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    Michel Galabru : sa carrière en 10 films !

    Beaucoup de nanars, des bons films, quelques chefs-d’œuvres... Michel Galabru est le chaînon manquant entre le cinéma bis et l'Académie des Césars.

    Société Nouvelle de Cinématographie (SNC) / Sophie Dulac Distribution

    Le Gendarme de Saint-Tropez (1964)

    Après 15 ans de carrière sur les planches et au cinéma, Galabru trouve enfin la reconnaissance grâce à la très populaire saga du Gendarme. Depuis, l'inoubliable adjudant Gerber, tantôt souffre-douleur de Louis De Funès, tantôt bourreau impitoyable, revient nous faire rire chaque été à la télévision.

    Le Viager (1972)

    Pierre Tchernia, Serrault et Galabru se retrouvent quasiment en famille tant ils partagent un univers commun, entre absurde et outrance. Le trio fonctionne d'ailleurs tant et si bien qu'il se reformera pour Les Gaspards, à peine un an après.

    Le Juge et l'assassin (1976)

    La consécration pour Galabru, dont la performance en fou meurtrier face à Philippe Noiret et devant la caméra de Bertrand Tavernier, étonne et convainc l'Académie des César. A des kilomètres du joyeux adjudant Gerbert, le Meilleur Acteur de l'année livre pour l'occasion une prestation glaçante, et va jusqu'à pousser la chansonnette pour les besoins du film.

    La Cage aux folles (1978)

    Galabru retrouve Serrault, et compose un député manipulateur et drôle à souhait prêt à marier sa fille pour servir ses intérêts. Le film, succès populaire considérable, se verra complété par deux suites (en 1980 et en 1985).

    Une semaine de vacances (1980)

    Retrouvailles avec Bertrand Tavernier après le triomphe du Juge et l'Assassin, pour une chronique provinciale désenchantée. Galabru traîne une douce mélancolie et émeut, aux côtés de Nathalie Baye et de Gérard Lanvin. Le film sera présenté en sélection officielle du Festival de Cannes la même année.

    Papy fait de la Résistance (1983)

    L'un des sommets de la carrière du monsieur ! Patriarche d'une grande famille bourgeoise haïssant les Nazis, Galabru campe le Papy du titre avec une outrance et une faconde qui déclenchent encore aujourd'hui des éclats de rire. Pour l'occasion, il donne la réplique à toute une nouvelle génération d'acteurs - et notamment quelques membres du Splendid - avec lesquels l'alchimie fonctionne parfaitement.

    L'Eté meurtier (1983)

    L'un des rôles les plus sombres de Galabru. Muet et paraplégique, l'acteur campe le père ambigu d'Isabelle Adjani. Il cache un terible secret...

    Subway (1985)

    Le commissaire qui met fin aux activités du pickpocket du métro (Anglade), c'est Galabru. Il se coule avec délice dans l'univers de Besson, à tel point qu'il se voit récompenser par une nomination au César du Meilleur Acteur dans un second rôle.

    Bienvenue chez les Ch'tis (2008)

    Une courte scène suffit à marquer les esprits. Galabru en patriarche provençal et son tonitruant "C'est le Nord !" mettent de son côté les rieurs.

    Un poison violent (2010)

    L'une des rares incursions de Galabru dans le jeune cinéma d'auteur français. Il y campe un grand-père trouble et malsain.

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