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    Un conte de Noël
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    3,3
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    361 critiques spectateurs

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    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2010
    Ce film a été loué par la presse française, mais je reste moyennement convaincu. L'idée de départ aurait pu être sympa, mais cette réunion de famille reste au final sans surprise, sans grande nouveauté, et sans beaucoup d'intérêt. Qui plus est, la réalisation est assez lourde, avec beaucoup d'effets stylistiques sans intérêt, ou alors des effets de mise en scène un peu plombant (et vas-y qu'on te zoome les visages jusqu'au gros plan pendant que les gens parlent, c'est original dis donc).
    Les acteurs jouent bien (préférence à Emmanuelle Devos), mais leur personnage sont agaçants, surtout celui de Mathieu Amalric.

    Ce que je trouve principalement dommage c'est que c'est suite à ce genre de films que beaucoup de français pensent que le ciné français est un ciné de "bobo/intello/philosophe/, alors que le cinéma français possède beaucoup de très bons films.
    A noter que les dialogues sonnent faux, les propos échangés font vraiment script et pas du tout crédible.
    shmifmuf
    shmifmuf

    155 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2011
    Despleschin maitrise les films choraux comme mozart les symphonies.
    Alors si Deneuve et Amalric sont de la partie, ça devient jubilatoire.
    On prend du plaisir à voir cette famille se déchirer et dévoiler tout ses secrets enfouis dans leurs placards.
    L'équilibre entre drame et comédie est mince dans ce film savamment dosé.
    Cluny
    Cluny

    64 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Le moins qu'on puisse dire, c'est que la famille Vuillard ne va pas bien. Il y a d'abord la mère, Junon, au prénom annonciateur de querelles, qui assume de ne jamais avoir aimé son fils Henri, et qui à l'évocation de celui qui est mort à 7 ans, ne trouve rien d'autre à dire que "Il était si laid quand il était petit". Il y a ensuite l'aînée dépressive et mélancolique, mère qui se définit comme stérile et qui décrète et obtient de facto le bannissement de son frère. Il y a donc Henri, mauvais fils et mauvais frère désigné, escroc à la petite semaine, suborneur et ivrogne. Il y a ensuite Simon, le neveu recueilli par Abel et Junon, schizophrène alcoolisé, jamais remis d'avoir abandonné Sylvia à son cousin Ivan. Il y a enfin Paul, adolescent à la limite de l'autisme, qui cherche la reconnaissance de l'oncle honni et qui n'a le droit de sa part qu'à "Paul le Fou ? Il est complètement con !".

    Le seul qui semble traverser les tempêtes est Abel, patriarche au prénom trompeur, qui sur la tombe de Joseph déclare "La souffrance est une toile peinte", et qui décrète devant les déchirement de ses enfants "Ce ne sont pas nos affaires", préceptes qui le protègent des différentes déclinaisons de la névrose familiale. Ce thème des secrets de famille apparaît dès l'origine dans le cinéma de Desplechin, puisqu'il définissait "La Vie des Morts" comme "un film pour dire du mal de ma famille", et que son dernier film et premier documentaire, "L'Aimée", montre son père lors du déménagement de la maison familiale.

    A la fois attiré et inquiété par la énième sélection cannoise de Desplechin, et par le décalage habituel entre la critique française (unanime) et l'accueil (contrasté) du public sur les différents blogs et forums, j'ai mis un certain temps -et du temps, j'en avais devant moi !- à décider si j'aimais ou non ce "Conte de Noël", virée dans le Nord aux antipodes de celle de Philippe Abrams. Dans la colonne "plus", il y a un début attractif et inventif, avec la narration multiforme de la geste familiale, qui fait appel à la voix off, au témoignage face caméra des protagonistes et même au théâtre d'ombre. Il y a aussi la distribution impressionnante, où seul Melvil Poupaud fait figure de bizuth au milieu de la troupe des anciens : Amalric, Devos, Deneuve, Roussillon, Consigny, Girardot ou Mastroianni. Et puis, il y a l'indiscutable maîtrise de la réalisation, avec le recours à toutes les techniques du cinéma, y compris les plus anciennes : ouverture et fermeture à l'iris, faible profondeur de champ, travellings optiques, split screen...

    Pourtant assez vite, la colonne "moins" a commencé à se remplir : la dispersion des intrigues (le conflit Elizabeth/Henri, la relation sans amour d'Henri et de sa mère, l'émancipation de Paul, la découverte par Sylvia du sacrifice de Simon...), le schématisme de certaines situations (le judaïsme intolérant de Faunia -qui s'exclame à propos de Madeleine : "Quel prénom bizarre !"-, la tabagie systématique des personnages), le côté artificiel de nombreux dialogues bien trop littéraires. Mais le pire est sans doute la longueur et la dilution du récit, que ne contrebalance pas le découpage en chapitres. Progressivement, on se détache de ces pantins cyclothimiques, quelque soit la qualité du jeu des acteurs, et monte l'agacement devant l'intellectualisme d'un autre âge qui soutend le propos et sur lequel s'extasie la critique parisienne.

    Je prends le risque à 24 h de la proclamation du palmarés : je ne suis pas persuadé que la Palme d'Or (annoncée par la presse hexagonale, beaucoup moins par son homologue internationale) attribuée 21 ans après "Sous le Soleil de Satan" au film de Desplechin serait une bonne chose pour le cinéma français. Ce serait une encouragement à limiter celui-ci à son fond de commerce éternellement post-nouvelle vague, alors que les cinémas du monde entier, en Amérique latine, en Asie et ailleurs en Europe explorent depuis longtemps d'autre voies que ces chemins d'un autre âge.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2021
    Un Conte de Noel est de ces films qui m'ont de suite plu, marqué indélébilement. Voilà sept ans depuis cette première, septembre 2013 ne me semble plus si loin tant je me souviens vraiment de tout, dire l'impact que ce film a eu sur ma mémoire en un seul visionnage. Pour autant, comme pour Comment je me suis disputé ... je crois que mes gouts et mes attentes ont changés, de manière très significative !

    La beauté du phrasé me semble toujours être à souligner, réelle don pour un cinéaste qui se joue et magnifie sa langue et permet des envolées folles à ces interprètes. Néanmoins le nombrilisme forcené de sa cause m'a bien trop décontenancé, fâché, enfin presque ... Le triomphe de l'arrogance célébré en gloire par ces gens qui ne doute de rien si ce n'est des autres, en cela Un Conte de Noel vire à l'éloge du mépris pour la différence. Une réussite qui se ternit, tout n'est évidemment pas parfait dans ce monde qui semble quand même presque factice pour non initiés, les échecs sont de toutes façons balayés d'un revers, comme si de rien n'était. Oui, je suis dur, pourquoi ? A mes yeux, le mépris est une chance. Cette grâce est toutefois galvaudé par légitimité permanente de ceux qu'ils l'emploient, monopolisé et traduit tel un privilège, sa dignité en cela mise de coté. Arnaud Despleshin se roule dans cet exercice.

    Du coté du récit, celui-ci est mouvementé. Son réalisateur ne s'interdit rien, il pétarade sur deux heures trente et mène sa course à terme avec panache et maitrise. Une grande mesure du tempo qui laisse une place incroyable à des personnages travaillés, au centre de tout. Pour le meilleur aussi car il faut reconnaitre que l'on rigole aussi. Henri n'y est à ce jeu pas pour rien. Le gnon de son beau-frère dans cette cuisine est le pic du film ! Etant sensible au dispute de famille au cinéma, une madeleine personnelle, certaines tensions ont su capté mon attention. Aussi une des raisons pour laquelle mon premier visionnage m'avais tant exalté.

    Les comédiens et comédiennes du film sont dans le truc, à fond avec Despleshin. De cette communion nait son mal peut être, il faut cependant saluer la direction, totalement lié les uns aux autres. Les enjeux parfois malsains de cette relation entre tout ces membres d'une seule et même famille n'aurait pu être aussi intense sans cette implication.

    Pour finir cette critique, je m'épanche un peu sur mon ressentit. Un peu de tristesse au moment d'écrire ses lignes car oui, Un Conte de Noel à aussi été le tout premier film de ce cinéaste que je découvrait. Pour l'avoir porté en très haute estime, cette revisite gâche en partie mon attachement. La petite bourgeoisie dépeinte avec un regard que je n'apprécie plus autant il faut croire ... Sans doute de ma faute. Ma conscience est bien plus songeuse et moins marrante, disons cela.

    Les années nous font du mal à tous. Sous un certain point de vue tout du moins ...
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Film français d’auteur dans toute sa splendeur, Un conte de Noël est un film imposant par les enjeux qu’il met en place (une histoire familiale complexe, aux nombreuses ramifications pas toujours très claires), mais finalement assez décevant par l’issue qu’il donne à la plupart des intrigues. Parfois très beau, parfois exaspérant, voire franchement énervant, le résultat est inégal et suscite des réactions contrastées. En tout cas, l’ensemble est plutôt bien écrit (peut-être trop d’ailleurs) et les acteurs sont tous excellents. Ce sont eux qui nous permettent de nous attacher à la plupart des intrigues développées ici. A part cela, on reste toujours dans le cliché classique du « famille je vous hais » qui a donné des œuvres aussi remarquables que Festen. On en est loin ici et le cinéaste devrait moins se regarder filmer pour atteindre la vérité profonde de ses personnages. Un défaut récurrent dans ce type de produit estampillé culturel.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    907 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2015
    Un film puissant et formidable qui nous tout simplement la vie avec ses personnages touchants et si fragiles. Bravo
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 799 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2008
    Si la durée du film pourrait rebuter… ce n'est pas le cas ici… On voit un film très beau sur une histoire de famille, qui ne fini ni bien ni mal. Juste une simple histoire. Les acteurs sont tous parfait mention spéciale à Deneuve et Amalric qui sont géniaux et les dialogues croustillants sont totalement réjouissant. Certainement l'un des meilleurs films sorti cette année.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Superbe film d'acteur, on ne veut pas rater une seule seconde de ce rendez-vous familial chaotique et brillant. Une mise en scène simple mais bourrée d'idées géniales, il est impensable de passer à côté de ce film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2014
    Arnaud Desplechin nous offre un ravissant "conte de Noël", mené par d’excellents comédiens et doté d'une inventivité formelle et narrative hors du commun. Et si quelques séquences sont moins rythmées que d'autres et hachent légèrement le déroulement du film, l'ensemble reste tout à fait surprenant et le plus souvent jubilatoire. Génialement dialogué, une mise en scène variée et cohérente, et un refus continu des clichés cinématographiques sont les atouts majeurs d'un film à la fois cruel, ironique mais toujours chaleureux.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 981 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juin 2010
    Faussement léger, bavard, jamais profond. La mise en scène soignée d'Arnaud Desplechin et son refus des conventions de narration ne masque pas l'absence d'intéret et de vraisemblance de cette histoire familiale interminable s'étirant sur pas moins de 2h30. Au final, ce film ne raconte rien, avec un certain talent certes mais c'est creux. Le défilé d'acteurs n'arrange rien, Almaric est atrocement mauvais bien accompagné en cela par une Catherine Deneuve qui semble refuser son age et qui enchaine les roles du genre "agée mais si dynamique". Triste. Une caricature de film francais.
    zhurricane
    zhurricane

    69 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Moi qui aime bien les films longs et bien là je suis servis ( 2 heures et 30 minutes). La première chose qui me vient à l'esprit en commentant c'est que Mathieu Amalric est vraiment énorme dans un rôle " de méchant" mais pas du tout au sens manichéen du terme. Le méchant qui est plutôt un vilain petit canard. J'avoue que ce film m'aurait laissé un souvenir plus diffus sans cette grande sa grande prestation. Ensuite Anne Consigny y est aussi pour beaucoup, comme Catherine Deneuve. Parce que oui, "Un conte de Noël" c'est une histoire de famille, de secrets, d'embrouilles, de drame. Alors parfois c'est pesant et on sent que ce film s'adresse à une catégorie assez aisé, mais c'est ces diffèrentes jouttes verbales qui m'ont séduis. C'estun bon film, pas un chef d'oeuvre loin de là, ça reste classique, mais du bon classique.
    David GEORGES
    David GEORGES

    34 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2009
    Les films de Desplechin tracent toujours le portait sans concession et sans guère d’enthousiasme, de personnages en guerre contre les autres ou eux-mêmes et en quête d’équilibre, ou pas. Un conte de Noël n’échappant pas à ces règles immuables, il s’agit là d’une comédie dramatique chorale qui comporte autant de richesse narrative construite autour d’individus évidemment très différents que de lenteurs récurrentes et d’absence coupable d’implication du spectateur. Les maux, les cicatrices et autres séquelles morales ou physiques qui gangrènent la famille et ses ramifications sont authentiques et méticuleusement divulgués, mais le ton, glacial, et la mise en scène, austère, sont des facteurs de détachement du récit. Le plus grand mérite de Desplechin est d’avoir osé placer ses protagonistes dans un contexte qui n’est ni parisien, ni bourgeois. Ça n’a pas l’air comme ça, mais combien de mélodrames français ne reprennent pas au moins un des ces poncifs? Vraiment très peu. L’action se déroule ainsi à Roubaix au cœur d’une famille dite de classe moyenne, et sans clichés. Seul point de discrédit sur cet environnement: la présence de Deneuve dans la peau d’une quadruple parturiente ayant été mère au foyer toute sa vie. La grande Catherine qui s’est toujours vue reprocher d’être froide et sophistiquée côté cour comme côté jardin est fidèle à cette image. On a bien du mal à croire qu’elle a pu être la ménagère méritante qu’elle est censée incarner. Surtout lorsqu’assise sur son fauteuil devant la télévision et entourée de son petit monde, elle fume une cigarette, les jambes royalement croisées et l’air carrément matriarcal. Et le couple qu’elle forme avec papy Roussillon a un petit quelque chose d’anachronique. Le reste du casting est parfait avec les habituels fidèles de Desplechin: Amalric, Devos, Girardot, Mastroianni. Poupaud et la nouvelle venue Consigny sont également très bons. En résumé, Un conte de Noël est digeste mais se déguste avec modération.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mai 2008
    Ca se passe à Roubaix en famille, à Noël, moment propice aux règlements de comptes comme tout le monde le sait et ça s'étale sur 2h30. C'est long, très long. Une idée de base intéressante mais traitée de manière manichéenne: l'enfant non aimé est celui qui pourra sauver sa mère... ouh, la, la, entre temps tous les personnages fument et boivent à outrance, sans compter une haine inexpliquée et exagérée. Sinon, impossible de s'attacher aux personnages (malgré les acteurs qui font de leur mieux), déjà les parents, Abel et Junon, rien que les prénoms, pas crédible, ensuite le trait est forcé, aucun amour filial, rien, nada, les parents sont appelés par leur prénom, ils saluent sans se toucher, etc... Quant au cadre, l'histoire est posée à Roubaix (mode Ch'tis?) sans analyse aucune, cela ressemble plus à un intello parisien qui se dit et si on allait à Roubaix? Une bourgeoisie du nord avec la mère habillée comme dans des défilés, les mômes qui se trompent sans que cela ne choque personne, ni même leurs enfants (tonton est dans le lit de maman et alors?) sans compter la copine de l'arrière grand-mère qui était lesbienne of course. Ridicule, non crédible, personnages froids tandis que la mise en scène est odieuse, un exercice de style, regardez comme je sais bien faire et on se retrouve avec des zooms, des plans coupés, des styles de musique qui n'ont rien à voir et une opération filmée à la mode réaliste sur fond de musique d'ascenseur. A la réflexion, détestable... mais la critique parisienne se pâme, bien entendu!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2013
    Arnaud Desplechin est la preuve que le cinéma français a encore des choses à dire et à montrer et qu'il est tout à fait capable de rivaliser avec le cinéma américain.
    Un conte de noël se passe à Roubaix, ville Natale du réalisateur. Toute la famille Vuillard est réunie autour de Junon, la grand-mère (Catherine Deneuve) atteinte d'une maladie très grave qui nécessite une greffe de moelle osseuse. Question : qui sera compatible ? Il y a le petit-fils mais sa mère, instable (Anne Consigny), refuse qu'il se dévoue. Le seul autre est le fils rejeté par le reste de la famille (Mathieu Amalric) qui débarque à l'improviste accompagné de sa nouvelle fiancée (Emmanuelle Devos) et qui compte bien faire éclater les secrets qui polluent les relations familiales.
    Tout ce petit monde se retrouve confiné dans une belle maison bourgeoise qui sera la théâtre des disputes.
    La force de Desplechin est de ne négliger aucun personnage (c'est le principe du film choral), quitte, au final, à obtenir un film plutôt long (150 minutes). Mais pourtant, on ne s'ennuie pas une seconde devant les règlements de comptes de cette petite famille en apparence sans problème. L'humour est omniprésent (en grande partie grâce au rôle d'Amalric, qui ne rate pas une occasion de s'étriper avec tout le monde), l'irone est savoureuse.
    Plusieurs fois nommé aux Césars, Un conte de Noël n'en récolte qu'un seul : Meilleur acteur dans un second rôle pour Jean-Paul Roussillon. Desplechin ne sera jamais directement récompensé au Césars, pour aucun de ses films (malgré les nominations de meilleur film et meilleur réalisateur avec Un Conte de Noël). Injustement boudé par les Césars ? Possible, surtout quand on voit la virtuosité avec laquelle il construit un récit mosaïque et la justesse des dialogues.
    Postmoderne, diront certains avec dédain. Parfaitement. Un conte de Noël est effectivement postmoderne dans sa volonté de décrire avec précision des relations humaines sans jamais tomber dans le sentimentalisme, et pour cela l'usage de l'ironie est vital.
    Après avoir vu Un conte de Noël, on est subitement convaincu d'avoir réellement côtoyé ces personnages, d'avoir, un peu, participé à leur vie. Il s'agit là d'un grand film, parce qu'en plus de ses qualités techniques (Desplechin maîtrise le langage cinématographique comme personne), il est la preuve que les cinéastes français peuvent faire des films avec une réelle identité européenne, des films qui ne lorgnent pas vers les facilités scénaristiques des blockbusters.
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 août 2019
    Profond ? Non, prétentieux et creux. Disert ? Non, verbeux et artificiel. Intelligent ? Non, fumeux !!!
    Quelle déception : un thème intéressant, à défaut d'être inédit (le sang - à la vie, à la mort), et un milieu toujours porteur (la famille) pour un opus interminable - l'abscons remplace l'inspiration.
    L'interprétation ne sauve rien, les bons acteurs (ailleurs, et même chez Desplechin - dans "Rois et Reines") sont décevants (Amalric, Devos et Consigny). Restons charitables pour les autres, avec cependant une mention "insupportable" pour Roussillon, dont la diction empire à chaque film.
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