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    Dragon Ball : 20 choses à savoir sur l'animé culte
    Clément Cusseau
    Clément Cusseau
    -Rédacteur
    Après des études en école de cinéma, il intègre la rédaction d’AlloCiné en 2011. Il est actuellement spécialisé dans les contenus streaming et l’actualité des plateformes SVOD.

    Des origines du héros aux nombreuses influences de la série en passant par l’étonnante signification des noms des protagonistes, découvrez 20 anecdotes sur l'animé culte "Dragon Ball" et ses suites !

    Tôei Animation Company

    Diffusée pour la première fois en France le 16 mars 1988 sur TF1 dans le Club Dorothée, préfigurant ainsi l'attrait du public français pour les animés japonais et les mangas, Dragon Ball est le symbole de toute une génération de jeunes téléspectateurs.

    Que cela soit pour son humour, ses aventures, ses combats sans fin, ses personnages hauts en couleur ou encore sa violence inouïe, la série n'a laissé personne indifférent, en bien comme en mal d'ailleurs. Et ce n'est pas un hasard si plus de trente ans après sa création, Dragon Ball continue d'émerveiller ses fans de la première heure ainsi qu'une toute nouvelle génération de passionnés.

    Et alors que Dragon Ball Super, la suite directe de Dragon Ball Z, est diffusée chaque dimanche matin sur NT1, l'occasion était trop belle pour nous de revenir sur 20 anecdotes liées à l’œuvre géniale du légendaire Akira Toriyama.

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    Akira Toriyama fan de Jackie Chan

    Cinéphile avéré et geek revendiqué, le mangaka Akira Toriyama a eu l’idée de Dragon Ball en regardant les films de son idole Jackie Chan et notamment Le Maitre Chinois auquel il a rendu de nombreux hommages au fil de l’intrigue : Tortue Géniale qui se grime en "Jackie Choun", la technique de l’homme ivre utilisée par Sangoku…

    La Pérégrination vers l'Ouest

    L’autre inspiration majeure de Toriyama est sans nul doute La Pérégrination vers l’Ouest, un roman fantastique chinois, qui narre les aventures du Roi Singe, un espiègle guerrier immortel aux pouvoirs surnaturels, chargé avec trois alliés de protéger le moine Sanzang, garant de textes sacrés. Cette histoire a d'ailleurs donné lieu à plusieurs adaptations, dont dernièrement avec Donnie Yen.

    Dragon... Boy ?

    Alors qu’il est encore attelé à la conception de son premier manga Dr. Slump, Toriyama publie Dragon Boy, une histoire en deux chapitres qui préfigure déjà les aventures de Sangoku (héros naïf qui pratique les arts martiaux, les boules de cristal, le nuage magique...) Par manque de temps, il n’achève pas son histoire mais y reviendra finalement plus tard, sous une nouvelle forme, avec Dragon Ball !

    Kamehameha...waï ?

    Le kamehameha, la technique de prédilection de Sangoku qui lui a été enseignée par Tortue Géniale, tient son nom du roi Kamehameha Ier, fondateur du royaume d’Hawaï en 1810, et à ce jour encore figure légendaire locale.

    Autres références

    Au fil du manga (et du dessin animé), Akira Toriyama s'est amusé à glisser de nombreuses références à la pop culture, qu'il s'agisse du Terminator (voir ci-dessus), le combat de Sangoku contre l'Armée du Ruban Rouge qui reprend le scénario du Jeu de la Mort ou encore d'innombrables clins d'oeil à Star Wars.

    La vraie histoire des super guerriers

    Les super guerriers, ou super saiyan, sont un symbole phare de l’univers Dragon Ball mais leur création tient avant tout de l’ordre du pratique; Toriyama a eu en effet l’idée de changer les cheveux de ses héros en blond (ou plutôt en blanc puisque les mangas ne sont pas colorés) pour soulager le travail de son assistant, lassé d’avoir à encrer de noir les épaisses chevelures de Sangoku et Vegeta !

    Les aventures de Carotte, Riz et Petite Culotte

    Derrière le nom des personnages de Dragon Ball se cachent d’étonnantes traductions ! Ainsi Sangoku alias Kakarot = Carotte, Sangohan = Riz, Bulma = Petite Culotte, Vegeta = Légume, Trunks = Caleçon, Krilin = Châtaigne, Freezer = Frigo. Dans Dragon Ball Super, Beerus = Bière, Champa = Champagne et Whis = Whisky.

    Le personnage préféré d'Akira Toriyama...

    Dans un entretien accordé au tome 2 du Guide Officiel de la saga, Akira Toriyama a révélé l’identité de son personnage favori : "Je crois qu’au final c’est Piccolo mon préféré. De tous les méchants, Piccolo Sr. a été mon favori et ensuite cela a été Piccolo. Je crois que j’aime Piccolo autant que Sangoku."

    ... et celui qu'il aime le moins.

    Si le personnage favori de Toriyama devrait rencontrer un écho favorable auprès des fans, celui qu'il aime le moins va en revanche diviser. Toujours dans le deuxième tome du Guide Officiel de la saga, le mangaka a en effet avoué "ne pas aimer Vegeta" tout en reconnaissant que sa présence lui a été "très utile" pour l’écriture des intrigues.

    Doublé par une femme au Japon

    Au Japon, c’est la comédienne de doublage Masako Nozawa qui prête sa voix à Sangoku, et ce depuis plus de 30 ans ! Âgée de 81 ans, cette Seiyū (terme nippon pour les doubleurs) légendaire incarne également Sangohan jeune, Sangoten ou encore Black Goku dans Dragon Ball Super. En France, Sangoku est en général doublé par Patrick Borg.

    Vous souvenez-vous de Lunch ?

    L'auteur du manga Akira Toriyama a, quant à lui, complètement oublié ce personnage, d'où sa disparition soudaine (et sans aucune explication) dans Dragon Ball.

    Premières femmes saïyens dans Dragon Ball

    Il aura fallu attendre plus de 30 ans et 88 épisodes de la série Dragon Ball Super pour découvrir les deux premières femmes super saiyan avec Caulifla, une guerrière issue de l’univers 6 qui participe au Tournoi du Pouvoir, et son amie Kale, une jeune femme frêle et timide qui possède d’étonnants pouvoirs destructeurs.

    Dragonball Evolution a eu point positif

    Etrillé par les fans de l’animé à sa sortie, l’adaptation live Dragonball Evolution aura toutefois eu un point positif : donner l'envie à Akira Toriyama, lui-même affligé par le film malgré son statut de producteur délégué, de donner une suite directe à Dragon Ball Z via la série Dragon Ball Super, basée sur un manga qu'il a scénarisé en personne.

    Qu'ont en commun ces deux personnages ?

    Yakon – un sbire du sorcier Babidi – et Majin Bou sont les deux seules victimes de Sangoku dans Dragon Ball Z, bien qu’il s’agisse de la série la plus longue et la plus violente de toute la franchise. A titre comparatif, Goku enfant avait été beaucoup plus meurtrier dans Dragon Ball, tuant notamment Piccolo Sr. et son propre grand-père Sangohan (par accident certes...).

    Des personnages inédits

    Les fans du manga Dragon Ball ont certainement remarqué que de nombreuses histoires inédites ont été ajoutées à l’animé, mais aussi dans les divers longs métrages. C’est le cas notamment du super saiyan légendaire Broly, de Cooler le cousin de Freezer, du monstre géant Janemba ou encore du charismatique guerrier Paikuhan.

    N'cha!

    Plusieurs cross-over ont eu lieu entre Dragon Ball et Dr. Slump, le précédent manga d'Akira Toriyama. Dernièrement dans l’épisode 43 de Dragon Ball Super, Aralé Norimaki, une fillette robot à la force inouïe, croisait la route de Sangoku le temps d’un affrontement aussi dantesque qu’hilarant. On se demande d’ailleurs pourquoi Goku ne l'a pas recrutée dans son équipe pour le Tournoi du Pouvoir....

    Sangoku contre... Ségolène Royal ???

    Ségolène Royal publie en 1989 le livre Le ras-le-bol des bébés zappeurs, dans lequel l'ancienne candidate à la Présidentielle écrit : "Dans les animés japonais, tout le monde se tape dessus. Le raffinement et la diversité dans les façons de tuer se sont accompagnés d’un appauvrissement des caractères, d’une uniformisation des héros, dont la seule personnalité se réduit à la quantité de cadavres alignés."

    Au fait, pourquoi Dragon Ball Z ?

    Tout simplement parce que selon Akira Toriyama, il s’agit de la fin de l’histoire et qu’il n’y aura donc plus rien après cela... sauf que depuis, deux suites ont vu le jour : Dragon Ball GT puis Dragon Ball Super.

    Dragon Ball GT, seule dans son genre

    Dragon Ball GT est la seule série produite à ce jour qui ne se base pas sur un manga d’Akira Toriyama. L’auteur ne s’y est d’ailleurs que très peu impliqué, intervenant essentiellement dans la conception des personnages principaux (notamment le look de l’héroïne Pan, la petite-fille de Sangoku).

    La fin originale du manga

    Pris au piège par le succès de son propre manga, Akira Toriyama a traîné les pieds pendant la majeure partie de sa conception. La noirceur et le ton futuriste de l’arrivée des cyborgs C17 et C18 donnent une nouvelle impulsion à la série et Toriyama pense terminer le manga après la mort de Cell. Mais il n’en sera finalement rien et l’auteur enchaînera alors avec l’histoire de Bou.

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