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    Gran Torino
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    4 078 critiques spectateurs

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    GéDéon
    GéDéon

    37 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2023
    En 2008, Clint Eastwood signe un long-métrage d’une intensité dramatique remarquable. Le réalisateur interprète lui-même le rôle de cet homme veuf et aigri qui ne supporte pas ses voisins d’origine Hmong. La violence des bandes criminelles du quartier va bouleverser cette situation. Dans une certaine mesure, c’est la lenteur même du film qui permet de s’attacher aux personnages et de mieux comprendre le contexte de cette société américaine. Grâce à des situations humoristiques subtiles, on finit par s’attacher à cet individu raciste dont la seule raison de vivre est sa voiture, un modèle Gran Torino. Bref, une œuvre magistrale récompensée notamment par le César du meilleur film étranger.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Émouvant, avec un Clint E. au top de sa performance, Gran Torino est un chef d'oeuvre où son acteur principal aura su s'imposer dans la réalisation, les Western, le drame... Un film presque parfait !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 décembre 2019
    j'ai rarement vu de telles critiques pour un film je crois... les critiques sont tous dithyrambique.

    Donc par curiosité j'ai regardé ce film, et tout ce que je peux dire c'est que c'est un bon film.
    Certes pas un chef d'oeuvre est pas non plus mon style de film à la base car cela manque un peu d'action

    le doublage de Clint Eastwood m'a insupporté mais l'histoire est sympathique
    la morale de l'histoire est qu'il n'y as pas d'age pour mûrir même un vieillard peut se métamorphoser

    J'étais cependant légèrement déçu par la fin ou je m'attendais à un peu plus d'émotion après la mort du vieillard mais bon la je fais le chiant.

    Une séquence m'a particulièrement marqué celle ou le petit asiatique entre dans le salon de coiffure et Clint Eastwood lui apprend comment devenir un homme ... a sa façon. Scène amusante.

    (Critique datant du 21 Mai 2019, mis à jour car les "é" et "ô" ont été remplacé par un texte incompréhensible)
    zhurricane
    zhurricane

    56 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2010
    Film qui repose sur l'évolution du personnage joué par Clint Eastwood et de son interaction par rapport au autre personnage surout Tao.Mais ce film a aussi un humour unique,en effet le personnage d'Easwood est en autodérision,surtout lors des scènes cultes où il ne fait que jurer avec son copain coiffeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juin 2009
    On peut dire ce que l'on veux mais quand Clint Eastwood touche quelque chose ça ce transforme en perfection. Bien que le scénario soit classique et déjà vu plusieurs fois au cinéma, Gran Torino arrive a nous prendre au tripes et a nous émouvoir comme jamais. L'histoire de cette homme plein de remord et d'amertume et raciste va voir ça vie changer un trait grâce a une famille asiatique et bouleversante de réalisme. Mais surtout la grande force de ce film tiens surtout dans ces acteurs tous simplement parfait et d'une justesse incroyable. Clint Eastwood nous livre une œuvre parfaite de bout en bout et nous montre ainsi qu'il n'est pas seulement un très bon acteur mais aussi un réalisateur d'exception.
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    152 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2009
    Épatant et drôlissime, Clint EASTWOOD grogne comme un vieux chien de garde dans le rôle du personnage principal afin de défendre son territoire, pour finalement se transformer en Saint-Bernard. Ce dernier expose manifestement bien ses talents de metteur en scène et d'acteur. Il assaisonne son oeuvre cinématographique de gangs odieux, de justice individuelle et de souvenir douloureux de manière efficace. Le film nous propose une brillante critique de la vieille Amérique conservatrice pleine de préjugés et de haines d'un autre âge. En somme, un bon divertissement très moralisateur.
    kal-el 02
    kal-el 02

    89 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Clint Eastwood a pour la première fois depuis million dollar baby se retrouve des deux côtés de la camera remportant le national board of review award du meilleur acteur pour son interprétation incroyable du personnage de kowalski , pleine d'expérience , de Grace et de gravité : un millésime Eastwood de tout premier choix . Une belle leçon de vie que nous communique Clint Eastwood .
    flushroyal
    flushroyal

    22 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2011
    Un grand film, profond, émouvant, drôle ou Clint Eastwood traite de nombreux thèmes avec une grande aisance : La Vie, le rapport à la mort, la violence, la guerre, la religion, la vieillesse etc. La mise en scène est solide avec de très belles séquences. Clint Eastwood joue ce qu'il a déclaré être sa dernière partition en tant qu'acteur dans une sorte de rôle-bilan qui joue sur les caricatures au départ mais qui se révèle au fur et à mesure un personnage complexe. Voir celui-ci tenir la dragée haute malgré son âge à la jeunesse délinquante de son quartier est assez jubilatoire. La réflexion sur la société et sur les conflits de «race» et de générations est très pertinente. L'ensemble n'est pas dénuée d'humour avec des séquences et répliques mémorables. L'histoire d'amitié qui est développé est juste, authentique et touchante. Les interprètes y compris les jeunes sont tous très bons. On peut également louer le travail des auteurs puisque l'histoire est remarquablement bien écrite. La fin est très réussie et constitue en quelque sorte l'inverse d'«Impitoyable» ce qui est assez intéressant. Il manque un petit quelque chose pour lui donner la note suprême mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une œuvre majeur et essentielle de la filmographie hors norme du grand Clint Eastwood.
    bolt
    bolt

    83 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2009
    Clint Eastwood signe avec Gran torino un film monumental.

    En effet, j'ai apprécié le scénario, les dialogues percutants dans lesquels sont implantés des répliques incisives, et ce, que celles-ci soient dites dans un but menaçant ou dans un but purement humoristique. Car si il y a bien un tour de force dans ce film c’est bien celui du mélanger des genres (humour, action, drame…). A la vue de ce film il m’est difficile de le cataloguer, ce qui est une qualité qui lui permet de toucher un large publique.

    Clint Eastwood, comme à son habitude, crève l’écran et sait parfaitement utiliser le langage corporel (regarde, expressions du visage).

    Grand Torino est à voir absolument tant il est maitrisé.
    Shiwamada
    Shiwamada

    27 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2009
    Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Clint Eastwood est à tout point de vue au top de sa forme, il régale ce film quasiment à lui seul. A l'origine, il n'est pourtant qu'un veuf raciste, nonchalant, qui n'aime rien ni personne, jusqu'au jour où il est obligé de prendre sous son aile un jeune asiatique.
    Tout au long du film, Clint est irrésistible. Avec des expressions comme "rebu de rizière" ou le coup du pistolet, il nous met le sourire aux lèvres de toutes les manières avec pourtant un film très moralisateur. Le jeu entre Eastwood et son protégé est vraiment génial, laissant place aux situations les plus coquaces.
    Ce film est un modèle, et Eastwood montre encore que tout ce qu'il fait est magique, que ses films n'ont rien perdus de son charme et surtout que c'est un redoutable acteur. Il termine en fanfare, et on ne peut que s'en rejouir.
    Housecoat
    Housecoat

    93 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Gran Torino, l'un des meilleurs films du grand maître Clint Eastwood.

    Dans Détroit, ville en faillite et capitale de l'automobile Américaine, vit Walt Kowalski. Vétéran de la Guerre de Corée, vieux grincheux, mal-aimé de ses enfants et petits-enfants, grand dur au langage cru, propriétaire d'une Ford Gran Torino 1976, et surtout raciste.

    Je m'attendais à voir un chef-d'oeuvre étant donné que ma famille (que j'aime beaucoup pour ceux qui demanderait) m'a encensé ce film. Et le fait est que j'ai regardé le chef-d'oeuvre attendu. Il fut aussi réussi que ce à quoi je m'attendais. Depuis que j'ai vu Sur la route de Madison, Clint Eastwood réalisateur est devenu une religion pour moi que je dois suivre en ma qualité de cinéphile. Et lui qui est l'un des plus grands acteurs de tous les temps et qui joue dans un de mes films favoris (Le Bon, la Brute et le Truand), inutile de dire que j'ai vu de quoi comparer et que j'ai vu de quoi encenser.

    La première chose qui mérite d'être parlé et qui est au cœur de la réussite du film. C'est bien entendu les acteurs et l'évolution de leurs personnages. Clint Eastwood qui incarne Walt Kowalski est de loin le premier intérêt du film. Non seulement il arrive à merveilleusement interpréter son personnage avec justesse, mais il arrive également à gérer son évolution palpable tout en maintenant la lourde charge de réalisateur (il faut juger soi-même son jeu d'acteur dans ce cas-là).

    spoiler: Et comme je l'ai dit, son évolution est palpable: Il commence le film en étant aigri, grincheux, râleur et détestable. Et sa famille le lui rend bien, puisque eux aussi arrive à être détestable (un tel manque de respect aux funérailles de sa mère ou grand-mère mérite une fessée où je m'y connais pas). Et surtout, il est un gros raciste endurcis. Et sa bête noire sont les Asiatiques, tous, il les place dans le même panier: les chintoks. Pareil pour les négros, les métèques, les Irlandais et les ritals (un peu moins pour les ritals). Mais pour lui les Asiatiques sont les pires, il les a combattus durant la Guerre de Corée, et les horreurs l'ont rendu intolérant en bon vétéran Américain qu'il est.

    On peut dire que le film commence avec le projet de rendre touchant le personnage qui d'ordinaire tous le monde déteste. Le cliché du vieux grincheux qui n'a rien d'autre à faire que de regarder derrière la fenêtre le voisinage et que la famille ingrate tente de placer en maison de retraite. Le genre de personnage relégué souvent au second plan. Mais par quoi ce soi-disant cliché est passé ?
    Et la maîtrise de Clint Eastwood est bien là, étant donné que le personnage de Walt Kowalski est certes détestable, mais son passé compréhensible et son récent deuil le rend petit à petit et en peu de temps, attachant.
    Et son racisme, qui est le point central de la moitié du film est retranscrit de manière que l'on pourrait penser de cliché mais interprété avec tellement de naturel et de haine que l'on y croit.
    On a affaire à un Américain pur-jus. Mais détestable et pourtant, nous aimons Walt Kowalski, car avec sa famille, sans compter qu'il est entouré de tout ce qu'il déteste, sa vie n'est pas heureuse. Même lui est victime de racisme, par la vieille dame Hmong voisine, mais aussi des jeunes délinquants où il est pointé du doigt comme un vieil homme fou. Alors que lui, tout ce qu'il souhaite, c'est seulement qu'on le laisse tranquille en train de regarder la rue et surtout sa Ford Gran Torino bien nettoyée.
    spoiler: Et petit à petit, son caractère intolérant lui vaut d'aider ses voisins qu'il refusait de côtoyer et va faire leur connaissance de manière fortuite. Et c'est bel et bien leur gentillesse qui va les réunir. Même si son fort caractère l'empêche de prendre bien les bonnes reconnaissances et les cadeaux qu'ils lui donnent. Il n'est pas aveugle et accepte quand même cette main tendue là où sa famille ne voit en lui que de l'intérêt. Et malgré l'idée reçu qu'il se faisait d'eux, petit à petit, il va se rendre compte de ses erreurs et va les accepter et devenir ami avec eux. Même très proches amis. Et il va d'abord se rendre compte que les Hmongs ont non seulement partagés ces idées durant la Guerre de Corée, mais on aussi été retrouvés en Amérique parce qu'ils ont été chassés par les ennemis qu'il combattait. Ce qui commença en une sympathie envers eux, puis après le premier contact, il va les côtoyer et devenir fan de leur cuisine en premier lieu. C'est vrai que le chemin le plus court pour atteindre le cœur d'un homme passe par l'estomac mais la sympathie qu'il construit avec eux est vraiment touchante. Et la différence qu'il leur trouvait disparut complètement, au point que même lui leur prépare le barbecue. Puis la relation qu'il construit avec le jeune Thao, comme la relation qu'il n'a pas eu avec ses fils.


    Et c'est là que Thao, le second personnage principal gagne en intérêt et en évolution. Lui comme Kowalski vont apprendre l'un de l'autre et tisser une relation père/fils.

    Thao, jeune Hmong introverti, timide et travailleur. Mais un peu différent dans sa culture là où il fait des choses basiques mais considérés comme des tâches de femmes. Là où sa grande sœur est très autoritaire et amicale. D'abord très renfermé sur lui-même, il fait les mauvaises fréquentations et va tisser des liens avec Walt qui va le sortir de ses défauts tout comme lui va le guérir de son intolérance.
    Et Thao apprendra de son mentor jusqu'à devenir très ouvert et deviendra le fils que Walt n'a pas eu et Thao le père qu'il n'a pas eu.

    Mais les autres personnages ne sont pas en reste.
    Su, la soeur de Thao marque le premier pas pour franchir la frontière de la langue et entamer l'amitié de Walt Kowalski avec la famille Hmong. C'est surtout avec elle que Walt interagit au début. Mais elle se fait très présente pour laisser la place à Thao là où elle est au départ le premier pas pour Walt de communiquer avec les Hmongs. Pour devenir plus tard l'une des principales raisons qui vont provoquer sa haine la plus grande.

    La famille de Kovalski est très irrespectueuse envers-lui. Il est vétéran, il s'est battu pour son pays et sa famille l'ignore, sauf pour avoir quelque chose en retour, notamment sur l'héritage. Walt a beau paraître aigri, il est surtout seul, sa famille étant pire que lui. On prend Walt immédiatement en sympathie devant cette solitude là où il trouve une véritable famille avec les Hmongs.

    Et il y a le prêtre. Qui revient plusieurs fois pour tenter de l'aider à se libérer de sa peine. Et le prêtre est vraiment un personnage humain qui pense et agit pour le bien de tous. N'hésitant pas à affronter Walt pour l'aider dans sa tristesse avec ses conseils.

    Mais là où Eastwood bluff avec sa mise-en-scène, c'est là où sa réalisation se remarque dans le fait que ce sont ses codes et ses symbolismes qui porte l'histoire. Et non pas une simple histoire raconté avec ses codes.

    spoiler: Walt Kowalski triste vétéran de la Guerre de Corée se lie d'amitié avec des Asiatiques qu'il croyait avoir combattus pour se lier d'amitié avec eux et s'occupe du jeune Thao, représentant la plus grande tristesse qu'il a eu en tuant des jeunes Asiatiques de son âge. Il l'élève comme le fils qu'il n'a pas su élever. D'ailleurs, ses fils dont il se sent coupable de ne pas avoir eu de vrai relations avec eux est l'une de ses plus grandes fautes dont il se confesse. Thao est donc la rédemption de ses fautes.


    Et la mise-en-scène de Clint Eastwood est également empreint de symbolisme visuel spoiler: avec le jeu de lumière pendant le dialogue entre Walt et le prêtre. Où chacun est tiraillé entre la colère et la part de lumière en eux. Le prêtre est lui aussi en colère et lui aussi est donc montré à l'ombre, mais plus dans la lumière que Walt qui a moins de scrupules à vouloir se venger. Et la confession est aussi un symbolisme visuel. Walt ne se confesse pas de sa probable faute de son traumatisme de la guerre. Mais il confesse sa faute et sa peine à Thao à travers une grille similaire à celle du confessionnal de l'église, sa rédemption est d'autant plus forte devant Thao qui est symboliquement concerné dans le chemin de Walt.


    Et la Gran Torino qui donne son nom au film est également une symbolique importante dans le film. Elle est la cause, l'enjeu symbolique et la récompense de tout ce qui se passe d'important dans le film. Alors qu'on ne voit pas une fois Walt la conduire. Il ne fait que la nettoyer et la contempler.

    spoiler: Walt a donné naissance à sa Gran Torino en lui installant une pièce primordiale. Il en prend grands soin pour ne rien en faire. Sa famille la souhaite et la lui réclame. Là où Thao tente de la voler, provoquant sa rencontre avec Walt, ainsi que le lien qu'il tissera avec lui pour réparer sa tentative de vol. Thao est chargé de la nettoyer, Thao caressant le lien avec Walt. Walt voudra l'offrir à Thao, qu'il l'utilisera pour ses adieux. Et Walt la lui offre après sa mort.


    Gran Torino est est empli de symbolisme cher à Clint Eastwood: l'Héritage de la figure parental, la nostalgie d'un passé, l'évolution de ses personnages, le "cycle" de violence qu'ils subissent...
    Ainsi qu'une certaine mise-en-abyme. spoiler: Clint Eastwood souhaitait que ce soit son dernier rôle et il se met en scène en train de mourir.


    Gran Torino est probablement un de ses films les plus personnels. Comment ne pas aimer un Eastwood aussi profond ?

    Mais Clint n'est pas qu'un metteur en scène de symbolisme et de profondeur caractérielle. Il montre aussi dans Gran Torino qu'il est capable de prendre du recul avec un humour léger qui n'influe pas sur le cours du film, en tout cas, pas sur la symbolisme de ce qu'il présente. On ne peut que sourire devant l'allocution erronée de certains noms ou les répliques racistes basés sur des clichés essoufflés.

    Gran Torino est un drame sombre, très noire. La violence est filmée de manière à choquer, le lieu de Détroit est bien trouvé pour expliquer l'arrivée des Hmongs en réfugiés. Le film est moderne et Clint Eastwood est vraiment percutant dans ce film.

    Gran Torino est un film que je vous conseille vivement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2015
    Si vous crachez sur "Avatar", "District 9" ou "Gladiator" parce que ce sont que des histoires vieilles comme le monde, fuyez ce film comme la peste -et restez loin de moi. "Gran Torino" est aussi basique dans le fond qu'académique dans la forme et ne s'en cache pas. Et c'est sans doute ce qui est le plus touchant et fort dans ce film: le message est des plus simple mais paraît sincère, quand on connait le parcours de ce dinosaure de Clint Eastwood, et le tout apparaît plus comme un dernier aveu (pour une dernière apparition à l'écran à en croire ses dires) que comme de la fainéantise, un aveu émouvant. Et puis si éculée l'histoire soit-elle, ça reste quand même beau de voir l'ancienne génération prendre du recul pour savoir apprécier l'évolution de son monde. Surtout quand même face à une histoire si revue, l'impact émotionnel reste si énorme. Eastwood prouve s'il le fallait encore qu'il sait raconter une histoire, le ton de son film ne verse ni dans le pathos ni dans le comique à outrance, il sait pointer du doigt avec un certain second degré quand il le faut (certains morceaux de ce film sont vraiment très drôles) et sait rester grave quand la situation l'exige. Bon nombre de ruptures de ton sont étonnantes au grand plaisir du spectateur. Le film est assez riche en symbolique qui bien que présente à chaque scène sait rester subtile est surtout tout en retenue, un vrai travail d'équilibriste. L'homme montre aussi qu'il est aussi à l'aise devant que derrière la caméra: son interprétation colle parfaitement au personnage, il joue du Eastwood en plissant les yeux comme il sait le faire c'est vrai, mais ce film-là est un cas un peu à part. Voir Clint Eastwood plus que le personnage à l'écran renforce encore l'idée d'une confession de la part du réalisateur. La réalisation est elle à l'image du film, d'une simplicité efficace. Aucun effet de style sortant de l'ordinaire, une réalisation simple et sobre, du pur Eastwood donc. Et non en toute honnêteté ce n'est pas franchement un pari risqué, mais quand c'est bien fait...une bien belle façon de tirer sa révérence à l'écran quand on a tant de kilomètres au compteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juillet 2011
    GENIALLISISME. LE chef d'oeuvre de Clint Eastwood. Doté d'un scénario imprévisible et d'exellents interpretes, le film se suit sans ennuie et avec un réel plaisir. Emouvent. Un regard critique de la société actuel. CHEF D'OEUVRE
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    37 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2009
    Sachant que ce film est réalisé par le tout puissant Clint, on ne peu se douter que GRAN TORINO sera une claque ou autre. Tout le monde a compris qu'il n'y a particulièrement rien à dire sur ce film ! Je n'ai hélas rien d'autre à rajouté, laissons le silence critiquer ce chef d’œuvre...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2010
    Clint Eastwood nous démontre tout son talent: acteur, réalisateur... Un très bon film encore.
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