Avis sur Hierro

Encore un bon thriller espagnol avec une superbe photo, une intrigue prenante (même si un peu convenue et lente), et une très belle musique parfaitement raccord.
Ce n'est pas non plus du niveau de L'Orphelinat mais c'est une fois de plus une bonne découverte venue d'Espagne.

Un thriller décevant par rapport au "Labyrinthe de Pan" et à "l’Orphelinat". La mise en scène est très lente et l’on peine à se maintenir dans l’histoire et son atmosphère, d’autant que l’horreur, la peur, et l’angoisse ne sont pas vraiment présentes. La fin, un peu plus rythmée et inattendue, sauve le film, mais au final, on ressort avec la sensation d’un scénario qui n'est pas totalement convaincant.

HIERRO démontre une nouvelle fois toute l'habilité de nos voisins espagnols pour suggérer l'angoisse et insuffler une dose de tragédie dans des œuvres flirtant avec le fantastique. Notre chronique est en ligne sur le site Terreurvision.

Le film est au final assez bon surtout grâce au twist final et à une bande son excellente parce que sinon le scénario est vraiment maigre et le film traine beaucoup trop en longueurs.

J'ai regardé Hierro en croyant que c'était encore un de ses films fantastiques espagnols mais en fait Hierro est un thriller on pourrait le qualifier même de thriller dramatique ; une belle histoire d'amour maternel. Elena Anaya est excellente en mère meurtrie, jolie actrice (par contre son personnage est mal fringué) qui transmet avec émotion la détresse de cette mère croyant du comme fer que son fils vit encore. Hierro est un beau film à l'histoire finalement simple mais le suspense fonctionne et les lieux où a été tourné le film possède un aura de mystère tout à fait approprié. La fin est belle et triste à la fois. Une belle surprise Hierro.

Durant un voyage sur un ferry, le jeune fils de Maria disparaît. Six mois plus tard, la mère est appelée sur l'Ile d'Hierro pour identifier un cadavre qui pourrait être celui de son fils... Certes ce film espagnol possède deux réels talents qu'il faudra surveiller à l'avenir, le premier concerne le metteur en scène Gabe Ibanez qui nous propose de réel talent en terme de réalisation, car certains plans sont vraiment bien maîtrisé, et le deuxième concerne la subtile performance de Elena Anaya qui, dans le rôle de la mère déboussolée, s'avère archi convaincante et bien étonnante. Mais malheureusement l'histoire tourne vite en rond du début ( qui nous montre une séquence d'accident de voiture par ailleurs très bien filmée ) jusqu'à un twist final tout de même bien prévisible et qui ne devrait pas surprendre beaucoup de monde. Pas le must donc provenant du cinéma ibérique qui nous avait habitué, ces dernières années, à beaucoup mieux par rapport à leurs qualités pour trouver des scénarios novateur.

un des film les plus nul que jai vue s'est honteu de faire des film comme ceci

Réalisation pas à la hauteur............................................

Une jeune mère perd son fils unique lors d'une traversée en ferry. Totalement désespérée, elle ne baisse cependant pas les bras et continue à le chercher. Des hallucinations et d'autres évènements étranges provoquent cette envie de vérité, persuadée qu'il est toujours là, quelque part. Dans cette quête dangereuse, on ne sait plus qui croire et où chercher, le désespoir et la motivation coriace de la mère sont très bien interprétés par l'actrice Elena Anaya qui est le pur atout du film! Sincère et touchante, grave et perdue, elle retransmet une grande justesse dans son regard. La mise en scène s'endurcit progressivement et devient vite mystérieuse et cauchemardesque. On se prend facilement au jeu, bien que l'avancée de l'intrigue soit assez lente et que la fin n'étonne pas (car déjà-vu), il y a une atmosphère pesante qui fait qu'on veut voir la suite. Simple mais efficace!

Au vue du trailer, je m'attendais plus un à genre épouvante/horreur et finalement la trame du thriller a plutôt bien tenu. La force de ce "Hierro" est tout simplement Elena Anaya. Cette actrice a tout pour plaire : elle est jolie, elle joue bien et elle paraît crédible. L'histoire, est quant à elle bien réussie malgré un scénario pas forcément original. Seulement, l'atmosphère est prenante et le côté "près de l'eau" m'a bien plu avec quelques scènes graphiques efficaces. On ne s'ennuie pas et on passe un bon moment malgré que tout soit téléphoné, mais je dois avouer que je m'y attendais un peu. La forme est plus un succès que le fond et cet élément à la légitimité d'être souligné. En bref, un bon petit long métrage sans prise de tête. 12/20.

Ambiance bien noire, bien étouffante dan ce film qui ne m a emballé plus que ca. Un rythme un peu trop mou qui a fini par me faire bailler et ce malgré l interprétation du personnage principal dont on se demande durant les 3/4 du film si elle délire ou pas. C est le principal intérêt de ce thriller d ailleurs à savoir jouer sur la part de réalité de ce qui nous est montré du point de vue de l héroïne qu on a envie de croire. Délire t elle depuis des années, s est on fait balader pdt tt le film??? C est tout l intérêt du film mais qui je pense aurait pu être bien plus angoissant. Une ambiance glauque et inquiétante ne remplace pas une vraie mise en scène et hierro en est un très bon exemple malgré un final qui m aura bien plu.

Gabe Ibanez parvient à jongler entre fantastique et psychotique. Bien que le film va dériver rapidement vers le psychotique. Tuant dans l'oeuf le fantastique justement. Un registre qui est perdu pour de bon, très vite, pour quelque part amputer Hierro d'une réelle maîtrise de la part de son réalisateur. Alors il va sans dire que Elena Anaya porte tout à bout de bras, et démontre une qualité : l'interprétation tonique et vive à la fois. Ibanez propose tout de même un cinéma peu introspectif. Tout est caméra lointaine, grand angle, jouant la carte de la « vision » double : ce que voit cette femme, et ce qui est laissé ci et là au spectateur comme indices. (plus sur fredhorizons.blogs.allocine.fr/)

long et previsible je n'ai pas du tout aimé ......

Le cinéma fantastique espagnol fait preuve d'une belle énérgie depuis une quinzaine d'années. Sous la houlette des Amenabar et autres Balaguero moult jeunes réalisateurs peuvent désormais tenter leur chance. Gabe Ibanez bénéficie donc de ce souffle nouveau et livre un essai imparfait mais intéressant sur le déni par une mère du décès de son fils. Le thème est classique mais c'est le traitement proposé par Ibanez qui vaut le détour. En transposant le récit sur une île volcanique (vraisemblablement Lanzarote) désertique, Ibanez nous permet de suivre son héroïne présente à chaque seconde sur l'écran dans un délire paranoïaque tournant autour d'une malédiction frappant une population privée de contacts humains fréquents. La vérité est en réalité plus simple et tout à fait banale . Le subterfuge est soignement protégé durant tout le métrage pour ne se révéler qu'à la toute fin, donnant tout sa cohérence et son unité au récit. L'ambiance envoûtante évoquée par un onirisme inquiétant est encore renforcée par le choix d'une absence quasi totale de dialogue. Un film habile.

Incroyablement voire impitoyablement silencieux. Des plans perturbants sur du vide et des séquences peu mouvementés troublent le spectateur pour proposer un document troublant. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5