Avis : Duplicity - Page 3

Déjà que le scénario n'est pas terrible, mais mettre Julia Roberts comme agent secret 😂😂. On ne peut vraiment pas dire qu'elle apporte quelque chose au film, au contraire elle le déssert. Elle est affligeante.

Le scénario quelque peu sinueux, plombé par des flash-back pas si judicieux que ça, m’a plongé dans une torpeur inattendue et ce, malgré un casting séduisant.
J’ai comme l’impression de m’être fait manipuler…

Incompréhensible du début à la fin. Des split screens difficiles à suivre. Avec ces incessants retours dans le passé on se demande s'il y a eu un problème au montage. La conclusion laisse penser qu'une scène a été oubliée. Je me suis dit que tout ce gloubiboulga allait soudain s'éclaircir, comme dans Usual Suspects. Eh bien même pas ! On a l'impression que le scénariste a joué à faire des collages à partir de coupures de journaux. Même la relation entre Claire Stenwick (Julian Roberts) et Ray Koval (Clive Owen) manque de crédibilité. Un point pour les images.

« Duplicity » est une bonne comédie romantique sur fond de thriller. Ou alors c’est un bon thriller romantique sur fond de comédie. L’histoire est sympathique, mais souffre d’un trop grand nombre de rebondissements. L’intrigue reste cependant constante et on se demande longtemps où tout cela va nous mener. La fin est inattendue. Thriller, espionnage, comédie et romance à la fois, ce film nous emmène sur des pistes brouillées, du charme, des bons mots et une chronologie intéressante qui pimente le scénario. 
Sous fond d'espionnage entre multinationales, un thriller romantique à l'intrigue alambiquée mais divertissant.
A force de ne pas prendre partie la puissante du scénario s'estompe et laisse place à un divertissement simple qui pouvait donnait quelque chose de beaucoup plus grand! Surtout quand on voit l'alchimie entre Roberts et Owen qui est juste à couper le souffle! 
On est à la lisière de la parodie sans vraiment l'avouer et comme souvent dans ces cas-là, le plaisir du film repose sur le talent des acteurs, l'ingéniosité du scénario et la qualité du dénouement. En duo, Julia Roberts et Clive Owen surjouent juste assez pour nous amuser et les incursions d'un Paul Giamatti en roue libre sont toujours assez jouissives...

Gilroy avait voulu nous surprendre avec sa première réalisation très surestimée (Michael Clayton) et tente ne manier les ficelles de l'espionnage industriel et de la comédie (légère) romantique. Même réalisteur, même effet. La structure et codes usés (cf. film des 80's) du scénario ne s'en sort que par des rebondissements assez bienvenus mais plus que convenus. En somme c'est par une répétition de "twists tin-tin" à répétition que l'usure prendra place. Cela fonctionne mais son système narratif (passons sur les flashbacks pour la forme) s'use de lui-même en bis repetitas. Dans ce film "double genre" Gilory fait (en lourdeur) l'erreur de répéter ce même schéma dans sa narration dramatique, le duo Roberts-Owen pourrait fonctionner mais à force de "je t'aime moi non plus, me testes-tu?" l'ensemble devient lourd. Certes on pourra s'attarder sur le charme toujours présent et le jeu assez naturel de Roberts mais même soutenu par un Owen en forme, quoique récurrent dans ses mimiques en ce moment, l'ensemble ne suffit pas à donner une réelle ampleur au film. On reste donc dans un film d'espionnage industriel très classique aux rebondissements manichéens grotesque. On garde cependant le plaisir gourmand de voir Paul Giamatti très en forme et au rôle approprié. Aucun plaisir coupable n'est donc présent tant le réalisateur tire le trait pour nous surprendre à chaque instant. Il aurait fallut pour ça, une réalisation plus ambitieuse et moins tape à l'oeil, trop bordée d'effets de style usés et usants. Les comédiens sont donc le principal facteur intéressant d'un film bancal et presque prétentieux par ce réalisateur-scénariste beaucoup plus doué pour ses scriptes que pour sa mise en "forme-plagiat".

Sympa sans être révolutionnaire , a voir à la télévision si possible

Petite déception pour ce film pourtant prometteur. Le scénario est sympa et place un suspense réussi même si les ficelles sont grosses. Le montage est parfois trop alambiqué notamment au début où les flashbacks arrivent bizarrement. Les deux stars sont charmants et glamours à souhait (Julia Roberts ne s'embellit pas mais bon je n'ai jamais été fan). La BO n'est pas toujours de bon ton. Bref un film sympa mais peut mieux faire.

Une comédie d'espionnage classique. Le scénario est un brin alambiqué, il ne faut pas décrocher au début sous peine d'être un peu largué par la suite. Il faut bien se concentrer car on a un peu de mal à savoir qui fait quoi et qui travaille pour qui dans les premières minutes. Après on ne s'ennuie pas même s'il y a quelques longueurs et quelques invraisemblances. Le mécanisme des rebondissements est parfaitement huilé mais les flashbacks un peu trop nombreux et lassant à force. Après le déjà un peu difficile Michael Clayton (Oscar du meilleur second rôle féminin pour Tilda Swinton, 7 nominations en tout) Tony Gilroy réunit de nouveau un très casting. Celui-ci est malgré tout un peu moins convaincant. Julia Roberts et Clive Owen sont pas mal, sans plus. Les images sont belles, le montage réussi mais la mise en scène n'est pas renversante. Bref pas désagréable mais pas inoubliable non plus.

Ce film est l'exemple parfait du projet qui attire l'attention des critiques car il regroupe 2 méga-stars glamour et qu'ils apprécient. Le hic, c'est que pour une fois, l'initiateur du projet a construit un vrai scénario autour de ça et que lesdites stars sont au service de celui-ci et non e contraire. T. Gilroy trousse donc un script labyrinthique qui nous plonge dans les arcanes de l'espionnage industriel. Mise en scène au cordeau, montage vif, dialogues qui rebondissent, retournements de situation fréquents, manipulations en tout genre. Le problème, c'est que le procédé est un peu systématique et que ça s'apparente plus à un exercice de style qui veut prendre le spectateur en défaut. Une certaine dose d'arrogance donc tempérée par la malice du scénariste qui réussit à être surprenant tout en restant logique. C'est très sympa, ça se voit facilement et ça mérite plusieurs visions. Le fait qu'il ait été boudé reste toutefois un mystère, ce film rassemblant tous les ingrédients du fantasme de cinéphile. D'autres critiques sur

Après le système judiciaire dans "Michael Clayton", Tony Gilroy s’attaque à l’espionnage industriel avec "Duplicity". Force est de constater que le réalisateur possède un vrai sens de la mise en scène (contrairement aux tâcherons qui pullulent sur les écrans) en accordant une place primordiale à la BO (aussi discrète qu’efficace) et en soignant chacun de ces plans (parfois maladroitement d’ailleurs comme la séquence générique au ralenti, un peu ridicule). Autre force de Gilroy : il sait traiter ses acteurs. Il n’y a qu’à voir le couple formé par Clive Owen (charismatique comme à son habitude) et Julia Roberts (en peu en deçà mais pincée juste ce qu’il faut) ou les 2nds rôles (le classieux Tom Wilkinson, l’hystérique Paul Giamatti…) pour s’en convaincre. Pourtant, le rythme du film est irrégulier (quelques longueurs, quelques redites…) et le scénario, aussi intéressant soit-il, sombre parfois dans une complexité factice consistant à emmêler à coups de flash-back une intrigue somme toute assez simple. Et puis, un peu plus de cynisme et d’immoralité dans la love story entre les 2 héros n’auraient pas été de trop… Reste un film plaisant au twist final inhabituel qui aurait gagné à être davantage retouché.

Autant le duo d'acteur est intéressant grace aux savoureux dialogues et changement de situation, autant les personnages donnent un arrière gout d'inachevé !!
L'histoire est assez prenante mais plus le film avance plus les multiple rebondissement et retour en arrière embrouille le spectateur et permet au réalisateur de nous faire croire et de nous montrer tout et n'importe quoi... (comme ce final tout à fait rocambolesque). de bonne base mal exploité.

Trop complexe pour rien (tout le monde n’a pas le brio requis pour réaliser un « Usual Suspects » ou un « Inside Man » qui tient en haleine le spectateur tout au long du film en le surprenant à la fin). En effet, ici, à part le twist final, il n’y a pas grand-chose à retirer de ce film. On complexifie au maximum l’intrigue juste pour le plaisir (celui du scénariste, pas celui du spectateur) et sans aucun intérêt pour le spectateur, si ce n’est de le perdre, voire de le traumatiser (car, à certains moments du film, on a envie d’abandonner tant on ne comprend pas grand-chose). Le réalisateur, Tony Gilroy, est pourtant un grand scénariste (La trilogie Jason Bourne, c’est lui, « L’Associé du Diable » (The Devil’s Advocate, 1998), « L’Echange » (Proof of Life, 2001), « Michael Clayton » (2007) et « Jeux de Pouvoir » (State of Play, 2009) c’est aussi lui) mais l’erreur est humaine et ce film est l’exception qui confirme la règle de son talent. Tourner deux heures de pellicule pour cette histoire, c’est vraiment gâcher de la pellicule. Un montage plus nerveux aurait peut-être pu augmenter l’intérêt du film. Quant à Clive Owen, il était bien plus à son avantage dans « L’Enquête – The International » sorti deux semaines avant au Cinéma.

Sans être le plus grand film d'espionnage de tous les temps, celui ci se distingue par un scénario habilement écrit où tout est prétexte à des faux semblants savoureux! Même si, et c'est là le point faible du film, il hésite trop entre comédie (presque parodique) et pur film d'espionnage. A force de ne pas prendre partie la puissante du scénario s'estompe et laisse place à un divertissement simple qui pouvait donnait quelque chose de beaucoup plus grand! Surtout quand on voit l'alchimie entre Roberts et Owen qui est juste à couper le souffle! Sans être un désastre, on est loin d'un très grand film malgré des qualités certaines...

En dehors du plaisir de retrouver Julia Roberts, ce film est décevant. Le scénario est étonnamment complexe, et les nombreux retours en arrière déroutants. En fait, la première demi-heure est assez pénible ; on essaie de rassembler les pièces du puzzle, mais la mayonnaise ne prend jamais tout à fait. La scène de bagarre du début, stylisée et improbable, vise à nous démontrer que les deux patrons concurrents se détestent. Une clef de compréhension enfantine d'un scénario qui ne l'est pas... Heureusement, il y a quelques moments de grâce avec une Julia Roberts toujours aussi craquante, et un Clive Owen plein de charme. La fin qui se veut un coup de théâtre, ne surprend guère. On sait que l'on est dans le royaume des coups tordus ! Au final, un film qui ne me laissera pas un souvenir mémorable, et seul le jeu des acteurs m'incite à accorder deux étoiles.

Quelque peu fouilli et difficile à suivre, il faut l'admettre, à la limite de l'indigeste ! Avec ses constants cinq ans après, deux ans avant, deux semaines plus tard, etc, le film n'est pas évident à engloutir ! Par contre avec un peu de recul, les deux super héros agents secrets industriels, super maîtres de leurs destins pendant la majeure partie du film, passent pour des tous petits, des marionnettes, des pantins en quelque sorte, dont on voit les ficelles très habilement maniées par les acteurs de deuxième plan, tous excellents. C'est le côté jubilatoire du film avec ce décor qui devient immense dans cet hôtel suisse où l'actrice envisage, affalée dans un fauteuil comme anénatie, de repartir plusieurs jours à Rome et où elle remarque avec justesse qu'ils sont les dindons de la farce ! Un bon jeu d'acteurs qui se renvoient parfaitement la balle tout au long de cette histoire de séduction où la psychologie de l'espion a été convenablement disséquée pour notre plus grand plaisir de spectateur ! J'avais préféré l'affaire Pelikan dans le même registre ou Erin Brokovitch ! Certains ont osé comparé à l'affaire Thomas Crown, pas d'accord du tout car c'était autre chose , une autre époque, moins tarabiscotée probablement !