2012 (2009)
2012. Jamais une date n'avait été aussi importante pour de nombreuses cultures, religions, scientifiques et gouvernements. Le long métrage de Roland Emmerich, véritable "Mister Catastrophe" du septième art à qui l'on doit aussi Independence Day, Le Jour d'après ou encore Moonfall, actuellement en salles, raconte l'héroïque bataille d'un groupe de survivants à la suite d'un cataclysme planétaire...
Dans cette oeuvre apocalyptique aux effets speciaux saisissants, les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage. Le romancier Jackson Curtis, incarné par John Cusack, se jette alors à corps perdu, avec sa famille et comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...
Pour porter à l'écran 2012, Roland Emmerich a choisi de recourir à des effets purement visuels, mais également à des effets physiques "à l'ancienne" en assurant des cascades sur plusieurs plateaux et décors "mouvants". Plus de 500 000 tonnes d'acier ont été utilisées pour fabriquer ces décors mobiles. Le réalisateur précise : "Utiliser les deux m'a donné la liberté de choisir pour chaque scène ce qui servait le mieux l'histoire et le type d'effets le plus efficace pour rendre la scène crédible."
On notera qu'avec 2012, Roland Emmerich détruit la Maison-Blanche pour la deuxième fois de sa carrière, plusieurs années après Independence Day. Ce n'était alors pas le porte-avions J.F. Kennedy, emporté par un gigantesque tsunami, qui réduisait le prestigieux bâtiment en poussières, mais une attaque extraterrestre.
GEOSTORM (2017)
Grâce à une coopération sans précédent entre États, un réseau de satellites contrôle désormais le climat et protège les populations. Jusqu'à ce que le dispositif se dérègle… S'agit-il d'un complot ou d'une faille dans le système ? S'engage alors une véritable course contre la montre… Tel est le pitch du film catastrophe Geostorm, emmené par l'acteur Gerard Butler.
Ce n'est peut-être pas un hasard : Geostorm est réalisé par Dean Devlin, qui a collaboré à plusieurs reprises avec le "Mister Catastrophe" Roland Emmerich. Il a en effet officié comme scénariste pour la plupart de ses grands succès tels Independence Day, Stargate ou Godzilla.
L’idée d'une machine contrôlant le climat est venue à Dean Devlin lorsque sa fille de six ans l'a interrogé sur le phénomène du changement climatique. "Le plus naturellement du monde, elle m’a demandé pourquoi on ne pouvait pas tout simplement fabriquer une machine pour régler le problème", se rappelle le metteur en scène. "Ça m’a donné tout un tas d’idées sur ce qui pourrait se passer si on construisait effectivement ce genre de machine. Et si ça tournait au vinaigre ?"
Et le cinéaste de poursuivre : "Je suis donc parti sur tout un ensemble d'hypothèses : et si on attendait trop longtemps pour s’attaquer au changement climatique ? Et si, à l'inverse, on prenait le problème à bras le corps ? Si on inventait une machine extraordinaire qui permettrait de contrôler les conditions climatiques sur la planète entière ? Et si, là encore, la situation tournait au désastre ?"
Afin de préparer les effets visuels de Geostorm, le superviseur des effets spéciaux Jeffrey A. Okun a abordé le projet sous trois angles d’attaque. En premier lieu le film terrestre qui comporte beaucoup plus d’effets visuels invisibles, en second ce qui se passe dans l’espace (où tout a été filmé dans des décors et sur des plateaux sans trop de déplacements) et enfin, en troisième, le film catastrophe.
SAN ANDREAS (2015)
Le long métrage San Andreas met en scène un séisme de magnitude 9 en Californie, provoqué par l'ouverture de la tristement célèbre Faille de San Andreas. Un pilote d'hélicoptère de secours en montagne et la femme dont il s'est séparé quittent alors Los Angeles pour San Francisco dans l'espoir de sauver leur fille unique.
Le pilote et son ex-femme, incarnés par Dwayne Johnson et Carla Gugino, s'engagent dans ce dangereux périple vers le nord de l'État, pensant que le pire est bientôt derrière eux. Mais ils ne tardent pas à comprendre que la réalité est bien plus effroyable encore...
C’est le producteur Beau Flynn qui a eu l’idée de San Andreas. Grand fan de films catastrophes, il souhaitait moderniser le genre grâce à la 3D et aux technologies actuelles, qui permettent de réaliser des images d’un réalisme inégalé. Cette histoire lui a été directement inspirée d'une expérience personnelle, lui qui vécut le tremblement de terre de Northridge, en 1994.
Interrogé sur les raisons qui l'ont poussé à accepter ce rôle, Dwayne Johnson explique : "Avec un tel film, tout est question d’échelle et de dimension. On imagine le plus grand tremblement de terre que la Terre ait connu, et on se demande à quoi cela peut ressembler pour le spectateur… Mais pour Ray, il y a plus en jeu que la survie. Il essaye de ressouder sa famille… dans tous les sens du terme.″
A noter que la musique de San Andreas adopte une approche inédite. "Le compositeur Andrew Lockington s'est procuré des enregistrements sonores de la faille de San Andreas en mouvement, auprès de scientifiques", explique le réalisateur Brad Peyton. "Il a ensuite transposé ces informations en notes de musique. La musique, tout comme les effets sonores du séisme que vous entendez dans le film, s'inspirent donc des vrais sons de la faille de San Andreas !"
