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    La Femme au Gardénia
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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 049 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juillet 2013
    Chez Fritz Lang, le drame est toujours construit sur une intrigue très complexe, faisant appel à une psychologie extrêmement èlaborèe, voire à la psychanalyse, comme en tèmoigne par exemple "Secret Beyond the Door". Le film que Lang tourna en 1953, "The Blue Gardenia", est ègalement l'histoire d'une nèvrose: une femme (Anne Baxter en charmante ingènue) pense être responsable d'un meurtre qu'elle n'a pas commis! Elle est complètement paralysèe par le sentiment de culpabilitè, jusqu'au jour où la vèritè èclate! Film mineur, "The Blue Gardenia" a souffert d'un budget limitè et d'un temps de tournage ècourtè dans lequel a oeuvrè Nicholas Musuraca, le plus subtil des directeurs de la photographie du film noir! Même si le cinèaste allemand ne se surpasse pas, le casting est en revanche de bonne qualitè: Anne Baxter, Richard Conte, Ann Sothern et Richard Burr sont aux ordres d'un Lang moins inspirè qu'à l'accoutumèe! il se rattrapera fort heureusement avec le brillant et très marquant "The Big Heat", tournè la même annèe que "The Blue Gardenia"...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 210 abonnés 7 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2008
    Après avoir passé la soirée en boîte de nuit, un homme tente d’abuser de la jeune femme qui l’accompagnait. En tentant de se défendre, elle le frappe avec un tisonnier et s’enfuit. En apprenant sa mort dans le journal, elle est incapable de se souvenir de ce qu’il s’est passé la veille.
    Avec La Femme au Gardénia (1952), Fritz Lang adapte ici un des romans de Vera Caspary (on lui doit entre autre, l’œuvre Laura, qui fut adaptée quant à elle par Otto Preminger en 1944).
    Ici, Lang nous sert une seconde fois le thème de la femme fatale (après La Femme au portrait - 1944), sa mise en scène est juste et les acteurs au diapason. Un drame captivant et au final déroutant (comme en a l’habitude le cinéaste !).
    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2014
    "La femme au Gardénia" passe généralement pour un film mineur dans la filmographie de Fritz Lang, le maître lui-même n'ayant que peu de considération pour cet opus. C'est dire si la vision de celui-ci constitue une très bonne surprise: il est en effet passionnant à plus d'un titre. D'abord par le contre-pied qu'offre son scénario, puisque l'intrigue policière que nous vend le synopsis ne débute qu'après trente minutes de film. Dans cette première partie, le spectateur a affaire à l'intéressante étude de caractères des protagonistes, dans une chronique à la fois légère et dramatique. Puis un meurtre survient et le polar est lancé, maîtrisé à la perfection par le cinéaste, qui offre une démonstration assez éblouissante de son talent dans la mise en scène: tout en logique et en concision, en précision et en efficacité, elle met en valeur un scénario habile (pas assez ambitieux au goût de certains) et instaure un suspense diabolique jusqu'au dénouement, brillant. A noter que Lang n'est pas en reste dans sa direction d'acteurs, avec en point d'orgue les excellentes interprétations de Raymond Burr et d'Anne Baxter, héroïne d'une oeuvre dense et implacable.
    AMCHI
    AMCHI

    5 073 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Décidément je n'ai pas de chance avec les films américain de Fritz Lang autant je vénère ce grand réalisateur pour sa période allemande autant sa période américaine me déçoit heureusement que j'aime certaines réalisations de cette période mais dès les 1ères minutes je sens que La Femme au Gardénia va me déplaire et faire partie des Lang américains non aimés. L'intrigue a vraiment du mal à s'installer et Lang ne parvient jamais à capter notre intérêt, La Femme au Gardénia manque considérablement de suspense ; j'avoue que j'ai zappé certains passages avec ma commande (encore une fois vive la touche avance rapide).
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    209 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2009
    S’il faut aimer «The Blue Gardenia» (USA, 1953) de Fritz Lang, c’est d’abord parce qu’il est l’un de ses rares films à prendre une femme pour personnage principal. Interprété par la très belle Anne Baxter, le personnage de Norah Larkin croit avoir tué un homme après l’avoir assommé avec un tisonnier alors qu’il tentait d’abuser d’elle. Activement recherchée par la Police, elle se voit offrir les services d’un journaliste, curieux de connaître sa version des faits. Au dialogue usuel dans les films languiens entre l’individu et l’Etat qui le menace vient s’ajouter une troisième instance : la presse. La figure est similaire au «Shubun» (Japon, 1950) de Kurosawa. Ce jeu à trois dynamise le suspense dans le cinéma de Lang et situe Norah Larkin entre la menace de l’Etat et la puissance de la presse. Le jeu des communications, très fort dans le film puisque le personnage d’Anne Baxter est standardiste dans un central téléphonique, permet à Lang de croiser les destins et de jouer de leur ambigüité. Suivant le modeste «Clash by Night» et amorçant les derniers films américains de Lang, reconnu pour leur furie, «The Blue Gardenia» est une pierre d’achoppement au cœur du cinéma de son auteur qui explore de nouvelles figures, de nouveaux motifs esthétiques et narratifs. Lorgnant parfois du côté d’Hitchcock –comme c’est souvent à craindre chez Lang, jaloux du «maître du suspense»-, cette distribution Warner Bros, produite indépendamment, regorge d’une poignée suffisante de séquences réussies, garrottés par un scénario très honorable, pour satisfaire n’importe quel spectateur. Enfin la chanson de Nat King Cole qui donne son titre au film accompagne le souvenir des images comme un parfum escorte la trace d’un être cher. L’apport de chacun de ces différents éléments permet à ce film, l’un des moins prestigieux de la filmographie de Lang, d’être d’une précieuse valeur, à l’égal du non moins bon «House by the river».
    velocio
    velocio

    1 175 abonnés 3 036 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 août 2013
    Comme quoi il arrive même aux plus grands de pondre des films sans grand intérêt !
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    669 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2013
    Pas déçu par ce film noir de Fritz Lang. L’intrigue est agréable à suivre, mais si j’ai vraiment pris du plaisir à visionner "la femme au gardénia" c’est tout de même plus par rapport à l’interprétation d’Anne Baxter qui s’avère particulièrement marquante (une habitude chez cette grande comédienne !) dans le rôle d’une standardiste qui pense avoir tué un homme après une soirée un peu trop arrosée. Mais je n’oublie pas non plus la mise en scène très classe et romantique du réalisateur allemand qui retient de suite l’attention. Un excellent film qui possède, en plus, une fin surprenante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 juin 2012
    Le film ne démarre vraiment qu'après une vingtaine de minutes ensuite vient l'intrigue, classique avec une petite variante mais vite envoyée. Seul le jeu des actrices sauvent les apparences.
    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2011
    Le scénario, qui se veut sophistiqué, est assez prévisible, surtout dans sa partie finale. Une femme se réveille auprès d'un cadavre. Elle se souvient seulement que la veille, alors ivre, elle avait frappé l'homme avant de piquer un roupillon. Évidemment, elle pense être la coupable, et nous aussi. C'est en tout cas l'objectif de l'ami Lang. Si Anne Baxter est toujours aussi jolie, le réalisateur ne semble pas s'être surpassé dans sa direction d'acteurs. Le jeu des acteurs (le journaliste, les amies de l'accusée...) est en effet trop attendu et ne crée jamais d'équivoque ni de questionnement chez le spectateur avide de rebondissements que je suis. Certains ressorts de l'intrigue fonctionnent mal, voire pas du tout. Hormis le pseudo-suspense du meurtre, déjà évoqué, les rôles des personnages secondaires ne sont pas suffisamment exploités. Pour être captivant, il fallait ajouter une dose de noirceur et ne pas tout faire reposer sur Anne Baxter.
    lilybelle91
    lilybelle91

    44 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2013
    Un thriller noir honorable de la part du grand Fritz lang...
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2017
    Qui se souviendra du film « Elisa » se souviendra forcément de la chanson de Gainsbourg de laquelle il avait été abondamment dit, à l’époque de la sortie du film de Jean Becker en salles, qu’elle avait largement contribué à son succès.
    En découvrant le film de Fritz Lang, j’ai eu à peu près cette même réaction. Car le titre du film, donc la chanson de Nat King Cole conjuguée à l’aura du réalisateur suffisent à se décider à pousser les portes d’une salle de cinéma.
    Sur le contenu, je dirais que j’ai apprécié son double-fond, c’est-à-dire la finesse avec laquelle la caméra montre la vulnérabilité des protagonistes, de très jeunes femmes issues de milieux populaires exilées dans une grande ville pour des raisons économiques, standardistes le jour, rêvant au prince charmant la nuit.
    Mais « … une jeune fille seule ne le reste pas bien longtemps… », (Arletty, « Les enfants du paradis »), et quand une déception sentimentale frappe de plein fouet l’une d’elles - Anne Baxter - elle se fera inviter à dîner par le soupirant d’une de ses colocataires. Là, le cauchemar commence…
    Il est assez rare dans le cinéma des années cinquante de montrer d’aussi près et presque d’un point de vue féminin le comportement diabolique d’un homme sans morale ni éthique abusant sans vergogne ni limite de la naïveté d'une jeune femme. Artiste amoureux d'elles toutes ou goujat jouant de son statut d’artiste pour les piéger, le scénario ne s’attarde pas sur la psychologie de l'individu ni sur le pourquoi il meurt, assassiné. Il voyage plutôt dans le désarroi de la jeune femme que tous les hasards accusent ; dans les méandres de sa culpabilité, de sa panique. Le film fait également une place notable et intéressante au milieu de la presse, au pouvoir qu'elle détient et aux liens qu'elle noue avec la police.
    Enfin, bien qu'on ne soit pas ici dans du grand Lang, ce gardénia bleu n'a néanmoins pas eu de mal à se glisser dans ma bibliothèque filmographique !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 011 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2014
    Un des derniers films noirs hollywoodiens de Fritz Lang. Ce n’est pas l'un de ses plus réussis même si Lang garde sa maîtrise habituelle du propos. Un peintre médiocre embauché pour croquer des standardistes séduit l’une d’elle. Ann Baxter qui vit avec elle se rend à un rendez vous galant à sa place. L’ayant enivrée le peintre joué par un tout jeune Raymond Burr tente de la violer. La jeune femme se défend en lui assénant un coup de tisonnier. Elle s’enfuit. Elle apprend le lendemain que le peintre est mort. Pendant tout le reste du film Ann Baxter et nous avec elle croyons à sa culpabilité. Lang utilise le procédé cher à Hitchcock du faux coupable. Nous aurons le droit aussi à une idylle entre la belle et le journaliste de service qui met tout son dévouement à prouver l’innocence de celle dont il est fatalement en train de tomber amoureux. Tout est là un peu convenu et prévisible mais il manque surtout dans le jeu des acteurs la dose de sulfureux et d'ambigüité que pouvaient apporter un Bogart ou une Barbara Stanwyck. Mineur.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    522 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Un excellent film policier au scénario original avec un dénouement musical bien imaginé. Superbe mise en scène comme d'habitude avec une Anne Baxter particulièrement jolie et en pleine forme. La signature de Lang se retrouve souvent malgré une photographie différente de ses habitudes. Le titre est romantique, beaucoup plus que le film qui voit l'héroïne se faire manipuler sans états âmes par le journaliste ou le policier. C'est cette sorte d'aliénation qui donne le coté noir à la femme au gardénia car il n'y a pas d'actions violentes en dehors du crime. Je trouve que le personnage de Prebble convient mal avec la fraicheur de Norah et j'ai un peu de mal à croire qu'il puisse la séduire malgré son état de faiblesse du aux circonstances. J'ai aussi quelques réserves sur le montage imaginé par Norah pour fêter l'anniversaire de son fiancé…Cela ne colle pas avec la personnalité qu'elle nous révélera peu à peu. Par ailleurs, je suis plus enthousiaste de Lang lorsqu'il s'investi davantage dans les sentiments, ''Cape et poignard'' ou ''règlement de comptes'' sont édifiants à ce sujet. Heureusement l'histoire d'amitié entre les trois femmes apporte un minimum de chaleur
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2008
    Allumeuse ? Amnésique ?...Elle lui flanque un coup de tisonnier... On a alors tendance à oublier les mille et une petites facettes d'avant ce rendez-vous, pour se focaliser sur cette femme fragilisée, en craignant pour sa vie, il faut dire que ses yeux levés sur les hommes sont un rien implorants... C'est toute la magie de Fritz Lang de serrer l'étau lentement dans une confusion calculée jusqu'aux derniers plans et de réveiller son monde d'un grand coup sec. Derrière le drame qui se joue, persiste une sorte de grand rire intérieur, comme au jeu. Plus romantique que j'aurais cru !
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2009
    Agréable film noir signé Fritz Lang, qui remplit son cahier des charges sans se surpasser néanmoins. Si le dénouement déçoit un peu et semble faire de La femme au Gardénia un Lang mineur, le reste est parfait. Bien loin de ses premières oeuvres plutôt sociales, réflexions sur la justice comme M le Maudit bien sûr, jusqu'à J'ai le droit de vivre, La femme au Gardénia s'inscrit dans le travail nouveau qu'effectue le réalisateur depuis La femme au portrait : décrire non-plus les disfonctionnements d'une société mais ceux d'un espace mental, questionnant ainsi la subjectivité et les faux-semblants. La vision du meurtre est faussée par la fatigue et l'alcool, il faut alors reconstituer le miroir brisé pour retrouver les faits objectifs. Comme je l'ai déjà dit, Fritz Lang ne se surpasse pas (il se rattrapa l'année suivante avec la magnifique esthétique de The big heat), néanmoins il maintient un rythme tendu et un suspense grandissant ; l'émotion surgit bien souvent, lors de scènes excellentes comme celle du meurtre bien entendu, mais aussi des paniques de l'héroïne face à la police. Lang livre au passage un portrait de femmes très attachants, trois filles issues de milieu populaire se partageant un appartement. Anne Baxter porte d'ailleurs le film sur ses épaules par son excellente interprétation. On notera aussi pour l'anecdote que le "vilain" est joué par Raymond Burr, inquiétant voisin dans Fenêtre sur Cour d'Hitchcock.
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