Avis : You Kill Me - Page 2

n manque de saveur évident pour ce film cela dit original. L'interprétation est aussi originale puisqu'on a pas l'occasion de voir ey dans ce registre. L'ensemble manque de rythme peut-être pour intéresser le spectateur totalement alors parfois on s'endort un peu mais ca reste pas trop mal à regarder.
Ne restera tout de même pas bien longtemps dans les mémoires....

Il est douloureux de voir l’aspect poussif de la carrière artistique d’un réalisateur qui avait pourtant commencé si fort il y a près de 20 ans. Avec « Kill Me Again » John Dahl avait réalisé le polar parfait dont le suspense rebondissait toutes les 10 minutes. Cet exploit lui avait valu à juste titre le 1er prix au festival de Cognac. Après une liste assez longue de médiocrités, l’américain nous revient, avec un titre similaire. Mais s’il est sympathique, tendre, parfois drôle, ce « You Kill Me » est un peu mollasson, et n’a ni l’originalité ni le dynamisme de la première « tuerie ».

Gandhi alcoolique ? Pff, on aura tout vu...

Un curieux objet ciné.A la fois polar feutré et comédie existentielle,"You kill me" se pose là en marge des conventions hollywoodiennes,parfois étouffantes.Soit un tueur à gages alcoolique de Buffalo envoyé en cure à San Francisco.En plus de s'y refaire une santé,il y rencontre une bourgeoise désoeuvrée,plutôt pétillante.Ben Kingsley,de retour en forme après une série de nanars,et Téa Léoni,toujours perchée;composent un duo improbable et donc amusant.ca c'est pour la partie comique.Car il y'a aussi une partie gangsters,avec 2 gangs qui s'affrontent(mollement).Les 2 parties forment un ensemble hétérogène,finalement d'assez médiocre qualité.On ne sait pas trop ce qui a attiré le réal' dans cette histoire,qui ne brasse que de l'anodin.Des petits riens,parfois drôles par leur décalage.Le film en soi manque trop de cohérence,en dépit de personnages mélancomiques.

Depuis Kill me again John Dahl nous offre régulièrement des petites perles dont lui seul a le secret. La meilleure restant sans doute le sulfureux Last Seduction, un must du film noir. Si l'idée de départ est ici intéressante, il manque ce qui faisait justement le charme, le décalage et l'originalité de ses films précédents. Le fond et la forme sont, dirions nous, beaucoup plus commerciaux que d'habitude. Mêlant comédie romantique et histoire de mafieux, les deux ne s'imbriquent pas naturellement et cela se ressent. De plus des baisses de régime interviennent ça et là, ce qui n'aide pas à retenir l'intérêt. Ce qui sauve vraiment le tout c'est l'interprétation. Ben Kingsley, producteur du film via sa société de production, supporte tout sur ses épaules. Il est à la fois inquiétant et dangereux, fragile et attendrissant. Un acteur caméléon qui prouve ici qu'il peut vraiment tout jouer. Il est parfaitement secondé par Téa Leoni, également productrice exécutive, et Luke Wilson, sobre et discret comme à son accoutumée. Les solides seconds rôles Bill Pullman, Dennis Farina et Philip Baker Hall complètent agréablement la distribution.
Petite déception donc pour ce nouvel opus de John Dahl. Si l'on ressent toujours la patte du metteur en scène, il manque un petit quelque chose qui faisait le mordant et l'acidité de ses films précédents. Un bon moment tout de même.

l'histoire est réussi mais la réalisation et le point de vie du réalisateur passe pas à l'écran du moins trés mal.On s'ennuie et puis l'humour est noir alors que ça pourrait être réussi.dommage...

Ben Kingsley a beau, soi disant, livrer une prestation extraordinaire, nous constatons une fois de plus que lorsqu'un doublage est mauvais le film peut largement en pâtir. Une histoire second degré plutot sympa, franchement sans plus.

John Dahl, à qui l’on doit quelques réussites (Les Joueurs - 1999) et quelques ratages (Une Virée en enfer - 2002), revient enfin dans le droit chemin, avec un film noir, flirtant habilement avec la comédie romantique.
Frank (Ben Kingsley), tueur à gage professionnel au service de la pègre Polonaise de Buffalo, doit quitter la ville pour se rendre à San Francisco. Sous l’effet de l’alcool nuit et jour, il n’est plus capable d’assurer son travail dans les meilleures conditions physique et psychique et se voit obliger d’aller chez Les Alcooliques Anonymes.
Il y fera la rencontre d’un alcoolique gay (Luke Wilson) et d’une charmante commerciale (Téa Leoni) dont tout deux succomberont à leurs charmes respectifs.
Au menu de You Kill Me, dialogues désopilants, fous rires, le tout pour une comédie soft au casting très réussi.

Ah il est quand même bon de revoir John Dahl et Ben Kingsley à leurs vrais niveaux après s'être égaré pour le premier et s'être ridiculiser pour le second ( Bloodrayne quand même). Et c'est avec ce polar gorgé d'humour noire qu'il marque leur grand retour, autant dire que les bons mots et autres vannes sont légion lancé avec un tel humour à froid que ça en devient hilarant. Certes l'intrigue mafieuse est minimaliste mais il y a une telle galerie de personnages avec des seconds rôles particulièrement drôles ( Bill Pulman qui retrouve qui pôte Dahl ou encore Dennis Farina ou Luke Wilson) et puis il y a Ben Kingley absolument énorme en tueur alcoolo ressemblant à un clown triste qui porte le film sur ses épaules et démontre qu'il n'a rien perdu de son talent alors si seulement il pouvait arrêter de cachetonner.

Une comédie en dents de scie qui comporte pas mal de bons moments même si l'ensemble est un peu terne et malgré le manque de rythme et de surprise évident. A part ça, on s'amuse, on sourit plus qu'on ne rit et les fans d'happy end apprécieront.

Une très bonne comédie mordante et parfois carrément immorale. Du coup, un lot de scènes pliantes au programme. On citera notamment les aveux sur son emploi d'un tueur à gage lors d'une réunion des Alcooliques Anonymes, ou encore un enterrement irlandais assez particulier. Le duo Ben Kingsley / Téa Leoni fait mouche. Dur d'y résister!

un film qui traite de l'acoolisme sur un tueur à gage en déclin. ben kingsley toujours aussi talentueux dans un rôle à contre mesure par rapport à ses autres
prestation et qui explose à l'écran en jouant parfaitement. avec quelques scènes décalé, notamment lors des réunions on passe un bon moment. le rythme est
assez lent du à une histoire simple sans extravagance mais celà n'empèche rien au déroulement d'une minie intrigue

Un tueur à gages foire un coup hyper important en raison d’une tendance trop prononcée à lever du coude qui altère sérieusement sa lucidité. Il est alors contraint par son gang de polacks à suivre une thérapie de groupe aux alcooliques anonymes. Ces bases assez classiques présageaient un bon p’tit polar. Avec John Dahl derrière la caméra, on pouvait carrément s’attendre à quelques cinglantes et pétaradantes entourloupes. Il n’en est rien, mais alors rien du tout. Le temps des délectables Kill me again (1989), Red Rock West (1993) ou Last seduction (1995) est bien loin et enfoui dans la mémoire de Dahl qui peu et même mal inspiré, impose un rythme apathique, sans accélérations, et s’englue dans la description de relations et d’avatars improbables. Dans ce registre, le personnage incarné par Téa Léoni est totalement bidon et certaines scènes sont à hurler de nullité. A déconseiller vivement. Il faut toutefois défendre l’interprétation solide – comme d’hab – de Ben Kingsley toujours aussi performant, qu’il soit bourreau (La jeune fille et la mort), victime (La liste de Schindler) ou héros (Gandhi).

Spècialiste du film noir aux nombreux rebondissements, le cinèaste John Dahl s'essaye avec "You Kill Me" à la comèdie à l'humour noir, cynique et corrosive! Le rèsultat est honorable! Ben Kingsley ètonne en tueur alcoolo qui veut arrêter de boire pour reprendre son mètier de tueur à gages! Sa rèdemption donne lieu à des sèquences amusantes! L'interprètation est bonne, le scènario et la mise en scène font preuve d'une belle originalitè! Et Tea Leoni à un charme fou! Une comèdie policière sympathique et dècalèe, à l'ambiance un peu surrèaliste à certains moments (Ben Kingsley dèblayant la neige avec sa bouteille de gin par exemple)! La B.O est pas mal non plus...

"You Kill Me" est un peu comme Mafia Blues ou "les sopranos" : on aime ce gangster. Ben Kingsley porte le film tout seul grâce à des dialogues assez affutés et une musique à la Brassens. C'est un film assez divertissant mais sans plus.