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    Un conte de Noël
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    361 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Un film sans queue ni tête, une successsion de scènes où chaque acteur peut faire sa performance médiocre, moi qui aime pourtant bien parfois Desplechin ici je me dis que, mon dieu, que c'est long 2h30...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 novembre 2012
    Que ceux qui disent que le cinéma français est nombriliste et que le cinéma américain aborde des thèmes qui nous concernent tous davantage voient cette petite merveille qu'est le dernier film de Desplechin. Sans doute aussi le plus abouti, le plus profond. Tel critique se demande " de quoi il s'agit dans ce film long, brutal et réussi ? " Il est aussi le film de la famille et des relations qui la concerne, haine, amour, infidélité. Les êtres se cherchent, se trouvent et se quittent. Mais c'est aussi un rêve ou la transmutation permet à l'ineffable de trouver son expression dans le sacrifice. La greffe permet aux êtres de s'interpénétrer, à l'un d'être une partie de l'autre et c'est ce qui nous sauve. Le casting éblouissant nous emporte dans ce conte, car c'est bien de cela qu'il s'agit. Le film nous donne à rêver tout au long de cette histoire qui ne cesse de nous rappeler qu'un filtre peut opérer des miracles. Obéron-Titania l'ont versé dans les cœurs, la nuit transforme la vie en jeu. La musique nous le rappelle sans cesse. Les cordes du Songe d'une nuit d'été de Mendelssohn à l'appui, jouent comme l'enivrement du filtre. Les références sont claires. Nous sommes dans un songe d'une nuit de Noël, dans la brûlure des sentiments.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Le moins qu'on puisse dire, c'est que la famille Vuillard ne va pas bien. Il y a d'abord la mère, Junon, au prénom annonciateur de querelles, qui assume de ne jamais avoir aimé son fils Henri, et qui à l'évocation de celui qui est mort à 7 ans, ne trouve rien d'autre à dire que "Il était si laid quand il était petit". Il y a ensuite l'aînée dépressive et mélancolique, mère qui se définit comme stérile et qui décrète et obtient de facto le bannissement de son frère. Il y a donc Henri, mauvais fils et mauvais frère désigné, escroc à la petite semaine, suborneur et ivrogne. Il y a ensuite Simon, le neveu recueilli par Abel et Junon, schizophrène alcoolisé, jamais remis d'avoir abandonné Sylvia à son cousin Ivan. Il y a enfin Paul, adolescent à la limite de l'autisme, qui cherche la reconnaissance de l'oncle honni et qui n'a le droit de sa part qu'à "Paul le Fou ? Il est complètement con !".

    Le seul qui semble traverser les tempêtes est Abel, patriarche au prénom trompeur, qui sur la tombe de Joseph déclare "La souffrance est une toile peinte", et qui décrète devant les déchirement de ses enfants "Ce ne sont pas nos affaires", préceptes qui le protègent des différentes déclinaisons de la névrose familiale. Ce thème des secrets de famille apparaît dès l'origine dans le cinéma de Desplechin, puisqu'il définissait "La Vie des Morts" comme "un film pour dire du mal de ma famille", et que son dernier film et premier documentaire, "L'Aimée", montre son père lors du déménagement de la maison familiale.

    A la fois attiré et inquiété par la énième sélection cannoise de Desplechin, et par le décalage habituel entre la critique française (unanime) et l'accueil (contrasté) du public sur les différents blogs et forums, j'ai mis un certain temps -et du temps, j'en avais devant moi !- à décider si j'aimais ou non ce "Conte de Noël", virée dans le Nord aux antipodes de celle de Philippe Abrams. Dans la colonne "plus", il y a un début attractif et inventif, avec la narration multiforme de la geste familiale, qui fait appel à la voix off, au témoignage face caméra des protagonistes et même au théâtre d'ombre. Il y a aussi la distribution impressionnante, où seul Melvil Poupaud fait figure de bizuth au milieu de la troupe des anciens : Amalric, Devos, Deneuve, Roussillon, Consigny, Girardot ou Mastroianni. Et puis, il y a l'indiscutable maîtrise de la réalisation, avec le recours à toutes les techniques du cinéma, y compris les plus anciennes : ouverture et fermeture à l'iris, faible profondeur de champ, travellings optiques, split screen...

    Pourtant assez vite, la colonne "moins" a commencé à se remplir : la dispersion des intrigues (le conflit Elizabeth/Henri, la relation sans amour d'Henri et de sa mère, l'émancipation de Paul, la découverte par Sylvia du sacrifice de Simon...), le schématisme de certaines situations (le judaïsme intolérant de Faunia -qui s'exclame à propos de Madeleine : "Quel prénom bizarre !"-, la tabagie systématique des personnages), le côté artificiel de nombreux dialogues bien trop littéraires. Mais le pire est sans doute la longueur et la dilution du récit, que ne contrebalance pas le découpage en chapitres. Progressivement, on se détache de ces pantins cyclothimiques, quelque soit la qualité du jeu des acteurs, et monte l'agacement devant l'intellectualisme d'un autre âge qui soutend le propos et sur lequel s'extasie la critique parisienne.

    Je prends le risque à 24 h de la proclamation du palmarés : je ne suis pas persuadé que la Palme d'Or (annoncée par la presse hexagonale, beaucoup moins par son homologue internationale) attribuée 21 ans après "Sous le Soleil de Satan" au film de Desplechin serait une bonne chose pour le cinéma français. Ce serait une encouragement à limiter celui-ci à son fond de commerce éternellement post-nouvelle vague, alors que les cinémas du monde entier, en Amérique latine, en Asie et ailleurs en Europe explorent depuis longtemps d'autre voies que ces chemins d'un autre âge.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2012
    Dans le registre "règlements de compte en famille", ce film est pour moi le meilleur. Rempli de cynisme, il est à la fois grinçant et touchant. Les dialogues sont affutés et les acteurs intéressants. Top!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Un conte de noël bien noir… et surtout bien chiant ! (2h30 interminables).Il Reste Catherine Deneuve, impeccable.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    131 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mai 2012
    Il y a un problème dans le cinéma français contemporain, surtout celui dit « d'auteur » (ou « d'art et essai », bref). Il est à la fois artistiquement médiocre, philosophiquement pauvre et scolaire (il ne suffit pas de citer ostensiblement Nietzsche pour produire une oeuvre digne d'intérêt), et limite régressif dans les 2 cas. Toujours cette tendance à imiter, à singer la vie et le cinéma même pour un résultat à l'opposé, factice et impersonnel au possible. Le cinéma de Desplechin (mais il en va de même pour Honoré, Audiard, et cie.) voudrait reproduire la vie, par ailleurs quasi uniquement perçue sous le prisme de la spontanéité... Mais son cinéma est mort-né, mortifère même : il n'apporte rien, et pire encore, pompe l'énergie des spectateurs le long d'interminables 2 heures et demie. Desplechin et ses confrères cherchent à faire des films quand d'autres font de l'art, ils ramassent les miettes de la Nouvelle Vague pour n'en garder que les pires défauts : le goût de la citation pour masquer le vide et cette affligeante tendance au naturalisme hystérique et psychologisant, prétexte aux ébats de personnages artificiels et vides de sens. Certes Desplechin nous touche quelque fois (et encore), mais à quel prix? Combien d'effets de manche, de musiques tonitruantes et emphatiques, de sentiments faussement recréés, de manipulations poussives? Tristement post-moderne, «Un Conte de Noël» reflète brillamment l'agonie du cinéma français, peut-être même mondial. Suite de numéros d'acteurs désincarnés, ce long métrage n'est en plus même pas réussi en soi. Il manque un véritable regard de cinéaste (et d'artiste) à Desplechin pour en faire le porte étendard du renouveau du cinéma français, ou tout simplement quelqu'un d'intéressant. Les notions de retenue et de justesse sont décidément absentes du cinéma français contemporain. Bourré de tics, caricatural, d'une subtilité pachydermique, racoleur, cliché, déjà vu, médiocre, etc. etc... Bref, un film à éviter. 1 étoile pour Monteverdi. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 mars 2012
    Conte de noel est l'histoire d'une famille réunie, à nouveau, à l'occasion de cette journée symbole de l'omose familiale obligatoire. Arnaud Desplechin pimente cet évènement par le fait que la mère, garante de la cellule affective, doit recevoir un don de moelle osseuse d'un de ses descendants.
    La génétique l'oblige à choisir entre son fils et son petit fils.
    Ceci pose d'emblée la question de savoir si recevoir ce que l'on a donné n'est pas un peu reprendre son bien. Et ce bien n'a-t-il pas été corrompu au travers des transmissions successives, de la mère au fils, et de la fille au petit fils. Ensuite cette greffe ne risque-t-elle pas au contraire de contaminer la receveuse ?
    Cette problématique existensielle est prétexte à nous parler de l'amour familial qui se transmet de génération en génération. Ce lien invible peut prendre bien des aspects différents selon chacun, mais il reste l'élément fédérateur de toute organisation familiale, lui garantissant aussi sa survie malgré les déchirements possibles.
    Film agréable à suivre, bien joué, l'ambiance un peu surréaliste permet de renforcer par moments la dramaturgie mais le propos du réalisateur semble plus se tourner vers une recherche d'harmonie et de douceur. Comme s'il souhaitait que ces moments de vie soient le plus agréable possible pour ceux qui les vivent. Ce qui peut paraître surprenant car on s'attend, plusieurs fois dans le film, à des règlements de comptes familiaux qui finalement resteront en suspend.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Très étrange : des dialogues parfois absurdes mais de très belles scènes, une construction originale mais une réalisation finalement assez académique... Etrange...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 février 2012
    Un filmennuyeux à mourir, une autre excellente démonstration de masturbation intellectuelle et de snobinisme cinématographique agaçant. Je le déconseille vivement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2012
    Un film dont l'auteur semble enfin dépasser une pensée déterminée culturellement. Le tout semble libre et une musique assez étrange s'en dégage. Très bon ensemble.
    stillpop
    stillpop

    77 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2011
    L'histoire d'une famille qui remplit deux heures trente de film tellement elle est simple. C'est le genre de film qui ne donne pas envie d'avoir une famille. Entre la mère qui est prête à « récupérer son bien », c'est à dire la moelle de ses enfants (et pourquoi pas des petits enfants) pour gagner 5 ans sur sa maladie, le fils fou qui va de catastrophe en faillite et les fous qui sont internés puis sauvés par l'amuuuuur, il y a des gens qui font froid dans le dos. Mais contrairement aux films déprimants ou borderline de Téchiné ou autres Carax, ici on est en bonne compagnie bourgeoise légèrement artistique du Nord. Les acteurs sont magnifiques et forts, et ils n'hésitent pas à suivre le réalisateur pour rendre crédible leur personnage, quitte à se rendre franchement impopulaire. C'est là que le talent ou la méchanceté profonde de Deneuve fait merveille, tandis que l'impétuosité incontrôlable d'Amalric est à son comble. Rien que pour eux, et quelques scènes abjectes sur les rapports mère chienne / fils incestueux sont évidemment très au dessus de la moyenne des films Français. Même les personnages les plus simples et semble-t'il les plus sympathiques ne valent pas mieux. Melvil est superbe et superbement accompagné par Chiara, tandis que la palme de la folie douce revient à Consigny qui signe là son meilleur rôle depuis longtemps. Elle a raison, et pourtant elle sent qu'elle a tort face aux autres, plus souples et plus lâches face aux salauds. Et la fin, bien qu'hermétique résume plutôt élégament la seule issue pour les calmes qui n'aiment pas l'humanité brouillonne, le monde imaginaire autant que parallèle. Les seconds rôles sont aussi bien joués, et les contrastes ou l'exotisme rendent la bourgeoisie beaucoup moins caricaturale que dans les Chabrol. L'autre qualité, c'est évidemment la tension. On ne sait pas si tout va très mal finir, ou si la fin va se jouer du spectateur. Et malgré la longueur du film, on ne décroche pas grâce à la qualité du rythme et l'accumulation des personnages et des anecdotes. Dans les côtés qui fâchent, il y a la caméra prise à partie par Deneuve, qui rappelle furieusement ce ratâge documentaire qu'elle avait tourné avec un naturel très difficile à capter pour l'artisanat de luxe français. C'est une scène lourde, sans doute nécessaire pour montrer la suffisance égocentrique du personnage, mais qui met à mal la cohérence de l'ensemble pourtant bien présente. Parfois, la caméra est aussi paresseuse, tandis que l'on sent que certains personnages sont livrés à eux-mêmes par manque d'idées. Mais là, c'est le charme de l'entreprise tout de même très originale qui est renforcé. On notera ce qui semble être une erreur de script (le dos d'Amalric avant la rixe). Mais dans l'ensemble, tout se tient sur la conséquente durée. La musique est aussi bien sympatique. Bref, si on supporte le sujet, c'est quand même un bon film qui essaye un peu de réinventer les codes du film d'auteur avec un réel effort d'écriture et de photographie. Surtout de la part de Depleschin, d'aussi loin que je m'en souvienne, ne m'a jamais captivé, loin de là. La qualité du jeu n'explique pas tout, c'est pourquoi c'est vraiment un film à découvrir.
    shmifmuf
    shmifmuf

    159 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2011
    Despleschin maitrise les films choraux comme mozart les symphonies.
    Alors si Deneuve et Amalric sont de la partie, ça devient jubilatoire.
    On prend du plaisir à voir cette famille se déchirer et dévoiler tout ses secrets enfouis dans leurs placards.
    L'équilibre entre drame et comédie est mince dans ce film savamment dosé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 mai 2011
    Original , inhabituel comme le reste de la filmographie de Desplechin.
    A voir surtout pour préstation de Jean-paul Roussilon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Un conte de Noël est peut-être le film le plus triste qu'il m'ait été donné de voir. Non pas parce qu'il m'aurait fait abondamment pleurer (d'ailleurs, aucune scène n'a cette volonté), mais parce que sa tristesse est bien plus profonde. Elle est comme gravée, immaculée dans l'image. Le désenchantement du film est primaire, originel, le film est construit sur le désenchantement, sur l'amertume. Tout les personnages, sans aucune exception, semblent traîner de lourds poids, une mélancolie comme incurable. Ils sont tous, dans des manières très différentes, totalement auto-destructeurs, perdus, déchus.

    Et pourtant, dans un paradoxe total, il est presque effrayant de constater à quel point le film est jubilatoire. Bien entendu, en grande partie grâce au personnage de Mathieu Amalric, brillant. Mais, à y regarder de plus près, peut-être aussi car le spectateur occupe du début jusqu'à la fin la confortable et rassurante place du voyeur (chose que Arnaud Desplechin ne se prive pas de souligner dans sa mise en scène.) Il est en effet extrêmement rassurant de pénétrer dans le coeur, dans les tripes, dans les viscères d'une famille et d'en découvrir tout les maux, toutes les fissures, de découvrir tout ce qu'il y a de sale derrière les apparences proprettes des fêtes de fin d'année. La ville de Roubaix, sublimée par la caméra de Desplechin, devient alors le théâtre saugrenu et viscéral d'un règlement de compte familial. Une famille qui va, à défaut de se réconcilier, se déchirer encore plus qu'initialement, jusqu'à arriver à un point fatal de non-retour.

    Au final, Desplechin nous offre un conte de Noël particulièrement triste, amer, acide, cynique, sinistre, drôle, jouissif, touchant, attachant et conquérant. Il nous a conquis, nous.
    ygor parizel
    ygor parizel

    205 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2012
    Le premier film que je vois de Desplechin et j'ai trouvé cela moyen. Une sorte de conte (comme le titre l'indique) avec un récit et des effets de réalisation et de montage souvent désappointant. Les personnages sont désagréables (heureusement pas tous), les acteurs sont de qualités et la mise en scène enfin de compte pas mal.
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