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    Sanjuro
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    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2013
    Sanjuro : Akira Kurosawa; artisan émérite et génie de l'image, celui-ci avait déjà une belle carrière derrière lui quand il s'attaqua à Sanjuro; (des films comme L'ange Ivre, Vivre, Les Sept Samouraïs, Château de l’araignée...). Mais avec Sanjuro, Kurosawa signe l'un de ses meilleurs, un sublime Chanbara, et l'un de ses derniers films avant qu'il ne parte à Hollywood et que sa carrière ne ralentisse.
    Réalisé, scénarisé et écrit par Kurosawa; celui-ci dans Sanjuro retrouva par la même occasion son acteur fétiche : le charismatique Toshiro Mifune, campant ici le rôle d'un Rônin grincheux, un vagabond expérimenté dont la ruse n'a d'égal que le cynisme. Si je ne possédais qu'un seul et unique mot pour qualifier ce film, Sanjuro => Intelligent. Le scénario est tout simplement rusé, bien écrit, servit par une photographie magique. Dans son film le bon vieux Kurosawa pose sa caméra, pose le cadre et laisse jouer ses acteurs à coups de plans séquence; laissant ainsi parler les images avec intelligence et brio. Sans oublier le montage et l'art qu'à Kurosawa de découper son film; c'est juste génial.
    L'histoire elle, est belle, et intéressante pour qui aime le genre : un vieux Rônin qui vient offrir son aide à de jeunes samouraïs naïfs afin de sauver la vie du Chambellan du clan.
    Bonne lumière, bonne musique, un humour bien présent et subtil; j'applaudis. De la réflexion, quelques belles séquences d'action, et le bouquet final avec un superbe duel de Chanbara. Ce film est vraiment une franche réussite en tout point. Je ne me lasserais jamais de la ruse du personnage Sanjuro; Tsubaki Sanjuro dans le film. Ses improvisations, ses manies, son cynisme... c'est juste jouissif.
    Pour conclure ma critique je ne redirais qu'un seul mot pour résumer Kurosawa et Sanjuro, Intelligent.
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2016
    Dans la foulée de "Yojimbo", Akira Kurosawa reprend le personnage du samouraï vagabond (Toshirô Mifune impressionnant, une fois de plus) dans une époque plus récente. Cette fois, le solitaire aux méthodes peu orthodoxes va venir en aide à une bande de jeunes guerriers inexpérimentés qui veulent retrouver le chambellan de leur clan, kidnappé par des ennemis souhaitant le condamner. Le film s'appréhende comme une gigantesque partie d'échecs où les deux camps vont constamment faire évoluer leurs stratégies soit pour obtenir des aveux du prisonnier soit pour tenter de le libérer, et où Sanjuro doit user de nombreuses ruses pour se rapprocher du lieu de captivité. Maîtrisant parfaitement l'espace - en exploitant très bien l'idée que les libérateurs et les kidnappeurs sont voisins - tout en liant la question du regard à celle de l'ignorance (savoir où l'ennemi se trouve), Kurosawa instaure un suspense ludique dans le sens où le sérieux de l'enjeu est en permanence désamorcé par un humour qui passe à la fois par la drôlerie du rapport entre le protagoniste et ses compagnons et par la légèreté des personnages féminins, dont le calme contraste fortement avec la nervosité de Sanjuro. Incapable de garder son épée dans son fourreau, comme on le lui reproche, le samouraï développe sa propre ambiguïté en regrettant les nombreux meurtres qu'il commet, même si ceux-ci sont légitimés par la situation. La conclusion de ce tiraillement intérieur est finalement incarnée dans l'ultime combat contre Muroto, dont l'aspect spectaculaire est moins lié à l'action, très brève, qu'à l'attente et aux regards qui précèdent. Toujours en mouvement en faisant évoluer son rythme et ses personnages, "Sanjuro" finit par poser intelligemment la question de la responsabilité morale d'un héros certes sauveur mais qui remet lui-même en question son tempérament fougueux. En somme, un excellent divertissement qui n'oublie pas d'interroger les motifs qu'il met en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 mai 2014
    Génialissime, comme tous les Kurosawa que j'ai vu jusqu'à maintenant, c'est rythmé, c'est fort, l'utilisation des lumières et des musiques est exceptionnel. Les acteurs sont tous très bons, des "gueules" du cinéma japonais : Mifune, Nakadai... Le scénario est du pain béni pour Kurosawa : de l'action, un brin d'humour, des scènes fortes. C'est extrêmement maîtrisé et très intelligent, à voir absolument pour les fans du genre chanbara
    Grouchy
    Grouchy

    108 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2016
    On ne peut s'empêcher de comparer aussitôt le film de Kurosawa et les premiers westerns spaghetti de Leone.
    Les deux genres se ressemblent beaucoup, autant dans l'intrigue que dans la forme des personnages : l'arrivée d'un étranger dans une ville en proie à la rivalité entre deux clans, et cet étranger, impressionnant les autres pour obtenir tout ce qu'il veut, se fera piéger par son petit jeu. Si la première partie présente beaucoup l'environnement et les protagonistes, la seconde moitié est plus prenante, montrant la survie du héros, qui met de côté sa recherche d'argent pour la moralité. Mais les personnages sont moins marquants que les 7 Samouraïs, en dépit d'un remarquable casting qui s'appuie sur le choix de "gueules". Sans doute est-il préférable de le voir pour comprendre combien l'oeuvre de Kurosawa a pu influencer le western en Europe.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2012
    Avec « Sanjuro «, Akira Kurosawa nous offre un excellent film de samourai puisqu’il alterne avec intelligence les séquences dramatiques et d’autres qui sont plus ancrées dans la comédie, notamment par la présence de savoureux dialogues qui font bien souvent mouche ! La réalisation est, bien évidemment, un des points forts de cette œuvre humaniste et l’on retiendra aussi la superbe performance de Toshiro Mifune dans le rôle du garde du corps.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2010
    Mon premier Kurosawa (au cinéma). Un samouraï assez différent de ce qu'on voit d'habitude , une réalisation très belle, un humour vraiment bien tombé. Un très bon film d'action du temps des samouraï et un final magnifique.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 octobre 2008
    Suite de «Yôjimbô», «Tsubaki Sanjuro» (Japon, 1962) d'Akira Kurosawa ne comporte pas la trace du génie qui fait le succès international du cinéaste. Cette trace se compose, de façon grossière, d'une symbiose toute shintoïste entre l'individu humain et son environnement naturel, par le biais des pratiques cinématographiques les plus élémentaires. Kurosawa met à lui seul en pratique ce tout vers quoi l'âge d'or Hollywood tendra : une puissance du récit par le biais d'une économie des moyens (techniques plus qu'économiques). Sanjuro est un ronin solitaire, «un sabre sorti de son fourreau» comme le dit une femme, prêt à aider une bande de jeunes samouraïs, pris entre deux clans en guerre. «Tsubaki Sanjuro» schématise le génie du cinéma de Kurosawa, non seulement qu'il en affaiblit l'animisme, mais surtout qu'il en caricature la composante pirandellienne. Le changement des versions qui donnait à «Rashômon» une allure de puzzle est résumé par une dichotomie, heureusement non manichéenne. Sanjuro, dans cette lutte duale des avis, ramène continuellement les jeunes samouraïs à la vigilance pour trouver au mieux la liberté. En apparence, le ronin est un rustre qui roule des épaules et qui grogne ses ordres (personnage fétiche incarné par Mifune chez Kurosawa). Dans le fond, il est un philosophe socratique qui pratique l'art de la maïeutique en laissant voir deux optiques différentes du monde pour mieux en sourdre la Vérité. Ken-geki (film de sabre), «Tsubaki Sanjuro» se positionne comme le concurrent cinématographique de «Zatôichi», ils se combattront d'ailleurs en 1970 dans «Zatôichi to Yôjimbô» de Kihachi Okamoto. Adversaire de Zatoichi dans la mythologie du cinéma japonais, Sanjuro se range comme un personnage du cinéma commercial. N'en faisant pas pour autant un film nul d'intérêt, le paradigme commercial trouve davantage l'ambiance d'un ton convenu (sinon dans le fabuleux duel final), notamment par la musique, pourtant habituellement si vibrante, de Masaru Satô.
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2021
    A l’origine, « Sanjuro » devait être l’adaptation d’une nouvelle située dans le Japon féodal. Mais le succès de « Yojimbo », sorti l’année précédente, incita les producteurs et Kurosawa à y intégrer ce personnage de rônin joué par Toshiro Mifune, faisant de « Sanjuro » une suite de « Yojimbo » ! On s’intéresse ainsi à un groupe de jeunes samouraïs naïfs, qui cherchent à combattre la corruption dans leur clan, avant de se rendre compte qu’il se sont trompés de coupable. Ils vont alors déclencher un coup d’état, et être dépassés par les événements. Heureusement, ils pourront compter sur l’aide de Sanjuro, rônin de passage particulièrement habile. « Sanjuro » est riche en rebondissements, mais il est surtout notable de par son humour omniprésent. En particulier, le film fait régulièrement le contraste entre d’un côté, un anti-héros roublard et escrimeur expert, mais très impoli et vulgaire (Toshiro Mifune, comme toujours très à l’aise dans cette partition !). Et de l’autre, une bande de jeunes ahuris très fidèles à l’étiquette, et combattant pour une cause noble, mais qui commettent bévues sur bévues. Sans compter quelques personnages secondaires très amusants, tel que ce prisonnier qui en vient à rejoindre la cause de ses geôliers, ou ces deux femmes et leurs considérations esthétiques en décalage complet avec l’intrigue guerrière. Le film offre également une relation plus profonde qu’il n’y parait entre Sanjuro et son adversaire principal, le bras droit du comploteur. Celui-ci constitue miroir de Sanjuro, un guerrier intelligent et adroit, qui ne croit en rien, mais qui a trouvé un employeur qui lui permet de valoriser ses talents. Une confrontation pertinente, qui aboutira à un duel final court, mais particulièrement intense et technique. La fulgurance de cette scène tranche (littéralement !) particulièrement avec le reste du film, certes dynamique, mais un peu plus posé et léger. Et l’on appréciera bien sûr la mise en scène soignée, esthétique, et symétrique de Kurosawa. Le réalisateur joue adroitement avec des éléments basiques, tels que des mouvements de caméras simples, un ruisseau entre deux domaines séparés par des camélias, ou des groupes de personnages agissant comme un seul individu, pour livrer des compositions astucieuses et exprimer visuellement les divers sentiments de ses personnages.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2017
    Suite de son classique "Yojimbo", Kurosawa reprend le même personnage et lui offre une nouvelle aventure avec encore deux factions qui se déchirent pour le pouvoir. Cette partie est un poil brouillonne puisqu'à la fin du film, j'ai toujours du mal à comprendre qui est qui, qui a fait quoi, qui veut quoi et qui était allié avec qui. Mais ce n'est pas bien grave au vu du spectacle. Des combats virtuoses, des acteurs au top, une mise en scène dingue bref, c'est un modèle du genre, qui confirme son statut de passerelle entre western et chambara. T. Mifune est encore une fois magistral, les autres acteurs sont bons, le scénario est bien écrit quand il s'éloigne des intrigues de couloirs, les costumes sont réussis bref, c'est une série B de qualité. spoiler: Et puis que dire du duel final, un monument de tension et d'explosivité alors qu'il s'agit juste d'un plan fixe (suivi par un enchaînement de réactions très rapides)
    et qui fait encore école chez plusieurs cinéastes. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Cet opus m'a moins plus. On a bien les deux clans et au milieu le héros qui cherchent à défendre les plus faibles. Mais on reste tout le temps les affrontements et les tactiques.
    Le plus poétique c'est de la fleur au final. Et même quelques petits plans bucoliques
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Ce chanbara se rapproche de fait des productions de cape et d'épée par son humour régulier s'appuyant sur les réactions fougueuses (voire stupides) des jeunes conjurés, des comiques théâtraux (quitte à un surjeu majoritairement répandu) et des dialogues incisifs ainsi que des scènes d'action entre combats à l'épée et manipulations de part et d'autre, les deux camps étant suivis en parallèle dans une réalisation soignée. Souvent symbolique l'intrigue au dénouement classique se préoccupe de thématiques éthiques à l'arrière-fond politique. In fine la plus grande force de ce plaisant divertissement où fusent des éclats de rire demeure le charisme tonitruant de Toshiro Mifune incarnant ce sabre nu... Bouillonnant de pertinente drôlerie!
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2013
    Un film de chanbara(de sabre japonais)qui fit date pour sa représentation graphique de la violence,et pour justement la dénonciation de celle-ci."Sanjuro"(1962)permit à Toshiro Mifune de reprendre le personnage du rônin solitaire et pouilleux,mais qui brille par sa malice et son ingénuosité.Celui qu'il tenait déjà dans "Yojimbo".Akira Kurosawa conserve le noir et blanc,pour que le regard se concentre plus particulièrement sur les intrigues de cour.Des jeunes samouraïs,qui ne savent plus s'ils doivent faire confiance à leur chambellan,ou à l'inspecteur,et que notre rônin va aiguiller tout en douceur.Le scénario est très abouti,puisque chaque idée nouvelle de tactique chamboulle totalement la narration et notre regard sur les évènements.Kurosawa insuffle aussi beaucoup d'humour à son film,avec les 9 samouraïs crédules et changeants,qui suivent le nouvel arrivant comme un messie.Les combats interviennent à espaces réguliers.Ils sont parfaitement chorégraphiés,notamment le célèbre combat final et son geyser de sang,suivi de la phrase révélatrice "Laissez vos fourreaux là où ils sont".Passionnant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Dans le Japon des Tokugawa, neuf jeunes samouraïs naïfs et idéalistes se sont unis pour dénoncer la corruption qui gangrène leur clan. Mais leur lettre échoue entre les mains de Kikui, le chef de la police, qui s'avère en fait être l'instigateur de ce réseau. Les neuf idéalistes sont sauvés par l'arrivée providentielle d'un mystérieux rōnin, cynique et terre-à-terre, mais maître indépassable dans l'art du sabre. Avec son aide, ils vont délivrer le grand chambellan, son épouse et sa fille, kidnappés par Kikui.

    En 1961, Kurosawa tourne "Yōjinbō", un film de sabre, avec son acteur fétiche dans le rôle titre, Toshirō Mifune. Son succès l'incite à en tourner sinon une suite proprement dite du moins un prolongement avec le même personnage interprété par le même acteur. Ce sera "Sanjuro" sorti un an plus tard.

    Le "chanbara" - le film de sabre japonais - est un genre cinématographique japonais aussi vieux que le septième art. Boudé par la critique, il a acquis ses lettres de noblesse avec Kurosawa après-guerre. Son titre le plus célèbre est "Hara-kiri" (1962) de Masaki Koyabashi que le Champo diffuse aussi en ce moment et que j'espère trouver le temps d'aller voir.

    Ce qui frappe, quand on découvre aujourd'hui "Sanjuro", c'est sa modernité. Impeccablement filmé, cadré, monté, le film est d'une drôlerie qu'on n'attendait pas dans un film japonais, habitué qu'on est au cinéma de Ozu, de Mizoguchi ou de Naruse qui ont mille et une qualités mais rarement celle-là (on m'opposera - et on aura raison de le faire - certains films de Ozu tels "Bonjour"). Sans rien céder à ses exigences formelles, Kurosawa ne se prend pas au sérieux et le montre : dans les situations souvent burlesques, dans les caractères qui rappellent des héros de bande dessinée.

    Enfin et surtout - même si on l'y réduirait à tort - "Sanjuro" annonce "Kill Bill". Bien sûr, Tarantino a rajouté de la couleur (le jaune canari du survêtement de Uma Thurman !), de la musique et de la podophilie. Mais, à regarder "Sanjuro" et son ultime scène iconique, on constate avec stupéfaction qu'il n'a rien inventé.
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Film étonnant puisque, en plus d'un scénario bien ficelé et d'une mise en scène soignée, Akira Kurosawa propose également une forte touche humoristique peu courante dans sa filmographie. Le résultat est encore une fois bluffant et l'on ne peut que passer un excellent moment devant ce "Sanjuro".
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2017
    Quelle classe Mifune ! Un Kurosawa peut-être un poil trop verbeux et moins puissant et radical (globalement) que Yojimbo, mais Sanjuro excelle dans son espièglerie parsemée ici et là ainsi que dans son message profondément humaniste, sans compter ce final génialissime !
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