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    Reef Break sur M6 : que vaut la série estivale avec Poppy Montgomery ?
    Jérémie Dunand
    Jérémie Dunand
    -Chef de rubrique télé / Journaliste
    Passionné de séries en tous genres, mais aussi d'horreur et de teen movies, Jérémie Dunand a été biberonné aux séries ados et aux slashers des années 90, de Buffy à Scream, en passant par Dawson. Chef de rubrique télé, il écrit aujourd'hui principalement sur les séries et unitaires français.

    En remplacement de "NCIS", M6 lance ce soir "Reef Break", sa nouvelle série d'été portée par Poppy Montgomery, ex-star de "FBI : portés disparus" et "Unforgettable". Cette fiction policière fun et ensoleillée mérite-t-elle le détour ?

    ABC Studios

    De quoi ça parle ?

    Cat Chambers est une ancienne surfeuse professionnelle et surtout une ancienne criminelle “reconnue” mais jamais inculpée. De retour à Reef Island, archipel paradisiaque du Pacifique d'où elle est originaire, elle se laisse convaincre de travailler pour le gouverneur de l'île et met ainsi ses talents de voleuse et son expérience au service de la justice pour résoudre des crimes.

    Tous les vendredis à 21h05 sur M6 à partir du 3 juillet

    À quoi ça ressemble ?

    C'est avec qui ?

    Quatre ans après la fin d'UnforgettablePoppy Montgomery (FBI : Portés disparus) est de retour avec Reef Break, une nouvelle série policière diffusée l'été dernier aux États-Unis sur ABC dont la comédienne australienne de 48 ans, également productrice, est à l'initiative. Un procedural plus léger que ceux dont elle a été la star auparavant et dans lequel elle est notamment entourée de Ray Stevenson (Rome, Black Sails) et de Desmond Chiam (Les Chroniques de Shannara) dans les rôles respectifs de l'ex-mari de Cat et du flic avec qui elle collabore sur ses enquêtes... et plus si affinités.

    Ça vaut le coup d'oeil ?

    Co-produite et développée en partenariat par ABC Studios et M6 (un fait assez rare pour être souligné), Reef Break, qui 13 épisodes durant nous propose un cocktail d'action, d'humour, de plages de sable fin, d'enquêtes peu inventives, et de scènes de surf sans grand intérêt, n'a clairement pas pour ambition de faire date dans l'histoire de la télévision. Ni même de révolutionner le genre déjà bien fourni dans lequel elle s'inscrit. Car les aventures ensoleillées de Cat Chambers sont peut-être ce que le petit écran nous a offert de plus stupide depuis longtemps dans le genre policier. Mais Reef Break, que l'on doit au scénariste Ken Sanzel (Numbers), assume pleinement sa stupidité et c'est en ça qu'elle se révèle plutôt plaisante.

    Comme elle nous le confiait en interview, Poppy Montgomery souhaitait s'offrir LA série dont elle avait toujours rêvé, mêlant action, héroïne badass, intrigues fun, et... triangle amoureux ! Sur la base des trois épisodes que nous avons visionné, la comédienne, adorée du public français, est parvenue à ses fins et semble s'éclater dans la peau de Cat Chambers, cette ex-voleuse qui se chamaille avec son ex, joue le jeu de la séduction avec son partenaire, et résout des affaires épineuses que la police souhaite passer sous silence (parce que pourquoi pas ?!) avec panache, sarcasme, et style. Au final, ce n'est pas vraiment pour les enquêtes policières que l'on reste devant Reef Break mais bien pour les décors de la Gold Coast australienne (où a été tournée la première saison) et pour son héroïne rafraîchissante. Qui hérite des seuls dialogues quelque peu inspirés (et drôles) de la série, que Poppy Montgomery a visiblement décidé de se garder pour elle.

    Les téléspectateurs friands de polars sombres ou d'intrigues un tantinet développées peuvent aisément passer leur chemin, Reef Break n'est pas faite pour eux. Mais en cette période estivale, M6 a trouvé une série légère, propice à l'évasion, qui permettra à ceux qui souhaitent se détendre devant leur télé de mettre leur cerveau en mode "pause". Avec au passage un soupçon de grand spectacle et de n'importe quoi parfois jouissif, à l'image de la séquence d'ouverture du premier épisode, où Cat, jamais sans ses talons hauts et ses lunettes de soleil, permet aux autorités d'arrêter un méchant à sa descente d'avion, en le faisant tomber à l'aide d'une valise lancée à travers le tarmac (aussi facilement que certains se passeraient une main dans les cheveux). Le tout avec style, comme toujours.

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