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    La Valse des pantins
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    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2012
    « Parenthèse » dans la carrière sombre de Martin Scorsese, « La Valse des pantins » n'est pas une comédie pour autant. On retrouve même à travers ce personnage déséquilibré la passion du réalisateur des « Affranchis » pour les « héros » pas comme les autres, violent et fascinant à la fois. Mais contrairement à d'habitude, Scorsese préfère tourner ici cela en dérision, sans pour autant tomber dans la grosse rigolade. Au contraire, il est difficile d'exprimer le malaise provoqué par certaines scènes, l'insistance dont fait preuve Rupert Pupkin à de nombreuses reprises faisant froid dans les dos. Il a beau être extrêmement aimable et poli, sa façon de quasiment harceler les producteurs tant il est persuadé d'être un génie est terriblement angoissante, d'autant que Robert De Niro le joue à la perfection. Son « affrontement » avec Jerry Lewis est d'ailleurs un remarquable moment de cinéma : ils ont beau ne pas avoir tant de scènes communes, cette façon qu'à Pupkin d'idéaliser son idole est saisissante face au quasi-mépris que ressent ce dernier pour lui. C'en est presque douloureux de voir ces deux hommes talentueux vivre de cette façon : l'un dans une sorte de psychose obsessionnelle complètement déconnectée de la réalité, l'autre dans une solitude quasiment inimaginable... La « comédie » laisse à ce moment totalement place au drame, même si l'ironie dont fait preuve Scorsese dans les vingt dernières minutes vient une fois de plus remettre en cause le « registre » dans lequel nous sommes. Celles-ci sont d'ailleurs étonnantes, ni pro ni anti-show business, même si celui-ci ne sort assurément pas grandi de cette œuvre atypique, à la conclusion aussi grinçante que réjouissante : un sacré tour de force cette « Valse des pantins ».
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2015
    "La valse des pantins" occupe une place à part dans la filmographie de Martin Scorsese. La tonalité jusque-là globalement noire des films du réalisateur, de "Who's that knocking at my door" (1967) à "Raging Bull" (1980) a longtemps fait passer "La valse des pantins" pour une comédie, sorte d'OVNI traversant une filmographie marquée par le sceau du désenchantement et du dérèglement social, incarnés par des individus en rupture de ban. Impression comique renforcée par la présence au générique de Jerry Lewis. En réalité, Rupert Pupkin le fan kidnappeur, joué par De Niro rejoint Travis Bickle (héros de "Taxi Driver") parmi les laissés pour compte de la société américaine. Le désœuvrement consécutif au retour mal géré des GI ayant combattu au Vietnam pour l'antihéros de "Taxi Driver", l'enivrement aux paillettes d'une jeunesse collée à l'écran cathodique pour Rupert Pupkin. Plus de trente ans après sa sortie, "The king of comedy" se révèle comme prémonitoire de ce qu'est devenu aujourd'hui le rapport à la célébrité, banalisé par la multiplication des reality shows et l'influence insidieuse de la toile sur la mutation des rapports sociaux vers une confusion névrotique entre un anonymat déculpabilisant et l'accès facile à une notoriété éphémère. La prophétie d'Andy Warhol concernant le "quart d'heure de célébrité" auquel chacun d'entre nous peut prétendre, se vérifie tous les jours un peu plus, faisant grimper sans fin la surenchère médiatique qui tourne souvent à l'absurde. Selon ce précepte et avec le recul, la question que l'on peut se poser est la suivante: Rupert Pupkin quand il kidnappe Jerry Langford célèbre showman (Jerry Lewis) souffre t'il d'un syndrome névrotique mégalomaniaque ou plus cyniquement n'est-il qu'un froid calculateur en avance sur son temps ? A y regarder de plus près, Pupkin dont le calme et la détermination sont à toute épreuve, semble avoir patiemment calculé son affaire, manipulant sa collègue groupie fortunée (Sandra Bernhard génialement hystérique) et aussi Jerry, comique à l'ancienne qui n'a visiblement pas intégré le rapport au public qui se modifie à grande vitesse dans les années 80. Cette thèse semble être accréditée par les rêves de Rupert qui montrent bien qu'à ses yeux Jerry n'est qu'un marchepied vers la gloire. Quand la collaboratrice de Jerry (sublime Shelley Hack) lui conseille de faire ses armes en passant par le circuit traditionnel mais très aléatoire des petits cabarets, Rupert n'en n'a cure, connaissant un moyen beaucoup plus efficace et rapide de rejoindre son héros sur le devant de la scène. Scorsese a longtemps hésité à porter à l'écran le scénario de Paul D Zimmerman qui lui avait été proposé au début des années 70 et qui échouera un temps à Milos Forman. Il faudra la détermination de Robert De Niro très sensibilisé au sujet pour que le réalisateur devenu davantage concerné par les revers de la célébrité se saisisse de l'affaire. Pupkin à l'image de Travis Bickle est certes un marginal vivant encore chez sa mère, conservant ses rites et manies d'adolescent mais son statut semble transitoire comme s'il était en couveuse, attendant l'heure propice pour enfin basculer dans sa vie d'homme. Il concentre sur sa seule personne les angoisses des deux complices désormais livrés aux affres de la vie sous les sunlights qui vous condamne à l'isolement sous peine de devenir la proie de tous les Rupert Pupkin qui arpentent les rues. John Lennon à l'époque du tournage venait d'être assassiné par Martin David Chapman (1980) et Jodie Foster l'actrice de "Taxi Driver" avait été harcelée de longs mois par John Warnock Hinckley Jr. l'auteur de la tentative d'assassinat sur le président Reagan (1981). Dans un tel contexte on peut comprendre le regain d'intérêt de Scorsese pour le sujet mais aussi y déceler la raison de la relative violence émanant de Pupkin, le réalisateur ne souhaitant sans doute pas susciter davantage de vocations criminelles. Il n'empêche que sous ses airs de gentille comédie un peu moqueuse, "The king of comedy" reste encore aujourd'hui un des films les plus troublants de son auteur. A voir pour mieux comprendre la transformation de nos sociétés occidentales où l'image est devenue une raison d'être mais aussi pour voir Jerry Lewis et De Niro à leur meilleur, jouer à front renversé.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2009
    Cinquième participation pour Robert De Niro (sur les huit), dans lequel on le retrouve grimé en humoriste méconnu qui décide d’enlever le présentateur vedette d’un show télévisé afin de pouvoir faire son numéro devant les caméra (en échange de sa libération) !
    Finis les rôles de mafioso ou de macho, cette fois-ci, il campe un américain lambda (en apparence) mais qui en réalité, cache de graves troubles de la personnalité. Il s’imagine être célèbre, être ami avec un très grand présentateur télé, avoir du talent, il ne va reculer devant rien pour parvenir à ses fins, c’est à dire, être célèbre !
    Son personnage est à la fois mystérieux et persévérant, vivant toujours chez sa mère (alors qu’il a la trentaine), il est aussi mégalomane, virulent ou sympathique par moment, Robert De Niro campe un personnage qui à la capacité d’endosser diverses personnalités, toutes plus marquantes les unes que les autres.
    Le scénario est brillant et la composition de la distribution parfaite, aux côtés de Jerry Lewis & Sandra Bernhard.
    Une œuvre remarquable de la part de Martin Scorsese, on regrette qu’à l’époque de sa sortie, elle n’ait pas rencontrée le public espéré (le film fut un échec cuisant) !
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2018
    Au début on se demande vraiment dans quoi on s'embarque, ça paraît lourd, facile, dérangeant, bavard, puis au fur et à mesure que le film s'installe on se rend compte qu'on est en train de visionner un chef d'œuvre d'une richesse extraordinaire. Le film fait preuve d'un cynisme assez réjouissant qu'on avait plutôt l'habitude de voir dans les comédies italiennes. Sauf que là ce n'est pas vraiment une comédie (même si certains passages sont burlesques) mais une vision de ce que la "société du spectacle" (je n'aime pas ce terme) peut faire d'un individu, en l'occurrence deux cas, celui de De Niro où le désir de paraître le rend schizophrène et celui de Sandra Bernhard embarquée dans une logique fétichiste et sexuelle qu'elle est incapable de contrôler. Il est d'ailleurs assez pathétique que le spectateur puisse jouir de la situation dans laquelle de Niro se met, alors qu'en fait c'est assez triste. Quelques mots sur la distribution, en un mot c'est un sans-faute, De Niro est parfait, Jerry Lewis extraordinaire, époustouflant. Sandra Bernhard complètement déjantée (entre la scène du pull-over et celle où elle est à deux doigt de spoiler: violer Jerry Lewis
    , qu'elle actrice !) Quant à Diahnne Abbott (Madame de Niro à l'époque) son rôle est bien plus effacé, mais quelle belle femme ! Plusieurs scènes sont cultes, l'ouverture, le kidnapping, bien sûr, Lewis marchant dans les rues, mais le must reste la scène dans la maison de campagne de Lewis, où les acteurs n'en peuvent plus tellement c'est bien joué ! On lit çà et là que la réalisation est peu inventive ! Je conseille à ceux qui le pensent d'observer comment Scorsese traite la scène où De Niro est poursuivi dans les couloirs de la maison de production, tout simplement génial. Je m'attendais à un petit film un peu sympa, j'ai vu un chef d'œuvre.
    MoviesGeek
    MoviesGeek

    8 abonnés 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2011
    Certainement pas le meilleur film de Scorcese, et loin d'être celui de DeNiro, "La valse des pantins" reste un film agréable, surtout grâce à un Robert DeNiro étonnant dans un personnage à mille lieux de ses rôles habituels.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2011
    Juste après le film poil à gratter de Spielberg avec "1941", paf voici celui qui peut prétendre au même titre pour la filmo de Scorsese. Ici pas d'audace technique comme nous a souvent habitué le réalisateur, qui là se montre vraiment très discret niveau mise en scène, mais qui est largement contrebalancé par la très grande audace de son sujet et surtout de son traitement. Martin Scorsese réalise une oeuvre très sardonique sur la célébrité et la fascination, et inévitablement la surestimation, qu'elle exerce en opposant deux acteurs au sommet de l'art. Robert De Niro, totalement à l'aise dans le rôle d'un comique loser qui en dépit de, ou grâce à, son apparente bonhomie réussit pourtant à mettre encore plus mal à l'aise que son personnage de Bickle Travis dans "Taxi Driver". Face à lui, Jerry Lewis assume courageusement le rôle d'une grande vedette comique misanthrope et colérique, à qui il a peut-être ressemblé, et fait montre d'un très grand talent dramatique dans ses scènes. L'ironie comme quoi le comique loser fait plus rire que la vedette comique est très bien soulignée. Sandra Bernhard, en furie nympho, complète parfaitement la distribution. Une oeuvre au vitriol qui s'assume donc pleinement et c'est tant mieux.
    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2008
    Quand on pense a Scorsese, La Valse des Pantins n’est pas le premier film qui nous vient a l’esprit. Même chose quand c’est le nom de Robert de Niro qui nous est cité. Et c’est bien dommage car Scorsese dans ce film très peu connu exploite un thème qu’il n’a peu, pour ainsi dire jamais, développé, la comédie. Comédie certes mais sombre. De Niro est excellent dans ce rôle de paumé, prêt a tout pour réaliser son rêve, être la star d’un jour. La Valse des Pantins est drôle, amère et a voir.
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Présenté en competition au Festival de Cannes en 1983,The King of comedy est un des flops commerciaux les plus retentissants pour Scorsese.C'est pourtant à mes yeux un Chef d'Oeuvre denoncant les idées de l'American Dream où les frustrations se traduisent par la violence.Violence graduelle traduite dans le film à travers le personnage de Rupert Pupkin,Robert DeNiro qui cassait son image de macho et d'homme violent pour la première fois de sa carrière.Ce film est donc une etape essentielle dans sa carrière.Jerry Lewis dans son premier role dramatique est tout aussi bon,incroyable de sobriété,ce qui ne l'emèche pas d'etre très drole.Dénoncant à la fois le show-business,le pouvoir de la télévision,le fanatisme,Scorsese réalise un film qui sous ses allures de comédies,est un veritable pamphlet.Chef d'Oeuvre.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2014
    Dans la lignée des films les plus méconnus de Martin Scorsese, voici "La Valse des pantins", l'histoire de Rupert Pupkin, un homme qui veut devenir comique et qui rêve de participer à l'émission de son idole, Jerry Langford. Avec cette comédie cynique et grinçante, le cinéaste pose un regard implacable sur la célébrité, ses conséquences et ses influences sur les autres personnes. Pour Pupkin, mieux vaut être le roi d'un soir plutôt que d'être un minable toute sa vie et c'est pour cela qu'il ne va pas hésiter à kidnapper son idole pour arriver à ses fins. Dans un rôle aussi drôle qu'effrayant, Robert De Niro s'en sort à merveille face à un Jerry Lewis très convaincant dans son premier rôle dramatique. Satire qui oscille toujours entre le rire et les frissons, "La Valse des pantins" se range aisément aux côtés des grands films mésestimés de son réalisateur, entre "A tombeau ouvert" et "After Hours".
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2009
    Scorcese se lance dans la comédie acide où le monde cruel du show business est saigné à blanc sans vergogne; et c'est plutôt une réussite notamment grâce à la grande performance de Robert de Niro en personnage pathétique complètement schizophrène qui persuadé de son talent est aussi persuadé que Jerry Lewis : "the king of comedy", a vu en lui son fils spirituel. S'ensuit une inévitable dégringolade dans la mythomanie extrème qui le poussera aux actes les plus fous. Une comédie intelligente parfois grinçante mais convaincante.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2012
    C’est une vision très cynique que nous donne ici Martin Scorsese du show-bizness et des abus auxquels peut pousser le rêve suscité par le star-system. Ce film surprenant, dont l’échec commercial fut vraiment injustifié, se base sur le malaise existentiel du personnage de Rupert Pupkin, joliment mis en avant par la mise en scène alternant scènes réelles et fantasmatiques ainsi que sur un face-à-face entre deux acteurs mythiques. D’un coté, Jerry Lewis est génial en interprétant une star de la comédie désabusé et harcelé par ses admirateurs (un rôle de composition?) et, de l’autre, Robert De Niro est éblouissant dans ce rôle littéralement tragicomique du fan violemment excentrique en quête de la reconnaissance du public malgré son manque de talent.
    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Après "Mean Street", "New York, New York" et "Taxi Driver" Martins Scorsese enchaine les collaborations mythiques avec Robert De Niro, qu'il s'agisse de "Casino", "Les Affranchis" ou "Raging Bull", des films qu'on ne présente plus, mais après son chef d'oeuvre coup de poing sur la boxe le couple le plus célèbre du cinéma américain aura enchainé avec "La Valse des Pantins", injustement oublié et qui se démarque admirablement du lot.

    Ici point de violence esthétisée, ni d'éjaculation de sang, "La Valse des Pantins" suit juste un comédien au nom attachant qu'est Rupert Pupkin (Robert de Niro), obsédé par la célébrité et qui veut à tout prix participer au "Jerry Langford Show", il va donc commencer à harceler le présentateur de l'émission (Jerry Lewis) jusqu'à le prendre en otage.

    Outre le fait que Jerry Lewis trouve son premier rôle dramatique "La Valse des Pantins" offre surtout une critique de l'obsession humaine pour la célébrité et la reconnaissance de sa personne, emmenant le tout dans une comédie burlesque et cruelle qui explore la société du spectacle et le harcèlement médiatique que le héros va prendre pour un jeu. Scorsese, ultra féroce explose ici tout ce qui fait le charme de son cinéma, légèreté, second degré et talent et une grande pertinence.
    Rupert Pupkin n'est qu'un hurluberlu parmi tant d'autres et ne semble pas se rendre compte qu'il s'attaque à quelque chose de sérieux et se donne sans cesse à des drôles de quiproquos autant improbables que jubilatoires, mais finalement, est-ce que Pupkin a du talent ? La question qui rend probablement le film aussi grand. Car finalement Pupkin ne connait de la célébrité qu'une illusion et ne se rend meme pas compte de ses actes criminels. Pratiquement à la meme hauteur que "Taxi Driver", "La Valse des Pantins" offre un aperçu noir et tragique de la solitude de l'homme moderne, de sa naïveté et sa raison perdue qui conduit au drame.

    Scorsese et De Niro forment donc un duo de génie comme rarement ils l'auront fait dans une comédie sociale et paranoïaque absolument magistrale. Un drame de l'image pétillant et névrosé.
    shmifmuf
    shmifmuf

    155 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2013
    A première vue différent par son sujet des autres films de Scorcese, "La valse des pantins" est au contraire emblématique du réalisateur par son personnage principal totalement obsessionnel capable de tout pour arriver à ses fins.
    Faussement léger, ce film véhicule un malaise qui va crescendo à mesure que l'affrontement psychologique entre De Niro (exceptionnel) et Jerry Lewis s'intensifie.
    ElAurens
    ElAurens

    61 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2011
    Je me demande bien pourquoi ce film a connu un échec commercial à sa sortie, j’en ai vu quelques-unes des œuvres de Martin Scorsese et cette valse des pantins est un de ses films qui m’a le plus plu, j‘ai adoré. De Niro est formidable dans son personnage de looser, on compatit beaucoup pour lui dans la première partie du film, il montre une fois de plus pourquoi il est considéré (à juste titre) comme un des plus grands acteurs de l’histoire du cinéma. J’ai trouvé l’histoire géniale et intéressante, on sourit beaucoup, aucune longueur, un très beau final, en gros un excellent film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Avec La valse des pantins, film assez méconnu de son auteur, Martin Scorsese livre une vraie satire sociale questionnant notre rapport aux stars, et nos désirs de célébrité, à travers des personnages excessifs, fous, effrayants et risibles. Robert De Niro et Jerry Lewis livrent tous deux d'excellentes prestations, sans compter le fait que Scorsese, en brouillant habilement les frontières entre fantasmes et réalité, donne au film plusieurs clés de lecture. Pour finir, l'esthétique du film est assez sympathique : colorée et assez kitch.
    Un film sympathique et bien rythmé, qui fait réfléchir. À voir.
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