Avis : Nés en 68 - Page 7

Touchant, drôle, émouvant, intelligent et sincère.
Laetitia Casta est magnifique et merveilleusement entouré par une équipe d'acteurs remarquables.
Une très belle réalisation du duo Ducastel et Martineau.
On ne voit pas le temps passé tant on se laisse embarquer...
J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai réfléchi, j'ai adoré !

Nés en 68, n'est pas un film sur Mai 68....
Mais, enfin, oui ! oui ! je dis bien enfin un film Français qui parle de nous et de notre esprit de révolte . Vous savez cet esprit de révolte que nous avons tous au fond de nous et qui malheureusement depuis plus de 20 ans est réduit à sa plus simple expression. La mélancolie de ce film est touchante, et certaines scènes nous effleure de leurs émotions, une Laetitia Casta juste et vieillisante qui nous émeut par sa naïveté et sa candeur face à un monde violent et en rupture .
Les réalisateurs ose citer des hommes politiques pour nous montrer leurs bêtises ( Christine Boutin et le PACS, a qui s'en souviendra, rigolera ), je ne vois plus ça dans un film français depuis ....je ne sais même plus...
Le film a ses défaut évidement mais l'intention est bonne et rare .
Ayez de la curiosité ! allez voir par vous même ! Julien (75)

Un film digne de la grande littérature française, je penses à Voltaire et son fameux Candide, avec Laeticia Casta dans le rôle de Cunegonde, victime de la fatalité. Ca enchaine drame sur drame avec la terrible replique de la sus-dite "je n'en peus plus de tout le temps pleurer" En effet, cela faisait 2h30 de film qu'elle pleurait. Bon il faut le dire elle est tout de même plutôt étonante dans ce rôle, et malgré le fait qu'on passe par tous les clichés dramatiques significatifs des grandes périodes de la fin du 20 eme siècle immaginables, la magie prends plutôt bien, un sujet vous toucherat dans le lot c'est sûr!!

je suis allée voir ce film après la bonne critique de "direct matin"...
j'ai passé un très bon moment...
Une belle histoire, juste et bien interprétée...
à voir...

Un peu trop simple et court sur la période de mai 68. Ensuite, l'aventure humaine qu'ils traversent et très intéressante et enrichissante. Je me suis reconnu dans la génération des enfants.

. La première réflexion qui me vient à l'esprit est qu'il s'agit d'un film long qui m'a semblé long. Néanmoins, il n'en fallait pas moins pour passer en revue quarante ans de notre histoire. Ce qui me porte à croire que ce film ambitieux l'est peut-être trop. En effet, j'ai eu l'impression que plus l'intrigue progressait et plus elle se réduisait à un recensement des événements politiques et sociaux qui ont bouleversés les dernières décennies. Le catalogue des événements à traiter étant d'ailleurs assez conséquent, chaque personnage se retrouve affublé d'un destin assez invraisemblable (le fils devient homosexel militant, la fille épouse un immigré, la mère révolutionnaire décède d'un cancer, etc.). De plus, le film sombre parfois dans le cliché (la libération sexuelle des communautés hippies, l'indissociabilité de l'homosexualité et du sida, etc.). Il en résulte, à mon sens, un film, - un long film! -, qui se veut engagé mais qui manque de subtilité.

même en étant averti du sujet, de la longueur du film on ne peut s'empêcher d'être déçu.
L'exercice est certes difficile à réaliser sans tomber dans les clichés donc, comme dit dans d'autres commentaires, on peut se permettre d'être indulgent.
D'ailleurs, c'est presque cela qui m'avait poussé dans la salle de ciné : qu'on me raconte l'Histoire de france par les histoires de petits français, de 1968 à nos jours quitte à s'émouvoir en se faisant tirer sur la ficelle.
Cependant, même si le sujet était certes touffu et pouvait effectivement mériter une telle longueur de film, on s'ennuie quand même souvent dans des scènes de "je pars -reviens Léon" répétitives et sans charme réel.
Le jeu des acteurs manque souvent de conviction, mais difficile de leur en vouloir car, jouer un scénario qui est lui même sans souffle à la hauteur des évènements décrits ne facilite pas la tâche (et c'est laborieux pour le coup).
Laeticia Casta certes ne joue pas mal , voire parfois très bien, mais reste peu crédible en vieille hippie de 60 ans (60 berges et les rides d'une gamine de 20a, c'est surement le fromage de chèvre qui l'aurait conservée??) , mais que dire de certains dialogues aussi passionnants qu'une pub de démo d'hypermarché: catégorie on fait l'amour en parlant micro crédit solidaire et vente de stock options ou les contorsions de la gauche caviar ?

Bref, des grumeaux de film intéressant parfois émouvant dans une soupe tiédasse, mai 68 méritait peut être un peu mieux comme cérémonie d'enterrement.

La longueur de ce film me faisait peur de prime abord. Les critiques m'avaient presque dissuadé d'aller le voir. Et bien l'ensemble n'est pas si mal, pas si long et le coté gaucho pas si pesant. Le film est en deux parties; Il est dommage qu'il ait un déséquilibre entre ces deux parties (68-70 vs 80-90). La deuxième partie est plus percutante au niveau de l'action, ce qui fait passer les 3 heures... Le coté 68 est vu, plus sur le coté évolution de société (Mouvements hippies) que sur son coté contestation. L'action se passe d'ailleurs loin de Paris, ce qui ne permet pas d'appréhender cette partie de l'histoire contemporaine. Par contre, la seconde partie et l'évolution sociale de fin 70 au milieu des années 90 est bien vue. On rentre plus facilement dans l'histoire. Laeticia Casta est superbe, son jeu est juste et tout en sincérité. On remarque aussi la très bonne prestation de Théo Frilet, qui confirme le talent qu'on a pu remarquer dans Un jour d'été de Franck Guérin. Une des meilleurs prestations de Edouard Collin également. L'ensemble est finalement assez intéressant, malgré un traitement un peu inégal...

Je suis partagé. Comme les deux amis avec qui j'étais. Chacun a ressenti à différents moments des choses très différentes. En ça, ce film est attachant. 40 ans de la vie politique de notre pays à travers des personnages, 40 ans de doutes, d'errements, d'erreurs, d'illusions, mais aussi de vie tout simplement. Les acteurs, Casta et les autres sont bons, mention spéciale à Christine Citti! C'est donc un bon film. Mais... mais.

A l'époque j'ai trouvé ce film (visualisé sur internet) terriblement long, plein de clichés... Je crois qu'un documentaire bien réalisé sur cette période aurait fait l'affaire ; par contre il a pu intéresser les jeunes spectateurs qui n'étaient pas nés durant ces événements... Evidemment les co-réalisateurs ont donné le rôle principal à Laetitia Casta (because sa notoriété). Faisons marcher les affaires
Malheureusement elle ne joue pas encore parfaitement et reste inégale dans son jeu comparée à certaines comédiennes du film.
Elle (Laetitia) devrait faire attention à certaines scènes de nus qu'on lui propose, pas toujours justifiables, dans ce film et dans d'autres films.
Dans le film Gitano, par exemple (vieux film) le côté nudité est exploité à cent pour cent si l'on peut dire...

Quel défi que de résumer une telle période en si peu de temps ! Je suis soufflée par cette prouesse ! C'est réaliste sans être ennuyeux.
Très belle réflexion sur l'idéalisme, l'amour, et la liberté. Sans naïveté, ni désenchantement.
Des acteurs globalement convaincants, mais dont le jeu manque parfois un peu de profondeur. La mise en valeur des acteurs (coiffure, maquillage) manque un peu de naturel, mais c'est très courant dans les productions actuelles. Et le timing est trop serré pour bien explorer la complexité des personnages. Mais le scénario se tient très bien. Et la fin m'a beaucoup plu.

La période de mai 68, et surtout l'héritage à travers le temps jusqu'à aujourd'hui, m'intéresse beaucoup. C'est pourquoi je suis allé le voir en avant-première. J'avais envie d'apprendre ce qu'ont ressenti et ressentent ceux qui ont vécu l'utopie de la révolution il y a 40 ans, moi qui a 20 ans. Ce film retrace donc 40 ans de 68ards, jusqu'à l'élection de Sarkozy en 2007. C'est un projet ambitieux, pourtant raconté avec beaucoup de modestie. L'évolution des moeurs, de la vie en général, ponctuée par les événements qui ont marqué la France, est très bien racontée. A la fin, on a une assez bonne vision d'ensemble sur cette période de 40 ans. La plupart des 68ards abandonnent leur rêve, sauf le personnage de Laetitia Casta, qui suit sa philosophie libertine jusqu'à sa mort. On a vraiment l'impression de suivre une grande épopée historique. Malgré tout, tout n'est pas parfait, je ne suis pas sur d'avoir vraiment saisi où se trouve l'héritage de mai 68 à notre époque. Les acteurs ne sont pas tous bons. Mais c'est dans l'ensemble un beau film utile.

Hier soir, à l’UGC de Lille, salle 10: Nés en 68 nous emmène en arrière à l’occasion des 40 ans de mai 68.

Film français sur les conséquences de mai 68…

Petit résumé: Catherine, Yves, Hervé… étudiants à Paris décident, eux et leurs amis, de s’installer à l’écart de la ville et tentent de fonder une communauté qui n’a que pour avenir de s’effondrer.

Le film se divise en deux parties: de mai 1968 à 1981 et de 1989 à 2007. La première partie nous conte les aventures de Laeticia Casta (Catherine) en hippie dévoreuse d’homme avec des idées révolutionnaires plein la tête… La deuxième partie raconte l’histoire des enfants de Catherine. Hommage ou propagande au communisme, ce film ressemble plus à un documentaire bancale, voir à un téléfilm made in france télévision qu’à un film à part entière.

Le metteur en scène devait dormir lors du montage du film. Les scènes s’enchainent sans beaucoup de cohérence. Le film regorge d’ellipses temporelles sans réellement nous prévenir, nous laissant parfois désorientés. Nés en 68 manque cruellement de structuration, tout comme de cohésion. Les acteurs sont plutôt bons (certains dans tout les sens du termes :p), pourtant l’émotion n’est pas là… Ce film ne transmet rien. Mélodramatique à souhait les scènes sont très mal tournées, à se demander si la caméra ne tournait pas toute seule, laissant vaquer les acteurs à leur guise…

Des sujets sont vaguement abordés, de façon très superficiel. Mais à t-on le temps d’aborder 40 années en 2h50 ? Le scénariste a sans doute voulus trop en faire, ces idées s’éparpillant tout au long d’un film qui aurait pu s’avérer plus qu’intéressant. On aborde notamment le thème de l’homosexualité au travers d’un jeune couple (dont le fils de Catherine) découvrant leur sexualité. On tombe malheureusement dans les vieux clichés: des homos séro-positifs couchant avec tout ce qui bouge.

Finalement, documentaire ‘réaliste’ ou non, cette fresque politico-sociale ne nous laisse peu de réflexions. Le réa

Le sujet était interessant, le film aurait pû l'être lui aussi. Malheureusement, il n'est franchement pas à la hauteur de ses ambitions. 2h53 de dialogues poussifs, de scènes surjouées, une accumulation indigeste de clichés, 2h53 dignes des pires séries de AB production, bref, un calvaire. Je mets une étoile car l'idée de départ était bonne, mais j'ai hésité.

L'idée était bonne pourtant. L'évolution des idéologies des soixantutars au cours du vingtième siècle. Mais trop d'info tuent l'info. Les deux réalisateurs ont tenté de condenser les grands événements qui ont jalonné l'histoire pour y montrer l'évolution des moeurs. On finit par s'y perdre, les idées finissent par être diluées au point de retomber dans les préjugés. Mai 68 ne se résume pas à des émeutes urbaines...
En plus de cette condensation imparfaite, les acteurs jouent mals, (est ce le désir des réalisateurs ou tout bêtement les acteurs eux même?). En voyant certaines scènes, on se croirait dans une série diffusé sur TF1...
Bilan: Déçu