Avis sur Arizona

Il est vrai que ce western arrive à capter notre attention pendant le premier quaurt d'heure, tant il semble prendre la peine de nous montrer le contexte de l'ensemble ainsi que de nous présenter les personnages. Hélas, que dire de la suite, qui s'avère d'un vide quasiment abyssal. Un scénario tellement touffu que l'on n'arrive jamais vraiment à comprendre l'évolution des choses, qui plus est noyés dans des rivalités souvent obscurs et peu aidés par des dialogues souvent à côté de la plaque. Ainsi, ce qui aurait pu être une grande fresque sur l'Arizona s'avère être un pale petit western n'arrivant jamais à imposer son style (ce qui est asse diffcile lorsqu'on en a pas), et qui n'arrive même pas à être sauvé par ses scènes d'action, rares et poussives. Même les habituellement si doués Jean Arthur et William Holden n'arrive pas à faire exister leurs personnages, ne provoquant ainsi jamais l'émotion chez le spectateur. On s'ennuie atrocement pendant près de 120 minutes, et c'est alors la délivrance lors du règlement de comptes final, entièrement suggéré et plutot malin. Hélas, cela est bien court, et c'est avec soulagement que l'on voit le mot "fin" apparaitre au générique, pour un western que l'on s'empressera d'oublier!!

Arizona est un western des années 40 de très bonne facture.
L'histoire se déroule dans l'Ouest, une jeune fille courageuse monte une entreprise de transport et parvient à vaincre tous ces concurrents. Elle arrivera également à épouser l'homme qu'elle aime et qui a su la defendre.
Il s'agit d'un western vraiment fort sympathique grâce notamment au solide scénario de Claude Binyon.
Mais le gros point fort du film reste au niveau du duo d'interprétes Jean Arthur - William Holden, qui est vraiment excellent du début jusqu'à la fin, et aider c'est vrai par la très bonne mise en scène de Wesley Ruggles.
Voilà donc un western tout a fait recommandable, surtout qu'il possède une bien sympathique partition musicale de Victor Young.

14/20

Ce western très classique présente l'existence très précaire des pionniers de l'Amérique avec un réalisme saisissant. Le duo d'acteurs Jean Arthur et William Holden domine le film de bout en bout. Jean Arthur apparaît telle la Calamity Jane de l'Ouest américain, en aventurière décidée et audacieuse. Une belle histoire sur un excelllent scénario qui montre les difficultés et les réussites des premiers pionniers américains.

Un bon western qui allie trahison, caractère, poursuites avec cette femme qui se révèle pourtant fragile. C’est ce qui fait la force du film aussi. Ce n’est pas Calamity. Elle doute malgré sa volonté. Mais elle trouve en W. Holden une raison d’espérer et nous d’apprécier cette belle idylle finale.

Un Western datant de 1940 réalisé par Wesley Ruggles que je ne connaissais pas, normal, il a pas mal de défauts !!
J'ai regardé ce film parce qu'il y avait au casting le jeune William Holden qui est l'une des seuls qualités de "Arizona" avec la fin qui réveille un peu. Ce long métrage a bénéficié à l'époque de beaucoup de moyens qui se voit à l'écran, de nombreux figurants avec un grand troupeau de bétails a amené pour un long voyage au milieu des Indiens et autres. Malheureusement, c'est avec l'héroine de ce long métrage que je n'ai pas adhéré, Jean Arthur joue mal ou ne correspond pas à son role de femme à poigne à la tète des expéditions et on se la tape jusqu'à la fin, mème si la seconde partie la féminise, elle est agaçante. Je suis passé à coté de ce Western qui s'annonçait grand à cause de cela, c'est triste.

Un classique des westerns , la vie en arizona devait ressembler à ça .
De l'aventure avec cowboy,indiens ,soldats etc.... une petite romance et la naissance d'un état l'ARIZONA .
bien avant le féminisme une femme décalée avec son temp .
j'adore la scène de la sérénade .
" une tarte miss phoebe " , he oui un cowboy cela ne va pas qu'au saloon , ça mange un cowboy .
jean arthur plus belle que jamais .

Un petit western en noir et blanc dont la caractéristique principale et la force du sujet est la présence d'un personnage féminin haut en couleur et en caractère. Jean Arthur s'impose comme l’héroïne de ce film. Son personnage est truculent et attachant et domine celui de William Holden. La dichotomie entre les bons et les méchants est fortement marquée avec un superbe pervers, Warren WILLIAM, qui manipule une bande de « crétins » à sa solde. A la fin du film, les choses se remettent dans l'ordre et Jean Arthur va quitter ses pantalons pour des robes. A voir pour découvrir un personnage féminin fort dans un Far West dominé par les mâles.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.

Erreur dans le synopsis : Phoebe reste à Tucson et monte son entreprise de fret.
Peut-être un peu long, mais un western assez atypique si l'on excepte les Indiens, le drapeau américain, l'évocation de la guerre. Un rôle de femme forte et déterminée, entreprenante et courageuse porté avec brio par Jean Arthur. Les hommes sont relégués aux rôles secondaires sans jamais de manichéisme outrancier. Le synopsis est simple mais voir l'émergence d'une ville, d'un État (un peu caricaturé cependant) traité par l'industrie cinématographique sous un format inhabituel est ben agréable. Au total, un rôle sur mesure pour JA, un W. Holden qui s'amuse et un film assez audacieux par le choix d'un rôle féminin très fort, sans être celui d'une légende du Far-West américain.