cela la série parvient tout de même à nous surprendre. Car si elle peine parfois à trouver le bon dosage entre drame et comédie, Good Girls s'impose comme un divertissement grand public osé qui aborde un ensemble de thématiques plus que jamais dans l'air du temps (sexisme, patriarcat, solidarité féminine, système de santé américain défectueux) et qui se regarde avec un plaisir certain tant les épisodes enchaînent les retournements de situation inattendus et jouissifs. Au rythme des déconvenues rencontrées par les trois héroïnes.

    Mais la grande force de Good Girls réside sans conteste dans ses trois interprètes principales, Christina Hendricks (Mad Men), Retta (Parks and Recreation), et Mae Whitman (Parenthood), qui parviennent à rendre immédiatement attachantes Beth, Ruby, et Annie, ces trois apprenties braqueuses entières, emplies de failles, de blessures, de rage, et aussi de second degré. Les autres comédiens, dont Matthew Lillard, Zach Gilford, et la révélation Manny Montana dans le rôle d'un criminel qui va se retrouver dans l'orbite des trois amies, ne sont pas en reste et sont au final autant d'arguments qui devraient vous donner envie de vous laisser embarquer dans les aventures de ces mères de famille très, très désespérées qui comptent déjà trois saisons à leur actif.

    Dans quoi avez-vous déjà vu les héroïnes de Good Girls ?

    Good Girls : qui sont les héroïnes de cette série entre Desperate Housewives & Les Braqueuses ?
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