Derniers Avis : Romeo + Juliette - Page 14

Alors épargné du succès phénoménal de Titanic, Leonardo DiCaprio interpréta en 1996 le célèbre rôle de Roméo dans une nouvelle adaptation de la plus célèbre pièce de William Shakespeare. Mais "Roméo et Juliette" par Baz Luhrmann, cela donne une fidélité à toute épreuve mêlée à un esthétique moderne où costumes d'époque sont remplacés par chemises hawaïennes, les épées par des flingues et cette bonne vieille Vérone en une ville violente et colorée proche d'un Los Angeles barbare. Une revisite plutôt osée et réussie de l'une des plus belles histoires d'amour de tous les temps, hélas également handicapée par une trop grosse fidélité à l'œuvre de Shakespeare. Car entre l'atmosphère floridienne et quelques exclamations modernes, les dialogues sont identiques à la pièce, rendant les situations beaucoup moins crédibles. En effet, allier proses anciennes et attitude actuelle met le spectateur immédiatement dans l'embarras... Heureusement que la mise en scène envolée de Luhrmann et la brillante interprétation des jeunes acteurs sauvent le film du ridicule, en particulier le duo Leonardo DiCaprio/Claire Danes ainsi que l'excellent John Leguizamo et le prometteur Harold Perrineau entourés des vétérans Paul Sorvino, Brian Dennehy et Pete Postlethwaite. Ainsi, sans être le chef-d'œuvre annoncé voire espéré, Roméo Juliette s'avère être un divertissement unique mais inégal auquel on ne croit qu'à moitié.

Un adaptation superbe de l’œuvre de Shakespeare, avec une réalisation époustouflante.

Relecture contemporaine intéressante de la célèbre pièce de Shakespeare, avec l'excellent Leonardo DiCaprio et la lumineuse Claire Danes, ainsi que de très bons seconds rôles (Harold Perrineau, John Leguizamo, Paul Rudd, Pete Postlethwaite, ect...) et une B.o magnifique ("Talk Show Host" de Radiohead me hante depuis). Bref, même si ce n'est surement pas un chef-d'oeuvre, "Roméo Juliette" reste un beau moment de cinéma malgré une introduction laborieuse (assez ridicule, avec couleurs flashies et affrontement grotesque), et c'est déjà bien.

Romeo and Juliet de William Shakespeare est vraisemblablement l'oeuvre romantique la plus connue au monde. Et pourtant, je ne la connais pas. Enfin, j'en connais les grandes lignes, mais pas le contenu. D'où ma curiosité intensifiée avant de voir ce film, curieux de découvrir un mythe de la littérature anglaise adapté au cinéma. J'étais aussi intrigué par l'impression que j'avais, et peut-être est-ce seulement une impression, que ce film, malgré son thème capable de réunir les foules sans difficultés, n'avait pas eu un franc succès auprès du grand public.

Toujours est-il que dès les premières minutes je me suis étonné du contenu. Cette double-introduction joue directement sur la richesse que se permet d'apporter une oeuvre du XVIème siècle, avec toutes les influences artistiques que cela apporte, dans un monde moderne. Baz Luhrmann donne donc une nature toute originale à son long-métrage, qui se caractérise par des dialogues en prose, repris de l'oeuvre originale, par des décors à la fois réalistes et fantaisistes, et par une bande-son qui varie entre rock des années 90 et musiques classiques. Ainsi, c'est comme si l'on découvrait deux univers en même temps, avec cette même attention toute particulière accordée à la symbiose poétique du fond et de la forme.

Epurée et édulcorée, la scène se situe au milieu de décors tous aussi merveilleusement travaillés les uns que les autres, qui nous donne l'impression de nous perdre dans une flopée de formes et de couleurs à l'esthétique parfaite. Ils arrivent à sublimer les personnages, qui, touchants et élégants, se fondent parfaitement dans cette ambiance aussi étrange que sublime. Moi qui m'attendais à une histoire assez niaise, j'ai été agréablement surpris de l'effort effectué pour rendre le film tout aussi chaleureux et doux que sombre et froid. La douceur d'une rencontre et la froideur d'une rivalité, chaque partie s'orchestrant l'une par rapport à l'autre de manière idéale, sans que l'une vienne prendre le dessus. On arrive à travers l'histoire à suivre un destin unifiant deux personnages, qui semble classique en soi mais qui de par son organisation parvient à devenir extrêmement profond.

Le couple formé par Leonardo DiCaprio et Claire Danes est touchant, et si leur relation est omnipotente je n'ai pas non plus eu l'impression de ne voir que ça. C'est ce qui fait la force de Romeo Juliet, en plus d'être composé avec beaucoup d'intelligence, il ne s'enlise pas dans des séquences trop simplistes (même s'il y en a quelques unes, et c'est ce qui en fait le charme) et reste toujours très varié, il ne s'essouffle donc jamais.

Pour en venir à des choses moins évidentes mais tout aussi agréables à découvrir, j'ai particulièrement apprécié la symbolique de la mort et des éléments qui y renvoient. Le choix d'avoir inversé les causes des décès entre Romeo et Juliet a une importance très forte. J'entends par là que dès le début du film on nous montre constamment une arme, le pistolet, en référence à Romeo, comme si ce dernier était condamné à croiser son chemin. Tandis que pour Juliet, le poison lui semble destiné. Et pourtant, on se rend compte que le poison finira par tuer Romeo et que l'arme décidera du sort de Juliet. Un échange tout à fait volontaire et très représentatif de l'amour pure et parfait, dans lequel ils ne semblent plus faire qu'un, unis dans la mort.

Mais, l'élément le plus important du film, plus significatif que n'importe quelle parole, c'est l'eau. Son rôle est primordial et représente un discours à lui tout seul. L'eau, c'est tout d'abord la barrière fictive entre ces deux amants (comme on le remarque lors de leur rencontre, avec l'aquarium), symbole de la distance qui les sépare à travers la rivalité de leurs deux familles. Et c'est aussi la représentation visuelle de leur amour éternel, envers et contre tous. Ce baiser sous la surface de l'eau dans la piscine est le passage le plus explicite du film. Comme si sous l'eau ils étaient dans leur vérité la plus pure, isolés de tous, ignorants le monde extérieur, et partageant leur amour dans un lieu presque intemporel. L'eau, barrière entre lui et elle dans un premier temps, devient finalement barrière entre eux et le reste du monde. Barrière sonore, visuelle, et même barrière du touché. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le film se termine sur l'image arrêté de ce baiser, symbole de l'amour éternel. (Au passage, le fait que cette image face suite à une plongée verticale sur leur lit de mort donne presque une impression de paradis, de paix retrouvée ; tandis que le fondu au blanc qui suit donne l'impression d'un retour au réel).

En fin de compte, une fois le film terminé, j'esquisse un sourire rassuré : Romeo Juliet est beau, dans le récit et dans la mise en forme, grâce à ses effets poétiques, ses signes du tragique et ses nombreux fétiches. Une agréable découverte, qui justifie donc la mysticité de cette histoire.

Pour ma part associé l'univers de baz luhrmann et de sheakespear était des le départ une excellente idée, et au final une véritable réussite, vérone devenu vérona beach, banlieu américain où chaque personnage s'exprime comme dans la pièce original donne un caractère particulier à cette oeuvre, ainsi que la bande son, tout simplement magnifique ( en particulier la scène du bal ), bref même si sa peut semblé étrange je trouve se film superbe.

Une belle histoire, mais un peu neuneu à mon goût même si cela reprend bien l'histoire de Shakespeare, la mise en scène et le dialogue sont un peu difficile à comprendre quand on est jeune.

Une version de Roméo & Juliette moderne ennuyeuse et dont les interprétations et les dialogues sont très médiocres.

Une adaptation pour le moins périlleuse, souvent ridicule mais qui ménage un attachement certain. Ici les planches du théâtre élisabéthain ont été remplacées par la télévision, Vérone ressemble à un Las Vegas multicolore et les brigands portent d'improbables gourmettes... Seul le texte de Shakespeare est scrupuleusement respecté, pratiquement à la virgule près et dans un anglais ad hoc. Leonardo DiCaprio affirme déjà son excellence en campant un Romeo paroxystique dont l'intensité préfigure les futures rôles de composition du jeune acteur. Baz Luhrmann, quant à lui, n'y va pas main morte sur les effets clinquants et autres gadgets, cherchant par tous les moyens à transposer la pièce originale à la lisière du XXIeme siècle : il en résulte un film improbable qui rabat sa superbe contre une esthétique tapageuse et vulgaire, tout sauf attendue pour une telle écriture. Le film est raté mais fort de quelques jolies qualités, ce qui le rend plutôt sympathique bien que très déconcertant. A noter la magnifique Exit Music de Radiohead au générique...

Un pari risqué et un résultant très convaincant. L'ensemble fonctionne à merveille et Léo est tout mignon. A voir en VO, la VF gâche le truc.

Ce film ne ment pas sur l'histoire de Romeo et Juliette mais la mise-en-scène est du grand n'importe-quoi. Ca se passe à notre époque et dans un endroit qui est tout sauf Vérone. Le début est déjà bizzart mais le film devient encore plus ennuyeux après.

Pari insensé, dans lequel sieur Luhrmann, sans retenue aucune, a osé se lancer. Qui certes de grandeur, toute juvénile encore, apparait dans ce film, sous bon nombre d'aspects. Mais très vite chiante à mourir, cette étrange union, de deux temps si distants, surgit-elle à nos sens. Et pourtant dieu ne sont-ce, les moult tentatives, de séduction visuelle, qui ménagent leur peine. La lassitude guette, et menace avant l'heure, chaque scènes en leur sein, avec fougue et entrain. Et s'il ne devait rester, qu'un souvenir fugace, de cette grande œuvre hélas, il serait sans conteste, celui d'un bel échec.

Film culte, un remake de "Roméo et Juliette", les scènes d'amour sont très belles, à voir absolument.Un de mes films favoris

Deuxième film de la trilogie du rideau rouge, celui-ci n'égale pas Moulin rouge! qui reste pour moi le meilleur mais fait déjà figure de grand film. Rien que le casting avec Léonardo DiCaprio est excellent. Les répliques de l'oeuvre de Shakespeare sont fidèles auxquelles vient se greffer une mise en scène monumentale. Certes de ce fait la trame de l'histoire est déjà connue d'avance mais finalement on se laisse prendre au jeu de cette amour impossible. L'apothéose final est aussi grandiose que ce que l'on pouvait imaginer.

Beaucoup trop parodié à mon goût. Même si c'était le but. Je n'ai pas du tout aimé, j'ai trouvé que c'était du grand n'importe quoi.

J'aime ce film. Je ne me lasserai jamais de le voir. Pourquoi? Je ne sais pas trop et ça doit être personnel... En tout cas, il y a juste ce qu'il faut d'action, d'intrigue, d'humour, d'amour... Coup de coeur pour le Mercusio maboul!