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velocio
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2,5
Publiée le 19 novembre 2007
Adapté d'un roman de Jean Teulé, lequel l'avait écrit à partir de l'histoire vraie d'une femme dont il avait découvert a posteriori qu'elle était pour lui une cousine éloignée, "Darling" est surprenant dans la mesure où on a l'impression de suivre en ce début de 21ème siècle un destin de femme du 19ème siècle. J'ai écrit surprenant ? Pas tant que ça, finalement, dans la mesure où actuellement, dans une France qui s'évertue à copier les USA et l'Angleterre, tout prouve que le retour au 19ème siècle est le fin du fin en matière de "progrès social" ! Fillette mal aimée par ses parents, femme trompée et battue, "Darling", très bien interprétée par Marina Foïs, passe sa vie à passer d'un enfer à l'autre. Guillaume Canet est parfait en salaud ordinaire. Il est seulement dommage que la réalisation soit un poil trop plate.
Marina Foïs et Guillaume Canet embarqués dans un film invraisemblablement construit où l'on veut nous faire croire que Marina Foïs peut avoir l'air d'avoir 16 ans alors qu'elle en fait 30 et le reste est du même niveau. Pourtant basé sur une histoire vraie, le parcours de cette femme qui se bat aurait pu être mieux traitée!
Marina Foïs nous bouleverse et nous met vraiment mal à l'aise quand on imagine que sa situation est vécue par tant de femmes ici en France. superbe film à découvrir en urgence.
Darling est vraiment un film qui fait froid dans le dos. En effet comment ne pas être toucher par cette histoire de femme maltraitée par ses parents puis par son mari. C'est un long métrage d'autant plus poignant qu'il est inspiré d'une histoire vraie. Marina Fois campe ce personnage avec beaucoup de talent et Guillaume Canet campe un mari brutal tout a fait convaincant, voilà un rôle qui a du être difficile a jouer pour cet acteur. Evidémment c'est un sujet très sensible et cela arrive malheureusement à bon nombre de femmes. La mise en scène de Christine Carrière est vraiment très juste et elle nous montre ce que bons nombre de femmes endurent pendant leurs existences. C'est en tout les cas un film que je vous conseille, franchement vous ne serez pas déçu. Voila Darling, c'est en fait l'histoire d'une femme qui a eu une vie de merde et qui ne peut rien faire pour que cela change.
Film dramatique presque comme je les aime, en effet je trouve que malgré la présentation très complète du personnage de Darling, nous, spectateurs, avons du mal à ressentir ses émotions et à s'attacher au personnage. Dommage! Néanmoins, très belle interprétations de tous les acteurs (sauf de la boulangère). Il est vrai que garder le rôle de Marina Foïs pour jouer Darling, ado, est une mauvaise idée. Très beau film mettant en scène une fille qui est prête à tout pour ne pas être comme ses parents et ne pas rester dans ce petit village paumé. D'une femme forte (physiquement et moralement) et qui devient de plus en faible avec les épreuves (parfois atroces) qu'elle subit mais dans lesquelles elle se relève toujours! Bien pensé et bien réalisé.
Dans la catégorie “Cette dure vie qui est la mienne”, Catherine (Darling pour les intimes et les routiers) ferait jeu égal avec Cosette, qu’elle ferait presque passer pour une gamine pourrie-gâtée. Née “par accident” dans une famille de paysans qui voulait un garçon, et qui le lui fait bien comprendre, jour après jour, elle se trouve au cœur d’une enfance puis d’une vie d’adulte marquée du sceau de la poisse. La vraie. Celle qui fait que ses deux frères meurent brutalement coup sur coup et que son prince charmant, celui qui devait l’emmener loin et lui empêcher de devenir “paysante”, n’est qu’un beauf alcoolique et violent. Et vous savez le pire de tout ça ? C’est une histoire vraie. Si, si. Darling existe, Jean Teulé l’a rencontrée. De sa vie, il a fait un roman dont Christine Carrière tire aujourd’hui un film contenant beaucoup de pathos, mais presque rien de pataud, grâce à un art subtil du décalage. En insufflant de la poésie et de l’humour aux moments les plus inattendus (comme la mort, tragiquement drôle, du second frère de Darling), la cinéaste évite le piège du misérabilisme tendu par le sujet qui aborde, entre autres, le thème des violences conjugales. Un décalage que l’on retrouve également dans le choix de Marina Foïs pour le rôle-titre : sortie du bois des Robins, elle livre une prestation éblouissante, entre rires et larmes, face à un Guillaume Canet lui aussi dans un registre inhabituel, et s’accapare la majeure partie de la réussite de ce film dur, intelligent, drôle et touchant à la fois.
Voilà un film très particulier dont on ne ressort pas indemne. Beaucoup de choses très différentes s'y côtoient. Il y a de l'humour, de la poésie, des moments de grâce, de légèreté, et puis la violence, quotidienne, ordinaire, de plus en plus dur jusqu'à l'insoutenable. Si le film a quelques temps morts, quelques lourdeurs, il tient cependant en haleine et le destin de Darling nous prend aux tripes et l'on suit son parcours avec douleur et compassion. Inutile de dire que Marina Foïs trouve là son meilleur rôle et que cela devrait donner à sa carrière un nouveau sens et un nouveau départ. Une très belle et poignante prestation qui fera date. Guillaume Canet qui lui n'a plus rien à prouver offre un contre-emploi dur et peu habituel, mais il y est parfait aussi...Un beau film dur, âpre, violent, dérangeant, qui ne laisse pas indifférent. Un film décalé qui sort de l'ordinaire, qui secoue et nous sort de notre torpeur, de temps en temps ça fait du bien ! A voir au moins pour son actrice.
Une vie de maltraitance traitée sur un ton léger, un ton spécial avec une bonne dose d'humour noire, et la magnifique interprétation de Marina Foïs. Pas mal du tout.
Catherine est née à la campagne mais jure à qui veut l'entendre qu'elle ne finira pas "paysante". Elevée à la dure, elle rêve de trouver son prince charmant au volant d'un camion afin qu'il l'emmène vers d'autres contrées. Pour le trouver, elle s'achète une cibi et devient Darling... Dit comme ça, on pourrait s'attendre à un conte de fée, sauf que "Darling" est une histoire vraie qui n'a rien de merveilleux. "Darling", c'est d'abord le portrait d'une femme qui va toujours devoir se battre pour s'en sortir... petite fille maltraitée, jeune femme mal dans sa peau, elle tombe sur un homme qui lui fera endurer le pire. Mais malgré tout, Darling saura garder la tête haute et aura toujours la force de se relever alors que la vie ne lui fait aucun cadeau. Alors qu'un tel sujet peut augurer le pire, le film de Christine Carrière évite tout les pièges du pathos ou de la démonstration abusive et la réalisatrice fait preuve d'une remarquable maîtrise de l'ellipse. Marina Foïs offre une performance hallucinante et prouve qu'elle n'est pas qu'une excellente comique mais l'une des meilleures comédiennes françaises de ces dernières années. Sa prestation est toute en retenue, empreinte d'une grande humilité. Bien sûr, Guillaume Canet est aussi excellent, dans un rôle à contre emploi qu'il assure parfaitement. S'il faut lui trouver un défaut, on dira que le film manque peut être un peu d'audace dans sa mise en scène, ressemblant parfois un peu à un téléfilm. Mais ce serait oublier l'incroyable émotion qui en ressort et qui nous prend à la gorge pour ne pas nous lâcher de sitôt.
Une histoire vraie dès plus touchante. Le personnage de Catherine Nicolle interprétée par Marina Foïs, méconnaissable dans ce rôle à contre emploi, nous laisse bouche-bée. La performance de l‘actrice est vraiment stupéfiante. Sans sombrer dans le misérabilisme, le film jongle entre humour noir et profond drame social, relayé plus souvent second plan. Inclassable, émouvant et étrangement drôle, DARLING est une oeuvre magnifique.
Touchant, émouvant, surprenant, choquant. Les adjectifs manquent pour décrire DARLING. Le film retrace l'existence d'une jeune femme rejetée par sa famille, puis vivant avec un mari qui va lui en faire baver, pour ensuite se retrouver toute seule. Vie hors du commun mais qui arrive malheureusement trop souvent. Darling a tout enduré et nous fait partager ses joies, ses peines, ses luttes. Haïe, battue, violée. Comment de telles choses peuvent arriver? PLus humaine que n'importe qui, Darling est majestueusement interprétée par une Marina Fois transcendante de réalisme. Pas de fioritures, un portrait qui frôle l'inhumanité mais qui est malencontreusement si humain.
Marina Fois illumine ce drame, symbole de toutes les femmes battues et pas qu'en France. La réalisation de Christine Carrière évite le misérabilisme francais et donne de la gaieté à des évènements sordides. Guillaume Canet passe facilement a contre emploi mais nous fait regretter de ne pas voir plus de gestes de violences conjuguals pour appuyer le thème que le film dénonce.