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    Smiley Face
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Smiley Face" et de son tournage !

    Vu à Cannes, Sundance et Deauville

    Smiley face a été présenté en 2007 au Festival de Sundance, puis à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs ainsi qu'au Festival du Cinéma américain de Deauville.

    A usage récréatif

    Le choix de Gregg Araki de tourner un film aussi léger a surpris certains spectateurs, surtout après le très sombre Mysterious Skin... "J'adore l'idée que que mes deux derniers films soient aussi différents, comme le Yin et le Yang (...) Je ne sais pas ce qui s'est passé en France avec [Mysterious skin], car on n'arrête pas de me poser des questions du genre : "Comment avez-vous fait pour rebondir après votre chef-d'oeuvre ? La pression a dû être énorme", s'amuse le réalisateur. "Je suis ravi de l'impact qu'a eu Mysterious skin -j'adore le film- mais il n'a rien changé à ma façon d'aborder ce métier. Seul mon instinct guide mes choix, pas les réactions des critiques. J'ai relu récemment des articles accompagnant la sortie de Mysterious skin : j'étais sérieux à mourir, écrasé par la gravité du sujet (...) J'avais vraiment besoin de changer d'air avec mon film suivant. Smiley face était la récréation idéale."

    Défonce d'entrée

    Après Mysterious Skin, Gregg Araki envisageait de réaliser un film d'horreur, CrEEEEps!. Les deux sociétés qui en assuraient le budget ayant fait faillite, le cinéaste a abandonné le projet et s'est remplongé dans un scénario, qu'il avait lu cinq ans plus tôt, intitulé The Being John Malkovich of all pot-smoking, stoner movies (le Dans la peau de John Malkovich des films de fumette), "un de splus drôles que j'avais jamais lus, stylisé, cinématographique, totalement novateur.", se souvient-il. "Et comme par hasard, les droits de l'histoire venaient de revenir sur le marché..."

    C'est de la bonne (vanne)

    Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Gregg Araki n'a pas souhaité tourner une stoner comedy : "Je n'ai jamais ressenti l'envie de faire un "film de drogue", se défend-il. "Je sais que c'est devenu un genre à part entière, mais il n'a pas donné lieu à de très bons films selon moi. Mon intention, avec Smiley face, n'a jamais été d'apporter ma pierre à l'édifice de la "stoner comedy". C'est l'originalité du scénario qui m'a interpellé. Il m'a fait rire de la première à la dernière page, débordait d'idées géniales comme ces listes de choses à faire que le personnage établit et qui apparaissent en même temps à l'écran. En lisant le script, je n'ai cessé de me dire qu'il était brillant. J'avais déjà le film dans ma tête. J'ai besoin de m'éprendre d'une histoire pour la mettre en scène, et c'est ce qui s'est passé ici."

    Anna ose

    Gregg Araki ne tarit pas d'éloges sur son actrice principale Anna Faris, qui, il est vrai, porte le film de bout en bout. C'est en la voyant dans Lost in Translation qu'il a été convaincu : "On a eu la chance inouie qu'elle accepte, et parvienne à inclure notre petit film indépendant etre le tournage de Ma super ex et des prises de vue additionnelles de Scary Movie 4", explique-t-il. "On avait beau tourner 14 heures par jour, son enthousiasme n'a jamais faibli. Elle possède un talent unique qui me rappelle des actrices comme Lucille Ball ou Carole Lombard. Hollywood déborde de jolies filles. Une comédienne comme Anna, qui en plus d'être jolie possède un véritable don, réalise des choses incroyables avec son corps et son visage, est bien plus rare."

    Stupéfiant

    Gregg Araki avoue avoir été étonné par les idées farfelues du scénariste : "Je me demande encore où il est allé pêcher les scènes les plus dingues, comme celle du manifeste communiste. Mais la fidélité avec laquelle il restitue l'expérience d'un trip sous marijuana, son côté totalement absurde et aléatoire, est stupéfiante. J'ai fumé des joints, je ne vais pas mentir, mais je n'ai jamais été un vrai "stoner". Vu que je bosse sans arrêt, j'aurais du mal à me défoncer toute la journée sur mon canapé. J'ai des amis qui font ça (...) J'ai réalisé [le film] pour eux et j'espère qu'il va devenir culte parmi les gros fumeurs, qu'ils en retiendront des scènes ou des dialogues entiers et les ressortiront à Anna Faris quand ils la croiseront dans la rue."

    Winona privée de gâteau

    Au départ, ce film devait être réalisé par Michael Lehmann avec dans le rôle principal Winona Ryder. Les titres alors envisagés étaient Mary Warner et Weed.

    Le scénario

    Le scénario de Smiley Face est signé Dylan Haggerty, jusqu'ici comédien : on l'a aperçu dans de nombreuses séries, de New York District à 24 heures chrono en passant par X-Files.

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