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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 janvier 2009
Il est fort dommage que le scénario lâche complètement le spectateur au fur et à mesure, jusqu'à devenir sans intérêt. Les personnages sont cependant assez plaisants mais ne soutiennent pas une histoire qui avait pourtant le potentiel pour faire un bon film.
Olivier Assayas sait filmer, on est contetn pour lui! Mais un film ne se limite pas à la qualité des plans! Il faut savoir narrer, donner du rythme à l'histoire, une profondeur aux personnages! Or l'Heur d'été oublie tout ça! On tombe dans une plate, lente et surtout très ennuyeuse histoire familiale. Que penser de cette famille, si ce n'est qu'elle est à des années lumières d'une famille normale! Les enfants travaillent presque tous à l'étranger, ou on fait HEC! C'est plutôt la famille bobo-intello rive gauche à Paris. Assayas veut toucher le spectateurs avec des personnages qui évoquent pour la majorité des gens un univers élitiste qui se chercher un souffle de légèreté! Le début peut aller où l'on retrouve tout les clichés de cette famille censsée être moderne! Mais plus on avance plus on se rend compte qu'on est tombé dans un désert! La scène de présentation des meubles au président du musée d'Orsay est si mal jouée, qu'on dirait une pièce de théâtre de collégiens! Et puis la cerise sur le gateau, c'est cette fête d'adolescents, que nous a mis dans, un manque d'inspiration total, Assayas, à la fin de son film! Comme si il conduisait lui-même son navire contre les recifs!
D'Olivier Assayas j'avais vu Doubles Vies que j'avais trouvé complètement raté et plus récemment Clouds of Sils Maria que j'avais bien aimé. Et bien ce nouveau film (nouveau pour moi) sera mon préféré. Je l'ai trouvé touchant, intéressant, juste, avec de jolis portraits, décrivant bien la complexité des relations familiales (au sein d'une famille pas dysfonctionnelle pour une fois mais dispersée aux quatre coins du monde) et des dilemmes de la succession. Il est donc question de famille, de décès, de maison, de transmission, d'art, d'artiste, de vente, de donation, de volontés, de respect, de secret, de reconnaissance, de partage, de décisions, de générations... Il y a de jolis plans, Charles Berling que je trouve parfait partout, Juliette Binoche que j'adore toujours (même en blonde...), une maison magnifique, le musée d'Orsay (mon préféré !), de l'humour, de la tendresse, de la compréhension... Et si comme moi vous adorez l'Art Nouveau, ce film peut vous enchanter à plusieurs moments !
Voilà un film qui laisse sur sa faim ! On a du mal à s'émouvoir pour cette famille qui gère une succession, de façon tout-à-fait banale, chacun défendant tout simplement ses propres intérêts. A vrai dire, on s'en fout un peu des vieux meubles et des toiles de maître, tout comme de la génération qui doit les disperser, et encore plus de la génération des ados. Aucun personnage n'inspire de l'empathie, et le discours nostalgique sur la vieille maison de famille ne touche plus guère.
Au final un film un peu ennuyeux, qui n'apporte rien de nouveau, et dont on peut se passer sans aucun problème !
çà démarre plutôt bien, avec des scènes de famille qui rappelent nos propres souvenirs, et avec une Edith Scob lumineuse. Et puis, ce deuil chez les friqués devient aussi barbant qu'une succession chez le notaire. Au lieu de nous montrer une empoignade de vautours, comme c'est toujours le cas dans la vraie vie, on assiste impuissants à une suite de séquences toutes plus barbantes et improbables les unes que les autres. Au final, encore un film inutile. Par ailleurs, il faudra que le réalisateur révise son arithmétique : au début du film, c'est l'anniversaire d'Edith Scob qui a 75 ans, et à la fin sur sa tombe, il est gravé "1933 - 2007" ! Cherchez l'erreur !
Je me demande toujours comment un réalisateur peut mettre deux (bons) comédiens face à face, les laisser bavarder autour d’un plan de tomates et faire un excellent film. Je me demande comment un réalisateur peut mettre une palanquée de (bons) comédiens autour d’un cercueil et faire un film d’une vacuité totale. Comment dans le premier cas (« Dialogue avec mon jardinier ») on peut s’attacher à deux individus alors que dans le second (« L’heure d’été ») on se contrefiche des histoires de cette famille intello-bourgeoise dont les états d’âmes sur les bureaux de style et les amours de la grand-mère nous ennuient au dernier degré. Mystère du cinéma qui se confirme être un art (mineur, parfois, comme avec le jardinier, mais plaisant néanmoins), lequel exige un talent qui n’est pas donné à tout le monde. CQFD.
Le réalisateur fait bien passer sa reflexion sur le néant que ce soit à la fin d'une vie ou au regard de la valeure intrinseque des objets. Des questions bien dérangeantes qui méritent d'etre posées philosophiquement parlant mais qui dans ce film sont lamentablements misent en scene. Il n'y a pas d'histoire, pas d'émotions, pas de réflexions, le jeu d'acteur est plus que moyen. On ne voit pas où le réalisateur veut en venir parce que sa thèse n'est pas alimentée de la bonne facon. Bilan, on passe 1h30 à s'ennuyer, tout simplement...
C'est fin et subtil, intelligent et rythmé, cette énième histoire de famille se laisse voir avec beaucoup de plaisir. C'est réussi notamment grâce à la présence de très bons acteurs. Vraiment un bon moment
Après le calamiteux et prétentieux Boarding Gate, Assayas remet les pieds sur terre, et nous conte l'histoire toute simple et sensible de trois frères et soeur confrontés au lourd héritage de leur mère décédé. C'est magnifiquement filmé, minutieusement écrit, les acteurs, seconds rôles inclus sont d'une parfaite justesse. Un film attachant ou tout un chacun retrouvera quelque chose de personnel.
Comme beaucoup de films français de ce genre on lit soit des critiques ditirambiques soit des critiques assassines. J'hésitais après les avoir lues à aller le voir et finalement j'ai franchi la porte de la salle. Le résultat est plutôt positif même si ce film n'est pas transcendant. C'est assez bien écrit , filmé de manière agréable avec de belles images et bien interprété dans l'ensemble. J'avais juste le sentiment que Juliette Binoche n'était pas pleinement dans son rôle. Par contre j'ai revu avec plaisir Edith Scob que j'avais découvert dans Didine. Il est vrai que peu de personnes en France peuvent être confrontées à ce type de situation en matière d'héritage mais il est possible de retrouver certaines choses ou réactions familiales que l'on peut vivre.
un grand film ! intelligent, élégant, fin, drôle et émouvant. tous les acteurs sont fantastiques avec une mention spéciale pour charles berling et edith scob.
Voici un film encensé par la critique ... qui voudrait nous montrer que des nantis qui se partagent un héritage somptueux sont dignes d'intérêt. La narration est telle qu'ils apparaissent cupides, ambitieux, insincères et se prenant tellement au sérieux qu'ils semblent dénués d'affection et de compassion. Seule la servante est humaine. Les autres personnages sont méprisables et ne font que redonner du sens à la lutte des classes! Pouah!
Une histoire de succession qui tourne à la promo pour le musée d'Orsay. Histoire linéaire, il ne se passe rien du film. Ennui abyssal. Une étoile malgré tout grâce à la qualité des images...
Je viens de ressortir de la salle de cinéma et je suis très mitigée sur ce film (et je n'étais d'ailleurs pas la seule en entendant les commentaires des personnes présentes comme moi dans la salle !). Où le metteur en scène a-t-il voulu nous emmener ? C'est un déballage à la Prévert de tableaux, meubles, bibelots et dessins qui feront pour la plupart à la fin du film le bonheur du musée d'orsay. Je ne devais pas être en bonne condition aujourd'hui et je suis passée à côté du message... Quand aux enfants je reste dubitative sur le fait qu'ils aient du chagrin dans cette histoire bizarre !
Thème très intéressant, au moins 2 bons acteurs (Binoche et Berling), et pourtant j'ai trouvé ce film barbant! Il est truffé de lieux communs, aucune émotion ne passe, ni vis à vis du décès de la mère, ni de l'obligation de vendre le lieu familial sensé être plein de souvenirs...Le fantôme du grand oncle célèbre plane sur le film et masque le reste. Je suis très déçue!