Avis : L'empreinte de l'ange - Page 6

Un thriler sans méchant, sans armes, sans haine et avec très peu de violence. En evitant toutes les facilités du genre, ce trhiler devient un véritable exercice de style. Cerise sur le gateau il est inspiré par une histoire vrai et remarquablement interprété par Catherine Frot (à mon avis un de ses plus grand rôle) et Sandrine Bonnaire.

Difficile de parler de ce film sans en déflorer trop, mais c'est incontestablement un de ces films rares qui arrive à casser les genres.

Si l'histoire reste captivante avec un plantage du décor très bon, une question insoluble au finale (que faire ?) et tiré d'un fait réel au USA, il aurait dû resté traité aux ... USA mais pas à la "Française" ! Frot reste lamentable dans son interprétation ! Bonnaire et les gamins sont parfaits. Énormément d'incohérence (enquête policière, soutient médicale ...). Un film très amateur dans l'ensemble et c'est dommage. D'une lenteur inutile, aucun rythme et Frot qui n'arrange rien. 2/5 aurait mérité vraiment un autre traitement !

Ce drame psychologique manque d'une bonne réalisation. Sujet sensible, casting de choix mais cele ne suffit pas... c'est lourd on s'ennuie, il n'y a pas de suspens. De plus j'ai qu'il y avait un instint animal : " s'il vous plait" ce n'est pas un instint animal c'est tout bonnement une émotion de femme.

Un film prenant du début à la fin, l'atmosphère pesante se fait de plus en plus asphyxiante jusqu'au malaise tant le scénario est bien construit. Le rôle de C.Frot est écrasant et tous les interprètes sont magnifiques, la musique très noire rajoute à cette ambiance oppressante et ce malgré une mise en scène fluide sans pathos. Une belle réussite.

Je suis bien content d'avoir vu la bande-annonce après avoir vu le film, car cette bande-annonce est une honte. De la publicité mensongère. Elle nous vend un thriller alors qu'il n'en est rien. Il s'agit juste d'un film qui ne s'assume pas comme un vrai thriller. Le réalisateur se lance dans un truc pour finalement l'abandonné en cours de route, comme si c'était honteux de faire ce genre de film, et ça vire dans un méandre de bons sentiments à la limite du ridicule, pendant que tout ce petit monde embarqué là-dedans cabotine joyeusement. Tout cela n'est que prétention. Mickael Haneke en aurait fait quelque chose d'intéressant.

L'un des plus grands films jamais réalisés sur la neurasthénie. C'est avec ce genre de douche froide que le cinéma français se voit attribué l'étiquette "films chiants". Courage, fuyez...

Un excellent thriller dramatique, ou Catherine Frot exhibe son talent théâtrale extremement bien, et ou la tention monte de plus en plus par rapports aux situations du film! même si l'on devine facilement la fin...

Dramatiquement bien joué

Mené par un duo d'actrices totalement époustouflantes, L'empreinte... est un vrai thriller troublant. Tout en laissant croire au spectateur qu'Elsa est une femme déséquilibrée et donc qu'elle a forcément tort, Safy Nebbou montre finalement que l'instinct maternel ne se trompe jamais. Les confrontations entre les actrices sont vraiment intenses mais cette intensité baisse au fur et à mesure du film.

A force d'entendre dire que ce film était très bon et devant l'insistance de ma femme, nous sommes allés voir "l'empreinte de l'ange" avec une certaine attente (peut être trop). Quelle déception au final. J'ai cru voir un petit téléfilm au suspens prévisible. Que de longueur, de gros plans, d'incohérence dans le déroulement des évènements. Pourquoi la mère illégitime n'a-t-elle pas de soupçons dès l'arrivée de Catherine Frot sans compter la fin complètement ratée. Un fait divers qui aurait pu être mieux retranscrit à l'écran. Il reste la prestation des acteurs et cette atmosphère lourde assez bien reconstituée..

L'empreinte de l'ange est un film que j'ai vu lors de sa sortie en salles il y a plusieurs années. Je l'ai revu hier 8 Octobre 2018 avec toujours autant de plaisir, à la télévision. C'est un film aussi troublant que fascinant et sortant des sentiers battus. Il est porté par un superbe casting, l'ensemble des acteurs et plus particulièrement Catherine Frot dans le rôle principal mais aussi Sandrine Bonnaire, également excellente dans le rôle de sa "rivale". Le sujet, vraiment étrange et captivant, nous ménage des instants de suspense. Catherine Frot incarne une mère qui, uniquement guidée par son instinct et son intuition, va "reconnaître" sa petite fille, officiellement morte cinq jours après sa naissance dans l'incendie d'un hôpital, dans la fille d'un couple d'inconnus.
Il est dit à la fin de ce film passionnant qu'il est inspiré d'une histoire vraie.

Tiré d'une histoire vraie, l'empreinte de l'ange est un film à voir absolument. L'histoire de cette femme qui pense revoir son enfant mort il y a plusieurs années est plus que prenante et habilement scénarisée. Mais s'il y a bien une raison de voir ce film, il s'agit certainement de l'affrontement entre deux femmes, magnifiquement interprétée par Catherine Frot et Sandrine Bonnaire. Quant à la réalisation, elle instaure peu à peu un climat étouffant digne des meilleurs thrillers.

Inspiré d'une histoire vraie, un drame psychologique teinté de suspense correctement réalisé et interprété avec justesse par Catherine Fort et par Sandrine Bonnaire mais qui est malheureusement un peu froid et qui souffre d'une musique beaucoup trop lourde et d'un final pas vraiment convaincant.

Voilà du vrai cinéma français, de la psycho, un personnage borderline, un poil de thriller, une plutôt souriante (sinon vraiment happy) end. L’héroïne, Elsa, a perdu son nouveau né, une fille dans l’incendie de la clinique d’accouchement –et ne s’en est jamais remise. Elle veut se persuader que l’enfant est toujours en vie, erre de visite en psychiatrie en prise de psychotropes, finalement son mari la quitte, ses parents restent désarmés devant cette absurde obsession, et il est évident qu’elle perdra, après le divorce, la garde du petit garçon qui reste. Un jour, au hasard d’une fête d’enfant, elle voit une fillette, d’âge correspondant, et, de façon aveuglante : c’est Elle. S’en suit une lente dérive où Elsa, pour s’introduire dans l’intimité de cette famille bourgeoise, équilibrée, heureuse, fait n’importe quoi, au détriment, entre autres, de l’équilibre du fils bien réel. Il faut le dire : Catherine Frot est formidable. Comme toujours, d’ailleurs. Cette actrice à la diction artificielle parle faux, et joue plus que juste. La façon dont elle fait vivre cette femme désespérée qui, si forte que soit sa conviction, sait bien aussi, en même temps, qu’elle n’est pas crédible, est magistrale. Quant à Sandrine Bonnaire, qui surréagit face au danger présenté par cette folle, elle est épatante aussi. Deux femmes, pas maquillées, à peine coiffées, deux femmes dans la quarantaine de n’importe quelle banlieue résidentielle. Deux vraies femmes dans la vraie vie, même si ce qui leur arrive est plutôt exceptionnel (quoique inspiré d’une histoire vraie, à ce qu’on nous dit). Faut-il y voir une exaltation d’un « sentiment maternel » qui sentirait des réalités inaccessibles à la raison et à la logique ? Personnellement, je ne suis pas fanatique de cette interprétation…. Mais, s’il n’y a pas, dans ce film, un César de la meilleure actrice à la clé, c’est à désespérer des jurys de cinéma. Je ne connaissais pas Safy Nebbou : je suis ravi d’avoir fait sa connaissance !

Ce très bon film vaut surtout par la performance des deux actrices principales, Catherine Frot et Sandrine Bonnaire. La première, en particulier, dans un registre inhabituel pour elle, s'avère bluffante de naturel au service d'une histoire issue de faits réels pleine d'émotion. Elle démontre un talent extraordinaire, portant ce film à un niveau dramatique rare. La réalisation est, elle aussi, excellente. Vraiment à voir.