La Fille du puisatier
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dominique L.
dominique L.

17 abonnés 182 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 2 juillet 2013
De très bons acteurs, dialogues pour une histoire simple et touchante. Un bon classique a ne pas rater.
Stephenballade

424 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 mars 2017
Oh ! "Sainte Vierge !" Ce que je peux vous dire, c’est que de ne pas avoir encore revu ce film m’empêchait de vous dire ce que je voulais vous dire, "mais ce que je veux vous dire, je vais vous le dire". "Et quand j’ai quelque chose à dire, ce n’est pas pour faire du bruit". Ni pour faire genre car je n’ai certainement pas la prose de Marcel Pagnol. Et tout comme les écrits du fils d’Aubagne, "La fille du puisatier" version 7ème art sent bon la Provence. Car ici, on parle avé l’accent ! "Le métinge", en parlant du meeting. Entre les expressions typiques de la région, qui d’ailleurs ne manquent pas de faire rire, et le doux chant de l’accent du sud, il suffirait de fermer les yeux pour sentir monter comme une douce odeur de lavande et entendre les cigales. Mais ne fermez pas les yeux, malheureux ! Parce que non seulement nous entendons les grillons et les cigales, mais aussi parce que vous ne verrez pas les fameux cabotinages de Raimu dont lui seul a le secret. Raimu nous régale, avec ses sautes d’humeur qui amusent le public, surtout quand elles sont illustrées par des expressions que nous n’entendons nulle part ailleurs que dans la Provence. Tantôt un œil grand ouvert et l’autre (presque) fermé, tantôt en mode poète ("l’oiseau fait tellement vrai qu’on dirait qu’il va chanter" ; "rouge comme une écrevisse bonne à manger"), il affiche une belle palette de jeu d’acteur pour faire de son personnage un ours tendre. Il retrouve Fernandel pour former un duo des plus sympathiques, et qui fonctionne bien à l’écran. Si Fernandel prête à son personnage une finesse exquise pour parvenir l’air de rien à ses rêves les plus fous, c’est tout seul comme un grand qu’il nous fait son show, alors qu’il est laissé seul face à son interminable attente. Au beau milieu des deux hommes, nous avons la divine présence de Josette Day dans la peau de Patricia, dont nous comprenons aisément que sa beauté puisse faire autant chavirer les cœurs. Mais entre les deux hommes, vient un autre habitué des adaptations pagnolesques : Fernand Charpin, encore en personnage aussi filou que malhonnête, simplement pour protéger ses propres intérêts et ceux de son bellâtre de fils, campé avec beaucoup d’assurance par Georges Grey. "La fille du puisatier" fait planer comme un parfum de nostalgie, en ayant immortalisé les us et coutumes d’un autre temps, certes parfois rigides, mais qui permettaient de faire les choses comme il faut (enfin, qu’on disait). Malgré sa désuétude, cette nouvelle adaptation de Pagnol se suit avec beaucoup de plaisir et on n’a qu’une envie : que ça ne s’arrête pas.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 28 janvier 2018
Allo...Allociné ....dans la premiere page de la description du casting de ce film vous mettez, Josette Day , Fernandel, Fernand Charpin et Line Noro....Dans ce film tous des faire valoir du Maître "Raimu", qui tiens le film à lui tout seul, et qu'il doit être en numéro un dans le casting !!!!!!!!! Qui rédige vos fiches !!!!!, J’espère qu'il s'agit d'une erreur
soniadidierkmurgia

1 308 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 février 2025
Marcel Pagnol est sans conteste l’un des très grands écrivains et réalisateurs de la première moitié du XXème siècle. Auteurs de romans, nouvelles et de pièces de théâtre à succès qu’il s’est ensuite chargé de transposer à l’écran. Un écrivain/réalisateur un peu oublié désormais. Sa spécificité provençale très affirmée qui imprime toute son œuvre ne contribuera sans doute pas de sitôt à lui faire retrouver un « Regain » de popularité. Pourtant derrière cette volonté de ne parler que de ceux qu’il connaît le mieux, les gens au langage fleuri et chantant dépassant souvent le fond de leur pensée, Pagnol l’humaniste parle en réalité à chacun d’entre nous, étalant sur l’écran une pâte humaine qu’il ne parvenait jamais à rendre complètement mauvaise, éternel optimiste qu’il était. Chez Pagnol, la rédemption, le pardon et l’émotion sont tellement sincères que ses films portés par des acteurs de son Sud natal provoquent à chaque nouvelle vision le même effet vivifiant en dépit des malheurs qui s’abattent en rafale sur ses personnages. Rarement un cinéaste aura su autant insuffler sa foi en l’homme. Revoir ses films à intervalles réguliers est sans doute un excellent baromètre pour vérifier l’évolution de sa propre foi. Chacun d'eux qu’il soit issu de son œuvre écrite ou de celle de son ami Jean Giono exprime sur le fond la même chose : « Il ne faut jamais désespérer de la race humaine, le bon côté de l’homme finira toujours par se frayer un chemin l’emportant sur les rancœurs et les frustrations qui emplissent trop souvent nos âmes ». On se plait à le croire même si souvent le contraire nous fait face. « La fille du puisatier » que Pagnol entreprend alors qu’il est au sommet de sa gloire se tourne alors que la France est entrée en guerre avec l’Allemagne nazie et que l’armistice vient juste d’être signée le 22 juin 1940. Le contexte d’une France séparée en deux au moment de la sortie du film n’empêchera pas « La fille du puisatier » d’être un énorme succès. Pagnol adopte pour thème central « l’enfant naturel » qu’il avait déjà évoqué dans « Fanny » (1932) et « Angèle » (1936) puis dans "Naïs" (1945). Augustine, la mère de Pagnol avait mis au monde un enfant naturel avant son mariage et lui-même aura ses trois enfants hors mariage dont un qu’il ne reconnaîtra pas. Dans une campagne provençale indéfinie, Pascal Amoretti (Raimu), un puisatier élève seul ses cinq filles. Son aînée Patricia (Josette Day) assure l’intendance et veille à l’éducation des plus jeunes en l’absence de leur mère décédée. Le travail est certes dur et la vie assez austère mais sous le soleil du Midi, la routine induite par le travail et les pauses sacrées des repas se déroule paisiblement. spoiler: Félipe (Fernandel), le commis du puisatier rêve sans vraiment y croire d’épouser la jolie Patricia. Rêve hors de portée qu’il se plaît à évoquer à demi-mots avec Amoretti qui n’a pas le cœur de décourager un Félipe très modestement entreprenant. Les deux hommes ne sont sans doute pas dupes de la chimère entretenue qui ne fait de mal à personne, là étant l'essentiel. Le long fleuve tranquille va être détourné de son lit après que Patricia va faire la rencontre fortuite d’un jeune officier aviateur (Georges Grey) fils
d’un riche couple de commerçants du village voisin. S’ensuivra une intrigue plutôt prévisible se nourrissant de la confrontation entre deux classes sociales qui ne se connaissent que très peu, agrémentée d’un renversement de situation lié au conflit mondial qui permettra de dénouer dans la joie retrouvée et la bonne humeur une blessure née de l’impossibilité ancrée dans les esprits d’une union entre deux fortunes par trop dissemblables. Pagnol est alors sans pitié montrant avec férocité la morgue (formidable Line Noro) émanant de ceux qui d’office ressentent toute approche comme un chantage. Mais l’ensemble est teinté d’une réjouissante naïveté consubstantielle à l’optimisme de Pagnol qui veut croire en la capacité de l’homme à s’amender de ses erreurs. Pour donner corps à sa vision irénique qu’il expose à longueur de films, le réalisateur ici à son meilleur s’entoure régulièrement des mêmes interprètes, provençaux comme lui, Jules Raimu, Fernandel, Fernand Charpin, Milly Mathis, Charles Blavette ou Marcel MaupiL L'ensemble accueillant la très belle Josette Day la nouvelle conquête de Pagnol, une "parigote" s’accommodant fort bien de l’accent marseillais. En somme Le « feel good movie » pagnolesque plus de 60 ans avant l’appellation venue d’Hollywood.
Philippe C
Philippe C

108 abonnés 1 098 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 janvier 2020
je veins de revoir la version Pagnol de "a fille du puisatier" après avoir vu également, il y a quelques années la version Auteuil et je confirme mon impression que l'original est bien supérieur au remake. Evidemment, le film de Pagnol datant de 80 ans, la tonalité de certains acteurs ( surtout des actrices) traduit la tendance au sur-jeu de l'époque, mais il n'empêche, et malgré toute l'admirantion que j'ai pour Daniel Auteuil, la prestation de Raimu est bien supérieure à la sienne, celle de Fernandel à celle de Kad Merad, Daroussin (plus en retenue et gravité) fait jeu égal avec Charpin (plus rond et plus méditerrannéen). Pour les rôles féminins, avantage incontestable à la version Auteuil.
Le garnd et éternel gagnant de toutes les versions, livre, pièce, films, c'est incontestablement le garnd Marcel Pagnol !
Pascal
Pascal

194 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 août 2024
Réalisé en zone libre (1940), " la fille du puisatier" est un des titres que je préfère de Marcel Pagnol.

Le scénario est moins pesant que "Angèle" auquel il fait penser. Une jeune campagnarde tombe enceinte d'un jeune officier de l'armée de l'air mobilisé lors de l'offensive de 1940.

Pagnol redessine des portraits de parents toxiques ( la mère du jeune homme et le père de la jeune femme).

Il y a les accents chantants du midi, la campagne qui adoucissent le propos, les prestations de Raimu et de Fernandel et la présence de Josette Day ( son rôle le plus connu sera celui de la belle dans " la belle et la bête" de Cocteau).

Le titre est un des plus équilibrés de la filmographie du cinéaste ( aucun temps mort, ni longueur selon moi).

On relèvera l'annonce du Maréchal Pétain transmise à la radio et en sous texte, pour le spectateur contemporain, les tragédies que ceux qui sont à l' écran vont connaitre.

Une réplique formidable prononcée par le personnage incarné par Raimu" la charité est le contraire de la justice".

L'amateur du cinéma du patrimoine ne manquera pas ce titre, proposé en salle parmi une réédition en salle de dix opus du futur académicien.
Y Leca
Y Leca

38 abonnés 1 066 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 juin 2020
Dure époque où une fille mère était considérée perdue. Mais c'est Pagnol, Raimu, Fernandel et ça reste éternel. Amour des petites gens, de la famille et dialogues magnifiques. A voir et à revoir avec la nostalgie au cœur.
weihnachtsmann

1 380 abonnés 5 419 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 janvier 2020
Un film brillant dans ses dialogues profonds et émouvants.
Le film prend une envergure sincère et émouvante dans la seconde partie et les acteurs sont sensationnels.
Très bon film
Ricco92
Ricco92

252 abonnés 2 228 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 novembre 2024
Classique du cinéma de Marcel Pagnol tourné dans des conditions particulières (la défaite de la France face à l’Allemagne a lieu en plein tournage spoiler: et le discours du Maréchal Pétain l’annonçant est mis en scène pour être suivi d'une ode aux soldats morts même si le film ne prend pas réellement position sur le conflit en cours
), La Fille du puisatier est une comédie dramatique teinté d’éléments plus ou moins humoristiques qui possède tout le charme de la Provence vue par son célèbre auteur. Malgré un rythme pouvant paraitre lent de nos jours, cette histoire montrant les mœurs d’autrefois spoiler: (le fait d’être fille-mère étant encore vu comme un déshonneur à cette époque)
, le film n’ennuie jamais. Si la réalisation de Pagnol possède son classicisme habituel visant à mettre le théâtre en bouteille, ce qui fait la force de ce récit est la grande qualité de ses dialogues et le fait que Pagnol réunit une fois de plus sa fidèle troupe de comédiens offrant toujours de splendides numéros d’acteurs (Raimu, Fernandel, Fernand Charpin, Milly Mathis, Marcel Maupi, Charles Blavette …) associée à de nouveaux venus (Josette Day, Line Noro, Georges Grey…). Le résultat est donc une petite pépite, mettant en avant la douceur de vivre provençale, qui réussit à supplanter l’aspect dramatique d’une histoire qui aurait pu être très sombre si elle était racontée par un autre cinéaste. Hélas pour lui, le public français dut attendre la Libération pour pouvoir retrouver ce charme purement pagnolesque avec la sortie de Naïs.
Hotinhere

665 abonnés 5 174 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 septembre 2021
Combinant parfaitement humour et émotion, Pagnol signe un sublime mélodrame qui sent bon la Provence d’antan, servi par des dialogues magnifiques et une interprétation excellente, avec notamment l’immense Raimu qui forme un duo savoureux avec Fernandel.
Romain Z
Romain Z

14 abonnés 246 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 mars 2024
Décidemment le cinéma de Pagnol est beaucoup plus sombre qu’il n’y parait. Comme dans Nais et comme dans Angèle, il est de nouveau question ici de maternité hors mariage, de rapports de classes, de patriarcat et de la violence qui leur est consubstantielle et qui s’abat à chaque fois sur les épaules du personnage féminin. Les cigales, le pastis et la truculence de Raimu et Fernandel masquent à peine le spectacle terrifiant de l’incorporation par les classes populaires du carcan moral imposé par deux millénaires de sujétion religieuse et instrumentalisée par une classe dominante soucieuse de ses intérêts bien compris.
Ici encore l’écriture de Pagnol est d’une grande netteté que la sobriété de sa mise en scène contribue à affermir pour témoigner encore ici de la justesse de son regard sur les conflits qui agitent ses personnages.
Peter Franckson
Peter Franckson

62 abonnés 1 202 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 septembre 2024
Le film est un superbe mélodrame sur un thème qu’affectionne particulièrement Pagnol, celui de la fille-mère et de l’honneur perdu, en l’occurrence ici, Patricia (Josette Day, 26 ans, alors compagne du réalisateur), fille ainée (18 ans et ayant vécu de 6 ans à 15 ans à Paris avant de revenir vivre près de Salon-de-Provence) du puisatier Pascal Amoretti (Raimu, 57 ans), veuf et père de 6 filles, dont l’assistant est Félipe Rambert (Fernandel, 37 ans), le cœur sur la main, et enceinte d’un aviateur, Jacques Mazel, 24 ans (Georges Grey, 29 ans) disparu pendant la bataille de France et fils du propriétaire du bazar (Fernand Charpin, 53 ans) et qui a été à l’école primaire avec Félipe. Le film bénéficie du talent des acteurs, de dialogues savoureux (« Il faut se méfier des gens qui vendent des outils sans s’en servir ») ou émouvants (pour Patricia, « le sacrifice des soldats morts des batailles perdues sont la raison de vivre des vaincus »), traite des gens simples [comme « Regain » (1937)] et, bien que très daté [il est tourné avant et après le discours radiophonique du 17 juin 1940 du Maréchal Pétain (1856-1951), annonçant qu’il faut cesser le combat], il reste toujours d’actualité concernant les relations de classe et le mépris de classe (scène cruelle quand le puisatier, en présence de ses 6 filles, vient présenter la situation aux Mazel).
Pierre L.
Pierre L.

42 abonnés 123 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 juillet 2024
Vu à Utopia pou la rétrospectiv Marcel PAGNOL.J Ai adore Voir ce film sur grand écran.On y retrouve le vie de l époque,les vêtements de l époque et tout ça en noir et blanc.un régal.
L histoire est dramatiqu mais légère et reflète bien la condition féminine de l époque. 2h30.
Ducerceau
Ducerceau

15 abonnés 693 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 janvier 2020
Un mélo super émouvant mais avec un texte de Marcel Pagnol, ça donne quelques phrases cultes. Cyniques et blasés, s'abstenir. Mais à recommander aux enfants de tous âges. Et puis c'est aussi intéressant pour le contexte historique : la scène autour du poste de radio diffusant le discours de Pétain dans lequel il annonce qu'il fait don de sa personne à la France, est un vrai document.
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

54 abonnés 3 286 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 mai 2024
Comme dans "Marius", comme dans "Angèle" ou "Naïs", l'enjeu dramatique est intoduit par la faute d'une jeune fille pauvre. Et, particulièrement ici, les considérations de Pagnol sur les filles-mères résonnent d'accents mélodramatiques plutôt appuyés, tandis que la liaison entre la fille du puisatier, Patricia, et son bel aviateur prend trop de place, et d'autant plus que ce sont des séquences surannées.
Au chapitre négatif toujours, les quelques sentences maladroites (étonnantes chez Pagnol) sur la guerre (il est vrai que la sortie du film suit de peu la débâcle) ou sur la vertu des jeunes filles et le mariage flirtent avec l'emphase.

Heureusement qu'en bien d'autres occasions, Pagnol retrouve son sens de la formule que servent bien Raimu, souvent grave en père de Patricia, mais toujours humain malgré la rigueur de ses principes, et Fernandel, dont la fantaisie innocente égaye ce vrai mélodrame. Pagnol, sait étirer les scènes les plus simples pour y glisser de l'émotion, de la verve (méridionale) ou une sévérité sous-jacente. Moins typiquement provençale, "La fille du puisatier" reprend toutefois la plupart des thèmes récurrents de son auteur.
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