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    La Maison du diable
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    133 critiques spectateurs

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    amonavis
    amonavis

    3 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mars 2024
    Je ne m'attendais pas à pareil naufrage.
    à aucun moment je n'ai eu peur bien sûr il faut quand même le préciser, mais aussi à aucun moment je ne suis rentré dans ce film, à aucun moment je n'ai été, ne serait-ce qu'un tout petit peu tendu. ce film est parfaitement ridicule les mimiques des acteurs et surtout de l'actrice principale sont risibles, le film lui-même est risible d'ailleurs.je pourrais passer du temps mais j'ai pas de temps à perdre sur chaque personnage à quel point il n'est pas réaliste, logique.
    Les réactions des personnages sont irréels et ça n'a pas l'air du tout d'être intentionnel. Je commence à être habitué aux films "Intouchables" encensés par beaucoup de gens comme étant des "classiques" , mais là vraiment c'est pathétique c'est risible c'est nul c'est mauvais.Attention attention messieurs dames préparez-vous pour le grand spectacle! des portes qui claquent en veux-tu en voilà ! préparez-vous pour le grand suspense! vont-ils tomber de l'escalier? préparez-vous pour les grands questionnements! mais qu'est-il arrivé à l'épouse du professeur? elle a disparu mais ça n'a pas l'air de trop l'inquiéter? Comment ce fait-ce? Un problème de scénario peut être?!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 028 abonnés 4 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2024
    Robert Wise réalisateur qui à l’image de Richard Fleischer demeure un peu méconnu, fait partie des 18 cinéastes qui au cours de leur carrière ont reçu deux Oscars du meilleur réalisateur. À ses côtés Billy Wilder, Frank Borzage, Joseph L. Mankiewicz, David Lean Clint Eastwood ou Steven Spielberg. Une carrière qui s’étend sur 49 ans et 39 films réalisés. Connu pour son éclectisme qui lui a permis de briller aussi bien dans le film noir, la science-fiction, le péplum, le drame, la comédie, le film catastrophe, le western comme dans le film d’épouvante avec « Audrey Rose » (1977 ou « La maison du diable » qui nous occupe ici. En 1962, Robert Wise qui a lu le roman de l’écrivaine spécialisée dans le fantastique, Shirley Jackson, « The Haunting of Hill House » paru en 1959, le fait lire à Nelson Gidding qui a écrit quatre ans plus tôt « Je veux vivre ! » qui a valu un Oscar de la meilleure actrice à Susan Hayward. Durant six mois Gidding rédige le scénario alors que Wise met la dernière main à « West Side Story ». Le réalisateur approche United Artists qui montre assez peu d’intérêt pour le projet. Finalement la MGM s’engage mais en accordant à Wise un budget limité à un million de dollars. Celui-ci comprend dès lors très vite qu’il lui faut délocaliser le tournage en Angleterre où des conditions fiscales très avantageuses sont accordées aux sociétés de production étrangères venant tourner sur place. Le scénario écrit par Gidding s’écarte quelque peu de l’aspect fantastique du roman pour l’axer sur le caractère névrotique des deux personnages féminins notamment celui d’Eleanor Lance qui sera interprété par Julie Harris après que Susan Hayward a renoncé à apparaître dans le film. Cette vision reçoit l’assentiment de Shirley Jackson après que les deux hommes soient venus lui rendre visite à North Bennington dans le Vermont. Le tournage commence le 1er octobre 1962. La coïncidence veut qu’au même moment Julie Harris spoiler: souffre elle-même d’une grave dépression qui la voit très peu communiquer avec ses partenaires. Malgré un recours parcimonieux aux effets spéciaux essentiellement sonores, Robert Wise parvient à rendre parfaitement la sensation de claustrophobie qui oppresse à différents degrés les quatre protagonistes dont les deux femmes recrutées à dessein par un professeur en parapsychologie
    cherchant à démontrer la réalité de la survivance de certains esprits après la mort. Les deux jeunes femmes en question interprétées par Julie Harris et Claire Bloom déjà sujettes chacune à une très forte émotivité vont être très réceptives à l’ambiance spectrale qui règne dans le vieux manoir. Eleanor (Julie Harris), en rupture affective visiblement spoiler: incapable d’assumer jusque-là une vie autonome aussi bien matérielle que sexuelle va projeter toutes ses frustrations sur la maison et le professeur Markway (Richard Johnson) avec lequel elle va nouer une sorte de relation d’ordre psychanalytique changeant très vite de nature
    . Robert Wise via la voix-off d’Eleanor qui explicite les tourments de sa psyché orchestre magnifiquement la tension que la jeune femme distille autour d’elle, contaminant par ses déclarations et ses perturbations sensorielles celle des trois autres. C’est essentiellement par le bruitage (grincements, craquements, chuchotements, ricanements, cris d’enfants, clefs tournant dans une serrure…) que l’angoisse saisit le spectateur qui ne sait plus très bien spoiler: si la maison est réellement la proie de phénomènes paranormaux ou si c’est le caractère hautement sensible d’Eleanor au bord de l’hystérie qui emmène sur la voie du délire
    avec un environnement d’emblée réceptif. Sans doute chacun se nourrit de l’autre pour un résultat remarquable d’étrangeté qui démontre que l’angoisse est une sensation profondément humaine qui n’a parfois besoin que d’un environnement favorable pour prendre des dimensions paroxystiques. C’est manifestement le cas avec cette « Maison du diable » qui reste encore aujourd’hui une référence seulement égalée dans son domaine très spécifique par « les Innocents » de Jack Clayton en 1961 et surtout par le sublime et envoûtant « Les autres » d’Alejandro Amenabar sorti sur les écrans en 2001.
    Iggy bebs
    Iggy bebs

    5 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2023
    chef d œuvre du cinéma d epouvante, un noir et blanc superbe, un grand réalisateur injustement reconnu et pourtant , robert wise est un immense réalisateur.
    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2023
    Jouant sur l'implicite ce thriller fantastique use d'effets sonores très désuets, emphatiques, à l'instar de l'interprétation de Julie Harris, agaçante. Cependant le procédé des voix-off augmente la pertinence psychologique de l'héroïne à laquelle Claire Bloom offre un pertinent miroir équivoque. L'atmosphère glauque s'incarne parfaitement dans le prologue ou les réactions malaisantes des domestiques mais pâtit d'un rythme inégal alourdi par de nombreux dialogues. Avènement d'un genre devenu depuis prolifique le récit ne parvient plus à effrayer (malgré une dernière partie très nerveuse) mais impose des codes que la réalisation souligne habilement. Une curiosité de cinéphile.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2023
    Robert Wise est l'auteur d'une filmographie qui comporte plusieurs grands films, même s'il ne fût reconnu comme un auteur de grande importance que tardivement par la critique hexagonale .

    " haunted" appartient au film de genre ( l'épouvante) et bénéficie d'une bonne réputation qui ne s'est pas démentie avec les années.

    Malgré ses évidentes qualités, il ne réserve pourtant pas beaucoup de surprises et si l'ambiance inquietante est très bien rendue, il laisse selon moi, un petit arrière-goût de déception.

    Particulièrement bien filmé et mis en scène, le casting est aussi à la hauteur, on peut lui reprocher sans doute, l'absence de scènes spectaculaires.

    Dans un registre voisin " Rendez-vous avec la peur" de Jacques Tourneur est nettement plus accompli.
    Alain D.
    Alain D.

    508 abonnés 3 214 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2023
    Un belle réalisation en N&B de Robert Wise. Ce film n'est pas à classer dans le genre Épouvante ou Horreur mais plutôt dans celui du Fantastique. Sans effets spéciaux extraordinaires mais avec des artifices simples comme la lumière et les bruitages, Robert Wise arrive à maintenir une grande tension chez le spectateur. Mme si le scénario de Nelson Gidding ne transcende pas l'ensemble de l'histoire, les situations sont bien exploitées avec les comédiens comme la belle Claire Bloom et le fantastique duo formé par Julie Harris dans le rôle central de Eleanor Lance et Richard Johnson dans celui du Dr. John Markway.
    Le pitch : Luke Sanderson jeune héritier d'un manoir en Nouvelle Angleterre se rend sur place avec trois spécialistes en phénomènes surnaturels pour observer et étudier les faits dans ce Castel soi-disant hanté.
    Saintenoy Samuel
    Saintenoy Samuel

    3 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2023
    "La Maison du Diable" a le mérite de continuer à faire son petit effet bien des décénnies après sa sortie là ou bon nombre d'autres films du même genre n'ont pas résister à l'épreuve du temps. Et c'est en grande partie grâce à la réalisation de Robert Wise qui joue subtilement sur la suggestion de la peur graçe une utilisation de plans hors champs, de sons, de mouvements de caméra qui crée un climat d'angoisse saisissant ! Le jeu de Julie Harris est remarquable également, on croit vraiment qu'elle fini par perdre la raison.. Un très bon classique d'épouvante !
    MARC MAZ
    MARC MAZ

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2023
    film genial ..il fait peur sans aucune violence ...que des bons acteurs...du bon noir et blanc...
    un film a voir et a revoir....
    RED JOHN
    RED JOHN

    13 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2021
    Eleanor, une jeune femme dépressive, se rend dans un manoir isolé afin de participer à une expérience de parapsychologie dirigée par le professeur Makway. Il apparaît bientôt que le manoir est hanté...La réalisation magistrale de Robert Wise et l'étrangeté onirique du manoir (qui évoque certains tableaux surréalistes) procurent tout au long du film une sensation indicible _ mélange d'anxiété et d'émerveillement. Julie Harris incarne à la perfection Eleanor, femme psychologiquement fragile et dévorée par ses démons intérieurs, mais qui suscite une grande empathie. D'un bout à l'autre, "La maison du diable" (1963) baigne dans une atmosphère mystérieuse et totalement envoûtante, digne des meilleurs contes d'Edgar Allan Poe. Un chef-d'œuvre absolu et intemporel.
    jerome s.
    jerome s.

    1 abonné 82 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2021
    Un film a l'esthétique millimétré, chaque plan est un tableau signifiant la folie et l'isolement. Ce manoir à l'architecture labyrinthique est trop détaillé en terme d'histoire et de forme. Le manoir est vivant. Certain plan nous indique son point de vue.
    Les acteurs sont dans le juste sans dériver dans l'absurde. Le problème que j'ai avec ce film c'est les plans trop millimétré tout est censé nous faire refléter la complexité et la lugubritée du lieu mais c'est trop appuyé trop esthétique. C'est un prédécesseur de shinning mais en plus ridicule de part l'écriture des personnages et son style vieillot entre la personnage principal qui cède a la panique par des monologues intérieurs qui sont là pour exprimer une certaine instabilité mais qui manque tellement de subtilité à base de "cette maison me lance un dernier avertissement pour que je parte.", "je suis ici chez moi" et d'autres. Mais je retiens de positif son esthétique bien que trop belle et qui en fait trop, l'architecture du bâtiment très complexe et qui semble étrangère à nos yeux, ainsi que ses effets sonores ou encore ces jeux d'acteurs qui sont pas mal pour un film pareille elle reste à leur place, créé une ambiance lugubre et sordide.
    STRANGELines
    STRANGELines

    13 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2021
    "La maison du diable", film éponyme du roman "The Haunting Of Hill House" de Shirley Jackson, et réalisé par Robert Wise : est une source intarissable qui a inspiré et continue d'inspirer bon nombre de jeunes cinéastes contemporains du genre (James Wan, David F. Sandberg, Ari Aster (actuellement le meilleur de sa génération) avec sa lecture authentique du surnaturel, et j'en passe).
    On plonge en plain pieds dans les prémices conceptuelles qui vont plus tard instituer les fondements à la génération de l'épouvante classique, et où Robert Wise animé d'un savoir-faire inné nous livre une des performances les plus remarquables dans l'histoire du cinéma d'horreur.
    En jouant sur certains mécanismes déjà instaurés : il démontre brillamment que la terreur est d'abords une réalité psychologique (existentielle) qui trouve sa quintessence dans le trauma psychique - que son personnage central Eleanor (Julie Harris) arrivera à porter jusqu'au-boutiste, tout en montrant subtilement comment le vécu des événements paranormaux devient à un moment donné un élément cathartique crucial aux blessures psychiques de son personnage hanté par les fantômes du passé.
    Acidus
    Acidus

    635 abonnés 3 662 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    Durant sa longue carrière de cinéaste, Robert Wise a touché à tous les genres et même au cinéma d'épouvante comme le prouve "The Haunting". Bien entendu, ce long métrage date de 1963 et ses ficelles scénaristiques paraissent aujourd'hui grossières et son aspect effrayant peu efficace. Pourtant, "The Haunting" est réussi et conserve son côté sombre. Pourtant, Wise prend des risques en choisissant le noir et blanc et épurant son film de tout artifice visuel. L'ambiance se crée essentiellement par les prises de vues et les effets sonores ainsi que la musique. "The Haunting" a finalement bien vieilli et reste un classique du cinéma fantastique.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    29 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    Dans l'ancien temps, quand le cinéma était encore en noir et blanc et qu'on n'avait pas d'effets spéciaux digitaux sous la main, pour faire un film de fantomes il fallait 2 choses toutes betes qu'on oublie de plus en plus au profit du "plein les yeux" : une ambiance et une histoire. "La maison du diable" posséde tout cela avec en prime un chateau hanté beaucoup plus proche des "hauts de hurlevent" que du palais de "Sissi impératrice". A chaque minute je me suis demandé ce qui allait se passer la minute suivante. Alors bien sur ceux qui ont été élevés aux films d'horreurs industriels pour ados prépubéres vont peut être avoir du mal car il y a peu d'action et il y a des dialogues. C'est également une différence notable avec les productions de genre actuelles, ce film de fantomes s'adresse avant tout à des adultes, ça n'a l'air de rien mais c'est énorme. Pus d'un demi siècle a passé depuis sa sortie mais tout ce temps a donné à "la maison du diable" une qualité supplémentaire : un charme irrésistible.... 4.5 / 5
    luthiel
    luthiel

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Sans doute le premier et le plus marquant film d'horreur que j'ai vu. Et l'un des plus réussis. Musique et ambiance musicales savamment dosées, personnage principal (Nell) en permanence sur le fil du rasoir et à fleur de peau, jusqu'au Castel lui-même, où se passe l'intrigue, qui est un personnage à part entière... Alors, le Castel de Hugh Crain, maison hantée ou pas hantée?
    OUI, il s'y passe quand même des choses inexpliquées bien flippantes spoiler: (coups portés aux mûrs, pièces glacées, sons inquiétants et graffitis incongrus sur les murs... le clou étant la main froide inconnue qui étreint celle de l'héroïne sur fond de rire dément)...

    Et avec une économie d'effets spéciaux propre à l'époque.
    L'héroïne attire ce surnaturel puisqu spoiler: 'on peut mettre sa mère décédée et handicapée en parallèle avec la dernière occupante du château, l'une comme l'autre ayant fini leurs vies en frappant au mur pour appeler de l'aide...

    Ma critique arrive après des centaines d'autres et je trouve les différents points de vue intéressants, y compris l'idée que Nell pourrait en réalité être victime d'une sorte de complot. Je ne partage pas ce point de vue mais c'est une théorie valable.

    J'ai trouvé l'histoire originale trahie par le remake de 1999, qui n'en avait pas gardé l'esprit ni l'atmosphère. Donc pour moi le secondl est oubliable, à moins éventuellement qu'on ait vu la version de 1999 sans avoir vu celle de 1963.
    Le 1er Conjuring (sauf sur sa fin) et, dans une certaine mesure, Annabelle 1, sans arriver à son niveau, essaient me semble t'il de reprendre le flambeau de ce type de film en instillant l'horreur avec le moins d'effets spéciaux possibles.
    Un incontournable classique à mon sens, qui nous rappelle que la source de l'horreur est également cérébrale.
    Denis L.
    Denis L.

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 août 2019
    Je connais ce film depuis une bonne trentaine d'années. j'ai beau le rerevoir, je ne ressens rien. Il ne m'a jamais inspiré le moindre frisson. Je l'ai toujours trouvé lourd, maladroit. Je me rends compte aujourd'hui qu'il vieillit mal.
    Les acteurs sonnent juste, notamment Théo, mais le tout ne fonctionne pas du tout sur moi.
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