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    Black Christmas
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    3,5
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    76 critiques spectateurs

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    Xavier VIRELY
    Xavier VIRELY

    62 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Film sympathique, que j'ai cru bien trop prévisible et classique, mais au regard de son année de sortie, peut-être qu'il était en fait assez moderne au contraire !

    J'y ai retrouvé un esprit très Giallo.
    Cinémonde
    Cinémonde

    132 abonnés 1 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2022
    C’est vraiment bien comme film.
    Le scénario prend le temps de poser un contexte ainsi qu’une ambiance, et on a également le temps de s’attacher aux personnages malgré la courte durée du film.
    Le récit, dans son ensemble, est intéressant, et crédible.
    La mise en scène est bien sympa, en particulier les séquences qui présentent un assassinat : c’est-à-dire que nous voyons que très peu le meurtrier, sinon nous suivons son point de vue lors des meurtres.
    Je conseille ce film, en tant que premier slasher, et en tant que classique assez méconnu.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    475 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    Intéressons-nous au sous-genre que John Carpenter et Wes Craven ont définitivement imposé aux yeux de tous, le slasher. En gros, le canevas est simple : un psychopathe, une arme blanche, des jeunes gens. De la tension, du sang et pas mal de sursauts ; cocktail idéal pour soirée mortelle.
    Big John et le Sultan du Slash ont plus que largement comblé les attentes de spectateurs en mal de sensations fortes.
    La meilleure façon de mesurer l'influence d'Halloween, Freddy ou Scream, c'est encore de lister les cinéastes qui vont en remettre des bouts dans leurs films, de Tarantino à Sam Raimi, de beaux morceaux chez Alexandre Aja ou David Robert Mitchell ou encore Eli Roth. Et là, on ne parle que des plus évidents. Par corollaire, on cherchera évidemment à remonter le fil en se demandant quel film a pu inspirer les deux pères du slasher. La réponse tombe comme un couperet, elle tient en deux mots : Black Christmas.

    Aussi éclectique soit-elle, la carrière du réalisateur Bob Clark restera à jamais rattachée à ce qu'on pose souvent comme le film-matrice d'un genre en devenir. En 94 minutes chrono, le cinéaste précurseur livre clé en main l'une des meilleures synthèses de la terreur en barre. Coup sur coup, le long-métrage fixe les règles du jeu et remporte la partie avec la force de l'évidence. Clark a compris que la réussite tenait à deux choses, le rythme et l'atmosphère. Le metteur en scène investit le regard de l'antagoniste pour rappeler son omniscience et sélectionne un lieu de convivialité (un pensionnat pour jeunes filles) pour le transformer en lieu hanté. Par de simples vues subjectives, un jeu sur le second-plan (ombres, silhouette), et un pari sur le hors-champ, Black Christmas fait travailler l'imagination de son spectateur.
    Les meurtres importent moins (ces séquences sont d'ailleurs les plus datées) que cette horlogerie stridente qui use les nerfs. Il y aura bien quelques traces d'humour, mais l'idée générale c'est de vous embarquer à bord d'un train fantôme qui va maintenir la pression de la première à la dernière minute. En parallèle, ce quasi huis-clos instaure déjà les femmes fortes en pleine rébellion face à un ordre patriarcal oppressif (le papa frigide, le petit-ami intrusif...et le tueur). Les transformations s'amorçaient à peine - le droit à l'avortement fut voté un an avant (1973) - ce qui fait rend l'œuvre doublement symbolique.
    L'impact du film fut énorme, c'est flagrant surtout quand on le découvre après ses nombreux héritiers. John Carpenter assumait fièrement la promiscuité dans Halloween, Wes Craven piochera allégrement dedans pour Les Griffes de la Nuit (John Saxon crédité au casting) et Scream (le harcèlement téléphonique). Bob Clark ne bénéficie pas de la même aura que ses successeurs, le modèle a même été dépassé en notoriété par ses glorieux rejetons. Pourtant, on a tout à gagner à (re)découvrir cette référence absolue du slasher.
    SpaceTimer8032
    SpaceTimer8032

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Un film génial, culte et des scènes vraiment angoissantes. Considéré comme le premier slasher, ce film de 1974 est tout simplement superbe (surtout si vous le comparer aux deux remakes qui ont vu le jour). À regarder sans hésiter !
    Maxime Duriau
    Maxime Duriau

    45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2021
    Les films des années 70 ont souvent la curieuse qualité de mieux vieillir que les films des 80's. C'est en tous cas le cas de Black Christmas, réputé comme le premier proto-slasher. Point de masque pour ce tueur de jeunes femmes, complètement barré, qui ne se pare que de ténèbres. Point de gore non plus, mais de la tension et même de l'angoisse dans cette histoire qui se tient de bout en bout jusqu'au final glaçant. Un bon film, même pris indépendamment de sa réputation.
    Davy Deltinger #2.23 Meters #7 Foot 4
    Davy Deltinger #2.23 Meters #7 Foot 4

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2021
    give this movie 10/10. An horror masterpiece full of tension and suspense. On Christmas Eve, an unknown person goes into the attic of a sorority house. The majority of the sorority sisters of Pi Kappa Sigma are going home while others are staying in the house. Claire Harrison, one of the sisters goes missing. Mr.Harrison tries to know where his daughter is. In the meantime, Jess Bradford is pregnant, and tells her pianist boyfriend, Peter that she wants an abortion. Peter tries to convince her to have the baby. A little girl named Janice is also missing. The terror continues with a series of creepy phone calls targeting Jess. The caller using different voices and personalities to terrorize Jess. Black Christmas is a masterpiece of horror. Lots of horror films were influenced by it. Halloween was heavily influenced by Black Christmas ( using the POV shots, holliday setting, killer killing for unknown reasons). 1) The acting is great and natural. 2) The story has great development. Claire Harrison missing, the little girl (Janice) missing, then discovered killed in the park. Jess wanting an abortion. Peter doesn't like that idea and starts acting weird making him the ideal suspect. The killer hiding in the attic and making creepy phone calls. The idea of tracing the phone calls to conclude the idea that the killer is inside the house. All the storylines are good. And the killer being inside the house is an urban legend and really happened. And makes the pacing of the film amazing. 3) The characters have lots of development and are interesting. Jess is a a very intelligent, independent woman. We see lots of things happening with her. Like i said earlier, she wants an abortion, she searching for Claire. She's getting the creepy phone calls. She thinks it's Peter, and ends up killing at the end because of it. She's most likely dieing at the end. Barb is an interesting character who's funny and dramatic too. Lots of funny moments like the fake sorority address, the turtles. She's a little guilty that Claire is missing too, and yells at her friends. Peter also has good development. We know he's a pianist, that's what he wanted most when he first met Jess. We see him destroying the piano after failing his test. He wants to get married, but Jess wants to do other things. We see him crying at the phone saying they can't kill the baby. Mr.Harrison is also great and a good presence throughout the film. He's searching for Claire and we can feel the pain for him. Mrs. MacHenry is great too. She's the house mother. We spend lots of moments with her. She's a key character, the funniest with Barb. She likes alcohol and all of that. The couple of scenes with her and Mr. Harrison are all very good and funny. Sergeant Nash and lieutenant Fuller have great development too. Billy, the real killer is also interesting. He refers to himself as Billy and mentions lots of time Agnès. He makes the phone calls. We don't know his reasons for killing. He lives in the shadows and we never see his face. 4)The killer is very threatening and creepy (his phone calls, voices, kills, eye at the door's crack). 5) There's a creepy atmosphere. I haven't seen anything in a horror movie matching the intensity of the phone calls. Billy is a constant menace though the movie making the atmosphere unsettling. It's suspenseful and full of tension. 6) The kills are frightening. Claire suffocating and rocking on a chair. Mrs. Mac dieing in the attic. Barb getting killed by the unicorn during the Christmas chants. And we don't see it, but Janice, the little girl being murdered is frightening. Jess, at the end probably dies, as she's unconscious and the killer is still there. That's a frightening ending with our main character dieing. 7) The soundtrack at the beginning of the movie is awesome. It's a Christmas song, but darker giving a creepy atmosphere
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 198 abonnés 7 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2021
    A l’approche des fêtes de Noël, un groupe de jeunes femmes faisant partie d’une sororité reçoivent de mystérieux & inquiétants coups de téléphone de la part d’un malade schizophrène.

    Black Christmas (1974) est vraisemblablement le premier film d’horreur à poser les bases de ce qui deviendra un genre à part entière, à savoir « le slasher », et ce, quelques années avant que John Carpenter ne le propulse sur le devant de la scène avec ce qui deviendra un classique du genre, le premier volet de la franchise Halloween : La Nuit des Masques (1978). Inspirant par la suite bon nombre de cinéastes, dont les plus évidents sont Fred Walton avec Terreur Sur La Ligne (1979) et Wes Craven avec Scream (1996).

    Bob Clark (Les P'tits génies 2 - 2004) nous donne à voir les prémices de ce qui donneront les codes du slasher. C’est en cela que le film est intéressant à voir près de 50ans après et surtout, après la vague de slashers entre les années 80 & 90. L’originalité du film réside principalement dans le fait qu’à aucun moment, nous ne verront le tueur en série. Le réalisateur prenant un malin plaisir à ne jamais le dévoiler, sauf à de rares moments, laissant apparaître une main, un œil, … La caméra subjective remplace donc le psychopathe qui nous donne à voir des mises à mort comme si nous étions à la place du tueur, donnant lieu à une brillante séquence avec une statue en cristal, ne laissant que peu d’espoir à la pauvre Margot Kidder (Sœurs de sang - 1973). Nul doute que le réalisateur s’est inspiré des giallos pour mettre en scène son film d’horreur.

    Méconnu du grand public et injustement boudé à sa sortie en salles, Black Christmas (1974) pose les jalons d’un nouveau genre et n’a rien perdu de sa superbe après tant d’années. La mise en scène nous réserve bon nombre de surprises, avec cette atmosphère angoissante, les innombrables appels téléphoniques obscènes du tueur et le fameux plan redoutable de l’œil caché derrière la porte, force est de constater que ce film est encore et toujours diablement efficace. Et que dire de ce générique de fin particulièrement savoureux où la caméra s’extirpe paisiblement de la maison pour qu’une fois à l’extérieur de celle-ci, on entende retentir retentir la sonnerie du téléphone.

    Par la suite, deux remakes verront le jour, le 1er réalisé par Glen Morgan en 2006 (sous forme de préquel) et le 2ème réalisé par Sophia Takal en 2019.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2020
    Les fêtes de fin d’année ont plein d’histoires à raconter. L’une d’elles franchit un cap et bouscule quelque peu les habitudes des cinéphiles, cherchant un peu plus le détournement, malgré un contexte convivial et jovial. Bob Clark nous amène au plus proche d’un cauchemar, ce mauvais rêve qui nous murmure toute l’angoisse qui le compose. Le réalisateur prend ainsi un malin plaisir de faire léviter sa caméra, avec une grande efficacité et jouant sur toutes les tonalités, en piégeant le spectateur dans son théâtre de l’horreur. Et il serait futile de s’attarder sur la paternité du slasher, un sous-genre qui ne trouvera une définition stable que dans les années à venir. Son œuvre constitue ainsi un Whodunit qu’à moitié fonctionnel, mais constitue toutefois une expérience sensorielle complète.

    Pas de visage pour cette menace, rien de concret, juste un reflet. Cela commence par des mains, des pieds, une respiration soutenue ou un œil malveillant qui apparait dans la pénombre d’une sororité d’étudiantes. Ce que l’on développe à travers cette entité que l’on découvre à la première personne, c’est son intrusion inarrêtable et furtive, comme s’il serait si facile de se glisser sous le lit de ses victimes. Le boogeyman fait aussi bien partie des légendes urbaines que les contes les plus obscurs, mais ici rien de surnaturelle si ce n’est cette voix possédée à l’autre bout du fil. D’un harcèlement à des meurtres impulsifs, difficile de trouver ses repères et pourtant, on y trouve plusieurs thématiques liées à la déchéance humaine. Les filles et femmes y sont caractérisées par leur personnalité, tantôt forte, tantôt futile, tantôt fragile. Certaines sont sujettes à l’avortement, d’autres l’alcoolisme. Ces fléaux sont déjà identifiables comme condamnables, dans la mesure où les conventions sociétales les isolent volontairement.

    Et on pourra en apprendre un peu plus à chaque intervention d’un homme dans cette communauté pourtant harmonieuse, malgré sa diversité. Ils sont principalement évalués comme toxiques, si ce n’est comme incompétents voire passifs, ce qui est encore pire. Parallèlement, les vices sont généralement punis à l’unanimité, mais ce pouvoir ne revient plus à un entourage qui se montre solidaire, bien au contraire. Le fameux tueur surfe sur les fractures du groupe et s’imprègne ainsi du chaos qui règne peu à peu et qui divise les protagonistes, comme si la confiance deviendrait un luxe qu’il n’est plus permis de convoiter pour ses propres intérêts. Le film relâche rarement son emprise sur les pensionnaires, qui tardent à définir les limites de conduites, car le mal est fait et son incarnation est en route pour cristalliser ses actions. Mais tout ce qui rend la terreur crédible, c’est bien le hors-champ et l’imaginaire du spectateur qui ne peut que spéculer sur l’identité de l’intrus et des potentielles victimes à le confronter. Il n’y a donc aucun sentiment d’urgence lorsque l’on observe, avec mépris et voyeurisme, l’étoile ensanglantée au sommet du sapin.

    Clark a su proposer une atmosphère pesante, dénuée de bande-son lorsque cela devient nécessaire. Il ne résonne que des hurlements de douleur, un parquet qui grince et des souffles de plus en plus faibles au service du divertissement. « Black Christmas » s’illustre comme un atout majeur dans la codification du slasher et du survival. Qu’il soit le premier ou non, il fait partie d’un embryon qui ne demande qu’à murir et à muter en quelque chose de moins abstrait et peut-être plus audacieux graphiquement. De nombreux dérivés s’approprieront habilement de cet étalon, tandis que d’autres ne l’égaleront pas, car ils en oublieraient de servir un propos ou simplement des enjeux pertinents. Il nous rappelle également qu’avant l’ère Carpenter, il ne faut pas oublier cette petite dinde sucrée, dont le moule a continué d’inspirer bien d’autres cinéastes.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 010 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2020
    On le sait, c’est John Carpenter qui a popularisé le « slasher » avec l’énorme succès que fut « Halloween » en 1978. Par ses partis pris narratifs et de mise en scène ainsi que par la musique hypnotique et lancinante qu’il a lui-même composée, il définit les codes du « slasher » et dessine la gestuelle du « boogeyman ». Mais quatre ans avant lui, un jeune réalisateur américain déjà influencé par George A. Romero et ses morts-vivants va se déporter au Canada pour réaliser ce qui sera en réalité le film séminal du « slasher ». Le réalisateur se nomme Bob Clark et son film a pour titre « Black Christmas ». Tout ce que John Carpenter parera de son esthétique si particulière est déjà présent dans cette série B particulièrement réussie et désormais devenue culte. Dans un pensionnat de jeunes étudiantes à la veille de Noël, un serial killer sème la terreur. Bob Clark distille en entame une ambiance potache et plutôt bon enfant qu’il conservera tout au long de son film pour l’utiliser en contraste avec la mort qui rôde dans le pensionnat. Là se situe la grande différence avec l’approche de John Carpenter qui ne relâche jamais complétement la pression, la présence du tueur étant omniprésente même absent de l’écran. Pas de fausse piste non plus avec un suspect potentiel. Michael Myers, le tueur de la nuit d’Halloween qui terrorise la petite ville d’Haddonfield est le mal incarné. Si l’on détecte assez facilement le supplément d’âme d’« Halloween » dans sa capacité à terroriser le spectateur, « Black Christmas » remplit parfaitement sa fonction tout en offrant une psychologie des personnages un peu plus élaborée. John Carpenter s’intéresse lui essentiellement à Laurie Strode la baby-sitter interprétée par Jamie Lee Curtis qui sera la première scream queen d’un genre qui sera très vite exploité jusqu’à plus soif. Les autres personnages ne sont que en réalité que des artefacts. Certains des effets utilisés par Bob Clark comme les plans subjectifs à travers les yeux du tueur (William Wyler y avait déjà eu recours en 1964 dans « L’obsédé »), seront repris par John Carpenter. En revanche, spoiler: l’idée de ne jamais montrer le « boogeyman » tout à la fois ouverte et inquiétante sera laissée de côté
    . On constate donc que si les emprunts ont été nombreux, ils sont utilisés à dessein par Carpenter pour créer un environnement original. Si le spectateur averti sera fatalement amené à faire des comparaisons en visionnant « Black Christmas », il pourra bien sûr y prendre plaisir grâce aux qualités intrinsèques d’un film garni d’une panoplie d’acteurs très convaincants au premier rang desquels Olivia Hussey, John Saxon ou Margot Kidder. En conclusion, il reste malgré tout curieux de constater que « Black Christmas » doit son statut de film culte (il a déjà fait l’objet de deux remakes) à un film lui étant postérieur qui a su en sublimer les trouvailles.
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 758 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2020
    Bien sûr aujourd'hui ce film a beaucoup vieilli mais il ne faut pas oublier qu'il s agit du tout premier slasher de l histoire du cinéma. La réalisation est parfaite et audacieuse pour l epoque ce n'est pas pour rien non plus que Carpenter s est inspiré pour son Halloween. L ouverture est un exemple pour tout jeune cinéaste qui souhaite faire ce genre de film . Bien plus abouti que certains produits aujourd'hui.
    tyrionFL
    tyrionFL

    16 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2020
    Considéré comme le premier slasher par tous, je le traite plutôt en tant que giallo avec des codes du slasher.
    S'il n'a pas cette esthétique si majestueuse du genre, le film de 1974 nous habitue a un tueur caché qui ne veut pas se révéler.
    Le rythme est lent, même pénible parfois, ce qui cache la tension que pourrait faire monter le film.
    Le récit est un peu mou, les meutres peu intéressants, on sent que le film reste timide.
    Seulement pour le côté graphique car Black Christmas est très sombre et propose une vision déprimante sur ce qu'il raconte.
    Ce qu'il raconte est bien traité car les personnages du film sont bien interprétées et ont tous un caractère suffisamment développé.
    Mais pour moi, ce qui reste l'une des seules valeurs ajoutées que l'on ne retrouve que rarement dans les films récents ce sont ces appels téléphoniques, plus effrayant que dans Scream, qui sont très déstabilisants et personnifient un antagoniste inconnu.
    Ces moments sont bien rythmés, en nombre suffisants et arrivent à faire monter la tension.
    Black Christmas reste un film peu cité mais méritant qui possède de solides atouts mais aussi de nombreux défauts qui au premier abord aurait pu gacher mon visionnage (notamment à cause d'un gros ventre mou)
    Caine78
    Caine78

    6 034 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Souvent considéré comme le « slasher » originel, « Black Christmas » ressemble pourtant peu à l'idée que l'on peut avoir du genre aujourd'hui. Sur un scénario plutôt minimaliste, Bob Clark construit un suspense aussi habile qu'original, en grande partie dû à la qualité de sa mise en scène, étonnamment élégante (dont un fort joli usage du plan-séquence), utilisant intelligemment son petit budget, notamment à travers cette photographie très sombre et le choix d'un récit souvent nocturne faisant son effet. Sans être très développés, les personnages sont solidement caractérisés, avec un minimum de personnalité pour chacun, si bien que nous nous impliquons un minimum dans leur parcours. Peu ou pas d'effets grand-guignolesques et une violence souvent suggérée, hors-champ, où l'angoisse vient avant tout de ces appels anxiogènes, laissant deviner un tueur schizophrène particulièrement dérangé, évoquant une vraie filiation avec « Terreur sur la ligne », réalisé cinq ans plus tard. Interprétation homogène et correcte, dont le charmant trio Olivia Hussey- Margot Kidder - Andrea Martin, sans oublier Keir « 2001 » Dullea ou John Saxon, pas mal en flic local et (relativement) compétent. Enfin, s'il ne fallait pas être grand clerc pour deviner que les coups de fil venaient directement de la maison, le rebondissement final, subtilement amené, est en revanche plutôt inattendu. Un pionnier, donc, mais surtout un modèle du genre, tant ses nombreux héritiers ne réussiront que rarement à faire aussi bien. Comme quoi, même dans le « gore » on peut être subtil...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    L’original 1974 Black Christmas lâche une ambiance anxiogène, débute comme un jeux vidéo, le mode vision FPS seventies que choisi la mise en scène, sélectionne le choix du personnage dans la tête d’un tueur, un air qui donnera Hallowen Michael Myers, portant cette caméra portative terrible bruit essoufflé.
    L’inspiration pour Scream,😱 des étudiantes de la confrérie reçoivent depuis l’intérieur de la maison à l’endroit le plus glauque, le grenier tremble de peur, des coups de telephone ☎️ 📞 au bout du fil, coucou, qui c’est à l’appareil, à prendre son malin plaisir psychopathe à trucider les filles universitaires ?

    La violence la plus soutenue est le sac plastique, une vraie forme de torture psychologique dictée, ça reste exagérée parce qu’on dirait Massacre à la tronçonneuse, c’est grotesque venant de cette folle nuit sanglante, avec un léger souffle de frisson mode FPS et c’est tout, trois étoiles suffira dans cette note, pas de chef-d’œuvre d’extase.
    Un scénario d’origine totalement inédit, c’est le premier film Black Christmas, ce sont juste des consœurs infortunés où on ne voit pas de confrères sociopathes dans le coin en 1974, c’est un serial killer slasher, va falloir attendre la venue de 2019, arrivée et c’est fait.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    583 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    En dépit des œuvres aujourd’hui fort célèbres qu’il a enfantées, Black Christmas demeure un choc à part entière qui n’a rien perdu de son impact esthétique et dramatique. Car le propos développé par le long-métrage de Bob Clark résonne encore dans notre actualité : une femme refuse de porter l’enfant qu’elle a conçu avec son compagnon et prend la décision d’avorter ; autour de ce choix s’articule le récit tout entier, récit qui s’apparente à une tragédie contemporaine où l’espace de la maison – que nous ne quittons qu’à de rares occasions – reflète le drame maternel qui s’y joue. Les pensionnaires de la maison incarnent toutes des déclinaisons de cette femme qui refuse d’être mère et qui affirme son droit à disposer de son corps comme elle l’entend ; elles semblent en effet sans attaches et déambulent librement, allant jusqu’à planifier un voyage au ski. Dès lors, le corps masculin s’offre à elle(s) comme un danger qui n’a de cesse de roder dans la maison comme le loup dans une bergerie. Lorsqu’il découvre la chambre de sa fille, le père entend corriger cette dernière, la faire rentrer dans le droit chemin afin de remédier à ses affiches provocatrices, à ses amours de jeunesse synonymes de perversion. De même le petit-ami que l’héroïne refuse d’épouser représente-t-il une menace : nous le voyons détruire un piano, supplier celle qu’il aime de garder l’enfant. Et si le doute sur l’identité du meurtrier persiste en fin de long-métrage, c’est justement parce que du tueur il n’y a ici que l’idée, l’abstraction qui traduit la lutte à mort d’un masculin violent contre un féminin soucieux de s’émanciper. Du tueur nous ne percevons que l’œil, organe voyeur qui surveille les résidentes. Drame intestin où les adolescentes sont étouffées – symbole de leur condition suffocante –, Black Christmas n’oublie pas de livrer une petite leçon de mise en scène : outre son idée géniale de suggérer la focalisation interne par le recours à une caméra embarquée – John Carpenter la reprendra dans Halloween –, il met en tension le mouvement balbutiant de la menace avec la stabilité apparente qui règne dans la maison. Le téléphone apparaît comme l’élément perturbateur qui relie menace extérieure et for intérieur, signe d’un investissement de la maison par la thématique d’un mal endémique, d’une tragédie de l’enfantement comme miroir tendu à un âge tiraillé entre aspirations libertaires et vie de famille rangée. La sonnerie remplace la musique, compose une ambiance anxiogène et curieusement familière ; elle préfigure également ce que la femme peut avoir de mécanique, à l’instar de ses règles ou, dans le cas du personnage principal, des règles qu’elle n’a plus. Le rythme naturel du corps se voit mutilé par les sons stridents d’un appareil qui envahit peu à peu l’espace, légitime une mise sur écoute des femmes par la police, jusqu’à cette question indiscrète mais exigée par le contexte : « qu’est-ce que cela veut dire ? Il va falloir nous expliquer »… Petit bijou d’irrévérence, Black Christmas marche contre les traditions, brosse le portrait d’un Noël sanglant et infécond qui refuse la venue du Messie au nom d’un droit de la femme à disposer d’elle-même. La clausule enferme le film et son thème dans une boucle tragique qui empêche le cauchemar de se résoudre : le plan de fermeture rejoint celui d’ouverture. Quelques longueurs viennent étirer inutilement une œuvre par ailleurs audacieuse et très intelligente qu’il convient de (re)découvrir de toute urgence.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 020 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2019
    L'un des premiers slashers de l'histoire du cinèma! Bob Clark tournait parfois bien ("Murder by Decree") et parfois mal ("Baby Geniuses"). Mais personne ne pourra lui enlever d'avoir lancer le genre (vue subjective du boogeyman, meurtres d'anthologies, final oppressant...) par une mise en scène brillante et inventive! De plus il y a dans ce slasher du suspense et un air de fête de fin d'annèe, ce qui n'est dèjà pas si mal! Alors pourquoi "Black Christmas" version 1974 paraît vieillot et un poil surcotè même si son rèalisateur met en valeur quelques bonnes idèes ? A croire que le rythme et l'atmosphère lui ont ètè sacrifiès! Sans parler des seconds rôles : Margot Kidder qui cabotine en picolant sec ; Keir Dullea qui peine à convaincre ; John Saxon en flicard pas très concernè! Reste donc l'essentiel et Olivia Hussey, toujours aussi belle même dans la peur! Remake dispensable en 2006! En attendant le nouveau remake 2019 avec Imogen Poots...
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