Avis : Election 2 - Page 5

La suite d’Election s’avère encore plus réussie, plus rythmée, plus sombre, plus violente, plus profonde aussi que le précédent. Ce nouvel opus s’attarde sur la fin d’une ère (départ des britannique et annexion par la Chine de Hong-Kong) et le début d’une nouvelle. Même si Johnny To emprunte volontairement ou non, des idées aux pionniers du genre comme Coppola ou Scorcese, il nous gratifie d’un très bon film qui ne laissera personne insensible.

Bon film asiatique du genre, comme souvent. J'ai adoré le style et le scénario qui nous en apprend même sur le premier volet d'Election. Le milieu est impitoyable et on se laisse totalement prendre par l'intensité du film. Dans le genre tuerie en série, c'est assez efficace, mais c'est tout... je le déconseille aux âmes sensibles, une scène est à vous dégoûter à vie de la viande hachée.

Élection 2, est dans la même veine que le premier. Il est juste un peu plus rythmé avec plus de violence. Mais bon c'est presque une quasi copie. Les membres de la triade se battent à l'ancienne (machette, hachoir..). Et les personnages sont quasiment les mêmes avec un dénouement identique au premier. Il n'y a donc pas d'innovation, c'est ce que je regrette. Après c'est bien filmé avec une bonne mise en scène.

Plus dense mais moins flamboyant que le 1er opus, Election 2 est tout aussi abouti, plus clair mais pas moins complexe; il nous donne encore une fois à voir le visage de la corruption et sa cruauté inhérente.

Suite d"election 1 et pour moi un ton en dessous du premier . Memes personnages meme election 2 ans plus tard et comme pressenti le sortant voudrait bien rempiler ce qui entraine les difficultés qu'on imagine . Une scene de violence hallucinante vers la fin du film pour retourner les hommes d'un rival à l'election . Neanmoins un film agreable .

Véritable leçon de mise en scène élégante, vive, coupante, stylisée, inventive, toute en ellipses, saccades, accélérations et dilatation du temps. Mais Election 2 ne se contente pas d’être un exercice formel virtuose, il raconte aussi comment le nouveau capitalisme chinois noue des alliances avec la mafia hongkongaise. Aux ombres et lumières de la mise en scène correspondent les trafics opaques des nouveaux lieux de pouvoir chinois.

Tout a fait insupportable du début à la fin et j'aurais du quitter la salle. Outre que le son est si fort (salle UGC bercy) qu'il nous perce les oreilles, la violence est filmée sans jugement et de façon esthétique. L'histoire est fort ennuyeuse. A fuir.

Si le premier volet était déjà de très haut niveau, le second passe encore un cran supérieur : comme lors d'une dégustation de grands vins, on monte en puissance et en matière.
Une fois de plus magistralement mis en scène et interprété, la sobriété de la réalisation reste de rigueur pour appuyer un réalisme et une violence rarement aussi vrais. Sans surenchère ni bruitage surdimensionné et inutile, Johnnie To fait dans le film noir à dimension humaine et au machiavélisme redoutable, nous offrant une nouvelle fois un final inoubliable, de très au vol.
Un ton au-dessus d'Election 1, flirtant déjà avec l'excellence, Election 2 est donc un CHEF-D'OEUVRE.

Dans Election 2, tout prend de l’ampleur : les éléments déjà très réussis du premier opus comme celui qui lui faisait défaut, la trame principale. Ici elle devient puissante, Johnnie To semble vouloir réécrire Le Parrain à la sauce orientale et je fus soufflé de voir que le bougre était en train de réussir. Ainsi quelle surprise après le grand spectacle et la fin prometteuse auxquels j'ai assisté de me voir refuser un Election 3. Un goût d’inachevé donc, mais le film en lui-même est grand.

Après un "Election 1" de haute volée, Johnnie To retrouve les survivants du premier opus pour un "Election 2" largement aussi bon. Ici, le rôle principal est tenu par le charismatique Louis Koo qui n'était que le troisième rôle dans le premier volet et ce changement participe à la réussite du second car cela évite la redite. Toujours aussi maîtrisées, la narration et la mise en scène complètent le plaisir du spectateur, surtout qu'ici, Johnnie To en rajoute dans l'action et la violence. Aussi recommandable que le premier!!

Après le premier volet, apre, mais parfois un peu confus, voici la seconde partie de cette saga, censée se dérouler 2 ans plus tard. L'histoire est semble-t-il plus limpide, mais aussi beaucoup plus violente. La scène des chiens est, à cet égard, à la limite du soutenable, et l'on comprend particulièrement le personnage qui vomit devant un tel carnage. Cette scène souligne également la cruauté de personnages à l'apparence policée, qui en fait ne veulent qu'une chose: le pouvoir, et sont prêts à tout pour le garder, ou y parvenir. Il est également intéressant de voir la collusion entre les triades et la police chinoise, qui tire finalement les marrons du feu après les affrontements entre bandits, et qui place à la tête de la triade l'homme qu'elle juge le plus capable d'éviter les massacres inutiles . Un film dur, donc, violent, sans concessions, réalisé avec maestria, et sans qu'y soit tiré un coup de feu... En tout cas, un choc, et une belle réussite. Et une suite??? Faudra-t-il attendre 20 ans, pour que grandisse l'"héritier" annoncé lors de la dernière scène, ou 2 ans , pour assister à une nouvelle élection (Le "motard" pourrait alors avoir toutes les chances de s'opposer au parrain nommé)?

meilleur que le premier!!!

Election 2 reprend les mêmes qualités que sont ainé,le tout encore un cran au dessus,du grand art.Un must en matiére de polar.

Film sans consession de Jonnhy To, le premier était plutôt bon, celui-ci m'a complètement enthousiasmé. Rien n'est laissé au hasard dans cette suite, le nouveau candidat est très subtile (personnage secondaire dans le 1, il passe ici au premier plan),Jimmy préférant faire des affaires dans la légalité se voit d'une certaine façon forcé par le gouvernement chinois de se présenter aux éléctions du clan Wo Sing pour les deux prochaines années et pouvoir avoir l'accès définitif du marché chinois par son gouvernement.L'ironie du sort veut qu'il devienne d'abord le parrain du crime pour pouvoir accèder à la vie normale. Sa prospérité en fait un candidat idéal d'après les anciens du clan mais Lok Parrain actuel ne le voit pas de la même manière car il a d'autres projets comme de se représenter... La violence du film est crescendo, et lorsque l'on voit que Jimmy n'a pas d'autre choix que d'utilisé celle-ci ,ça en devient très pertinent, le climax du chenil en est vraiment marquant : le passage de la sérénité de Jimmy qui est d'abord spectateur de cette violence pour ensuite prendre les choses en main de façon beaucoup plus radicale (un fond de musique classique effaçant toutes traces de sons diégétiques) restera gravé dans les esprits de part sa spontanéïté et sa violence presque insoutenable.On est tous le chien en laisse de quelqu'un comme le montre cette scène et Jimmy semble avoir trouver finalement plus fort que lui en apprenant qu'il s'est fait berner par les autorités chinoises qui ont besoins de lui comme parrain définitif pour préserver les rues du crime en sachant très bien que Jimmy cherche avant tout à éviter les violences sauf si on l'y oblige...L'attente d'un enfant en sachant que le régime du Wo Sing se voit changer de force par chantage du gouvernement chinois et que les élections doivent être arrêtées pour donner place à une monarchie du pouvoir de la triade en est encore plus douloureuse pour Jimmy. Vivement un 3 (avec qui sait, le motard en parrain.)

Je suis partie avant la fin tant la violence est forte et inutile. C'est incompréhensible l'enthousiasme des critiques de la presse. Il vaut mieux retourner voir "Old boy".