Avis : Dans la tourmente - Page 2

Sur le principe : un film social mené comme un thriller, je prends tout de suite ! Lorsqu'on voit le résultat, c'est, hélas, autre chose. Si l'illusion dure un temps, on finit par se lasser assez vite de la dimension banale de l'histoire et de ses enjeux, presque tout paraissant au rabais, dans le scénario comme l'action. Scènes répétitives, relations entre les personnages stéréotypées, magouille politique... Cela aurait certainement pu donner quelque chose d'intéressant, mais Christophe Ruggia n'était visiblement pas l'homme de la situation pour donner une identité, une force à son film. C'est un peu mieux dans la dernière ligne droite, avec de beaux décors naturels correctement exploités, mais même dans ces moments, « Dans la tourmente » est rattrapé par ses maladresses et ses facilités, à l'image d'un dénouement bien peu crédible ou d'un casting vaguement potable mais sans réelle envergure. Pas déshonorant, juste dispensable : dommage, surtout au vu des promesses initiales.

Qu'est-ce qu'on fait qu'on bascule ? Le film de Christophe Ruggia s'inscrit dans l'air du temps (restructuration, plan social, dèlocalisation...) et part d'un fait d'actualitè (des gens qui se rèvoltent pour la fermeture d'une usine) avant de virer plein pot au drame policier (le drame vire par le personnage d'Yvan Attal), une sorte de dèrive sanglante avec une femme au milieu de tout ça (Mathilde Seigner) qui ne comprend pas ce qui lui arrive! Thriller à la française qui s'appuie sur un sujet social pertinent mais d'une intrigue un peu trop tortueuse qui se perd finalement dans sa seconde partie! ça part d'une violence sociale pour se finir par une violence tout court! A dèfaut, se laisser sèduire par une bonne distribution (Clovis Cornillac, Mathilde Seigner, Yvan Attal) et par les scènes dans les calanques entre Marseille et Cassis qui donnent un petit air de vacances! Parce que même imparfait, "Dans la tourmente" se laisse voir même si Attal en fait des tonnes dans sa folie (n'est pas Dewaere qui veut) et que le final accumule les invraisemblances! Entre discours social et thriller tendu, Cornillac, excellent comme à son habitude, s'en tire avec les honneurs sans avoir à forcer son talent...

J'avais de l'espoir dans ce film...mais j'ai été déçue... une histoire qui commençait bien mais qui a perdu au film des minutes sa crédibilité.. C'est dommage car les 3 acteurs principaux sont bons normalement... mais là le scénario ne leur a pas permis de montrer de quoi ils sont capables..La fin est trop facile..

J'ai failli ne pas aller jusqu'au bout de "Dans la tourmente", honte cinématographique.
Le pitch du réalisateur devait être : "et si je réalisais un truc très con, totalement invraisemblable et en plus mal joué ?". Yvan Attal se prend pour un Al Pacino sous amphéts, Clovis Cornillac, abonné aux nanars joue comme Clovis Cornillac et Mathilde Seigner a autant de charisme et de crédibilité qu'une grosse vache sous hypnovel. Si je payais mes places, je demanderais presque à être remboursé...

un bon film mais on reste sur notre faim, il manque un gros manque de naturel et de crédibilité à la réalisation !!!!

Efficace et bien mené Dans la tourmente est plutôt un bon film français qui s'inspire d'une dure réalité sociale actuelle avec ces licenciements en masse et ces usines démontées et délocalisées tout cela sous l'aspect d'un polar et c'est une bonne idée. Dès le début Dans la tourmente fait sentir que ce sera un film nerveux, la scène du casse est rapide mais bien foutu par son intensité, les acteurs sont bons (même Cornillac dans je ne suis pas toujours très fan est ici convaincant) mais là où le bât blesse c'est cette dernière demi-heure ou nos futurs chômeurs devenus braqueurs tombent sur une affaire d'Etat. C'est dommage car la 1ère heure est vraiment bonne, la dernière demi-heure n'est pas mauvaise ni ratée mais elle déçoit quand même. Mais dans l'ensemble Dans la tourmente est un bon film, bien réalisé et bien joué qui n'a pas mérité d'avoir fait si peu d'entrée en salles.

J'ai trouvé ce film assez prenant toutefois le scénario n'a rien d'exceptionnel.

Il n’est jamais agréable de sentir le devoir d’écrire des choses désagréables sur un film dont on est persuadé par ailleurs qu’il a été muri et réalisé avec sincérité et honnêteté. C’est pourtant ce qui va arriver !
Le film qui agrège une réflexion politique sur une trame de film policier est un genre en soi : on le retrouve souvent dans le cinéma américain, mais aussi dans le cinéma français. Après "Le Gone du Chaaba" et "Les diables", 2 films qui ont connu un certain succès, Christophe Ruggia s’attaque à ce genre : malheureusement, il rate la marche !
Avec une belle distribution, de beaux lieux de tournage, une histoire qui part du bon pied et un réalisateur déjà confirmé aux manettes, on était en droit de s’attendre à un bon polar social. Malheureusement, très vite, le film déraille et verse souvent dans la caricature. Restent de beaux paysages qui permettent, un peu, de supporter nos regrets.

Un drame social mâtiné d'un thriller alpin,à la réalisation très télévisuelle et à la seconde partie totalement rocambolesque. "Dans la tourmente" tente de plaçer son discours sur la crise et ses conséquences,mais la piètre psychologie de ses personnages prête à sourire... Yvan Attal surjoue en permanence,en homme au bout de rouleau qui braque son ex-entreprise. A l'inverse,Clovis Cornillac,habituelle grande gueule est par contre trop discret. La remarque vaut aussi pour une Mathilde Seigner que je n'arrive décidément pas à encaisser. Le final avec secrets d'état et poursuite d'hélicoptère tourne au grand n'importe quoi.

Une fois de plus je me suis fait berner par une affiche racoleuse (…polar ambitieux et tendu…3 acteurs épatants…). Une fois de plus on nage en pleine crise sociale. Depuis quelques mois les films français traitant le sujet sortent régulièrement sans qu’aucun ne convainc vraiment. Pourtant celui-ci ne part pas trop mal. Ca ressemble un peu au dernier Guédiguian, Mathilde Seigner est plutôt sobre, ça nous change (alors qu’Yvan Attal est très mauvais). L’histoire décolle un peu, un certain suspens s’installe. Et patatra, cela ne dure pas longtemps...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-dans-la-tourmente-97175495.html

Et ben, je ne m'attendais pas à si mauvais ! Je sais même pas comment j'ai pu en venir à bout ! Si j'avais su que plus le film avancait, plus ça devenait ridicule, je n'aurais pas perdu mon temps à essayer de rentrer dans cette histoire qui sur le papier paraissait intéressante mais à l'écran tout se casse la gueule dont les acteurs qui ne sont pas bien convaincants pour ne dire mauvais en ce qui concerne Y.Attal... De C'est d'entrée de jeu tiré par les cheveux avec cette conversation entendue "comme par hasard", tout ce qui suit est donc plutôt incohérent et ennuyeux... Déçu d'avoir perdu mon temps avec ce nanard que je vais tâcher de vite oublié!

"Dans la tourmente" tutoie les polars sociaux anglais mais se situe davantage du côté des films noirs français estampillé 70s. Un genre disparu où le scénario jouait la carte d'une simplicité relativement solide qui permettait à de grands acteurs d’interpréter des rôles sur-mesure. Ce film-ci ne réussit pas vraiment à retrouver la verve de ses aînés. L'histoire est exploitée en partie avant de s'endormir dans une traque qui élude tout le côté social de l'affaire. C'est dommage car les comédiens défendent plutôt efficacement leurs personnages. Une petite déception, mais rien ne dit que le film ne gagnera pas à vieillir.

j"ai bien aimé ce petit thriller simple.le trio: clovis cornillac yvan attal et mathilde seignier fonctionne pas mal mais la fin est baclée floue dommage vlà pourquoi je mets maximum 3,5 étoiles.

À trop vouloir démontrer l’inacceptable et dénoncer les injustices sociales, Christophe Ruggia se perd dans son propre scénario. Alambiqué, invraisemblable et inutilement violent celui-ci déraille souvent et certaines scènes frisent la limite du ridicule. Je n’ai pas été pris une seule seconde par cette chronique sociale, pourtant au faîte de notre triste actualité. Des trois principaux protagonistes, Mathilde Seigner s’en tire plutôt bien. Ses partenaires font tout ce qu’ils peuvent pour sauver le film d’un naufrage au beau milieu des calanques, sans arriver toutefois à me sauver d’un ennui profond. http://cinealain.over-blog.com/article-dans-la-tourmente-94930410.html

J’ai un avis mitigé à la fin du visionnage du film de Christophe Ruggia. Pourtant, j’ai trouvé le début du film plutôt intéressant avec son fond social très ancré dans la réalité : des ouvriers pris au piège d’une direction qui veut fermer une usine. L’intrigue m’a également beaucoup plu dans son mode thriller où deux ouvriers vont profiter du déménagement de nuit de leur outil de travail pour braquer le parachute doré de leur patron. Le tout est vraiment bien porté par le trio d’acteurs que sont Colvis Cornillac, Mathilde Seigner et Yvan Attal qui offrent une prestation vraiment solide. En fait tout se passe bien pendant 1h10, après, on ne sait trop pourquoi, le réalisateur et scénariste convoque dans son histoire une évocation des relations incestueuses entre pouvoir politique et transactions financières sur fond de vente d’armes dans une intrigue jusque là plutôt à caractère social. Du coup le film part dans un délire course-poursuite-film d’espion qui déséquilibre totalement le scénario qui part alors totalement en vrille pour finir au milieu des calanques dans un grand n’importe quoi. Pourquoi diable avoir voulu inclure cette dimension affairiste dans un film qui jusque-là se tenait et finir par faire sombrer une histoire intéressante dans un marais de clichés de film d’action de série B. Mystère… Reste que le film n’est pas pour autant raté totalement, mais la dernière demi-heure gâche un spectacle qui jusqu’alors était quasi sans faute. Dommage. À voir quand même ne serait-ce que pour le trio d’acteurs et la mise en scène d’un conflit social plus vrai que nature.