Derniers Avis sur Michael Collins

C'est un film historique intéressant avec un jeune Liam Neeson plein d'énergie?
Néanmoins malgré l'ambiance très bien recrée avec des décors parfaits, j'ai peiné à me plonger dans ce film, que j'ai trouvé un peu longuet. Ne connaissant que peu l'histoire de cette guère fratricide, j'ai ressenti le film comme une suite de scènes uniquement sans jamais rentré dedans complètement.

Ce genre de biopic est plus assuré avec un casting de choix, et c'est le cas sur celui-ci. Si ce n'est que Liam Neeson, qui trouvait à cette époque de bon rôles, avant de fondre comme neige au soleil, épaulé par Alan Rickman, le regretté, et Aidan Quinn, Julia Roberts, Charles Dance, Brendon Gleeson. La crème du casting de ses années là. La réalisation confié à Neil Jordan, est un bon choix, qui ne se livre à une prestation d'envergure, sur des scènes chocs et sans temps mort, où la violence de la guerre entre l'Irlande et l'Angleterre fait rage et contre eux-même. Un scénario passionnant, pas trop lourd, qui explique bien certaine chose. Trahison au menu, et récompense post mortem. Un drame effroyable tiré de faits réel !

Michael Collins est l’un des principaux artisans qui conduisît l’Irlande à son indépendance et la sortie de son biopic en 1996 ne se fit pas sans réveiller d’anciennes rancœurs. A travers ce portrait, le film de Neil Jordan donne une certaine vision des faits sans être trop regardant sur leur exactitude mais tout en étant assez instructif pour les novices de l’Histoire de l’île. Dans le rôle-titre, Liam Neeson se montre particulièrement efficace.

« Michael Collins » de Neil Jordan (1996) est un DVD que j’ai acheté suite au magnifique film de Ken Loach « Le vent se lève » (2006), pour combler mon ignorance sur l’histoire du conflit entre l’Irlande et l’Angleterre … et j’avoue avoir été un peu déçu ! Il manque des données sur la naissance de cette république irlandaise et le rôle d’Éamon de Valera (Alan Rickman), américain d’origine, qui semble être à l’origine de l'insurrection sanglante de Pâques 1916 à Dublin et in fine de l’IRA … alors qu’il semble contre l’usage du terrorisme proposé par Michel Collins (Liam Neeson) qui lui juge vaines ses démarches auprès du Président des Etats-Unis pour une reconnaissance officielle de l’Irlande … Mais c’est bel et bien le « terrorisme » exacerbé par l’arrivée des « Black and Tans » britanniques (non mentionnés dans ce film même si quelques scènes montrent leurs actions meurtrières contre les Irlandais) et l'unité des « douze apôtres » de Michel Collins renseigné par Ned Broy, un Irlandais travaillant « au château » (siège à Dublin du gouvernement britannique) qui feront fléchir les anglais et proposer via Lloyd George une trêve et des négociations auxquelles Éamon de Valera demandera à Micheal Collins d’être le chef de la délégation ... aboutissant à un projet avec un statut bâtard : l’Irlande (amputée l’Ulster) devenant indépendante mais sous la « tutelle » du Royaume-Uni comme un dominion ce qui déplait à Éamon de Valera ! L’histoire entre ces 2 hommes est loin d’être claire à l’écran, comme elle l’était probablement sur le terrain ? A ce s’ajoute une histoire sentimentale sans grand intérêt et dont je ne suis pas persuadé que c’était un rôle judicieux pour Julia Roberts.
Un Lion d'or à Venise pour ce film sans vocation didactique mais qui nous invite à plonger dans nos manuels d’histoire … ce qui est déjà un bon point !

Michael Collins est un film portant le nom de l'homme considéré comme le plus grand responsable de l'indépendance irlandaise à la sortie de la Première Guerre mondiale, et se fait le vecteur de cette partie de son histoire. Un film historique, donc, où l'Irlandais Liam Neeson va s'occuper d'être lui-même, c'est-à-dire d'oublier de quitter ses vêtements d'acteur avant d'enfiler son personnage. Rien de transcendant dans le reste des interprétations, ni dans le montage au début, qui se plaît dans la succession les scènes en faisant semblant qu'elles émergent toutes avec une égale grandeur des brumes du passé.

La première demi-heure passée, on entrera dans le véritable propos, cousu de constats historiques plutôt bien traités, ni trop bâclés, ni passés dessus trop vite, ni orientés... pour autant que le spectateur lambda peut en juger. C'est sans exposer sa volonté que l'œuvre la remplit, mettant – comme sans le faire exprès – de la profondeur dans le fossé séparant l'idéologie de la revendication et la guerre du terrorisme. Il y a même un nom pour ça : la guérilla.

L'importation du mot hispanique se fait tout en douceur entre les brumes celtes, et cette volonté indépendantiste qui était un jeu où l'on s'autoproclamait Ministre de la Pagaille Générale devient subtilement une guerre où les personnages grandissent et divergent, sans forcer. La dimension du pays, dont le président ressemble à un maire et ses ministres à un groupes de copains, est très bien restituée et nous donne mine de rien l'image des racines les plus récentes de ce bout de Royaume-Uni. En plus, il nous explique l'unification sans pédagogie condescendante ni emphase.

Une reconstitution un tantinet maladroite, qui faillit à se débarrasser de ses erreurs comme Julia Roberts de son accent, mais décente, et qui paraît atteindre la sagesse par la naïveté.

septiemeartetdemi.com

Film historique qui nous permet, à nous français, de découvrir la vie de Michael Collins qui lutta pour l'indépendance de l'Irlande face à l'ennemi britannique. C'est culturellement intéressant mais cinématographiquement trop classique, trop banal dans sa réalisation. Liam Neeson est à son habitude excellent mais j'ai toujours du mal à comprendre pourquoi on prend un acteur de 44 ans pour jouer un personnage d'environ 30 ans à l'époque (mort à 31 ans). Cela manque un peu de crédibilité mais ça doit aider auprès des producteurs d'avoir une tête d'affiche célèbre (de même le personnage de Julia Roberts n'apporte aucune plus-value à l'histoire mais sert juste à apporter une touche "romance" fictive à ce biopic dont les faits réels se suffiraient à eux même). On apprend donc des choses dans ce biopic mais le souffle épique du courant révolutionnaire irlandais est absent.

Un très bon film sur l'indépendance de l'Irlande du point de vue de 1916 à 1922. Liam Nesson incarne Michael Collins. Alan Rickman est très convaincant dans son rôle. Julia Roberts est vachement touchante dans son interprétation dramatique.

Un film que j’ai apprécié pour la leçon d’histoire, moins pour ses qualités cinématographiques. Un film sur les débuts du conflit pour l’indépendance de l’Irlande qui a engendré des décennies de conflit entre l’Irlande et l’Angleterre. L’interprétation est solide, mais le film est trop linéaire et manque de moment marquant; cela renforce l’impression d’un cours d’histoire filmé.

Film très intéressant sur l'histoire pour le moins chargée de l'Irlande et les eaux troubles de l'activisme indépendantiste. C'est aussi l'un des meilleurs rôles de Liam Neeson, avant la période de ses rôles d'action et de Star Wars. Une plongée immersive dans cet univers violent et empreint d'espoir, dans lequel le passé vous rattrape toujours.

Bon film sur cette guerre de libération nationale. Bien joué dans une ambiance historique très esthétique. Cependant, l'action est un peu décousue, à la limite du docu-fiction parfois, c'est à dire que les événements se succèdent dans un mouvement assez .brutal. Les histoires de jupons avec Julia Roberts viennent certainement adoucir les traits du scénario, mais ces amourettes anecdotiques cassent le rythme, comme souvent dans les fresques historiques. On veut voir un film d'hommes sur une guerre d'indépendance, le romantisme de la cause patriotique devrait se suffire à lui-même. Le vent se lève possède le même défaut. Heureusement, les scènes de violences sont parfaitement maîtrisées, les nombreux assassinats de traîtres et de britanniques, par balles ou par jets de cocktails molotovs, donnent du baume au cœur et font de ces 2h15 un spectacle plutôt réussi qui mérite d'être visionné pour commémorer ces 100 ans des Pâques sanglantes de 1916, chapitre historique qui marque l'entrée de l'Irish Républican Brotherhood dans la lutte armée salutaire.

Magnifique film à l'aspect classique qui traite de la libération de l'Irlande du joug anglais. Julia Robert y a un petit rôle et elle ne sert à rien. Son personnage est si peu important et intéressant que ça aurait pu être mon chat à la place.
Liam Neeson est génialissime il porte tout le film ! L'atmosphère brumeuse d'Irlande apporte une touche film d'espionnage qui enrichit le film.
Ça complote dans tous les coins pour obtenir la liberté. La musique est aussi un plaisir.
Le film montre les déchirements d'un pays face au pouvoir, face à une femme. Nous sommes à la transition entre l'embryon irlandais et ce qui sera pus tard la république d'Irlande.
Toute cette avancée est dû à la rébellion armée des irlandais face aux anglais, (on a rien sans rien à cette époque) Le film montre le massacre des troupes d'occupation dans le stade de football gaélique, les tortures anglaises, les assassinats irlandais des forces d'espionnage anglaises pour donner un tout homogène qui ne laisse rien de côté.
A voir pour tout ceux qui s'intéressent à l'Histoire d'ordre général !

Un film un peu classique dans sa structure mais qui traite d'un sujet intéressant . La montée en puissance des partisants de l'indépendance irlandaise, le Sin Fein, les conflits entre les ultras et les légalistes, tout cela est historiquement intéressant. Mais la mise en scène manque de souffle et de panache, on s'ennuie presque. On a l'impression que les acteurs ne se lâchent pas totalement , Julia Roberts ne trouve pas le bon ton, et Lima Neeson a du mal a nous convaincre. .

Pas grand-chose à tirer de cette biographie insipide, pâle et terriblement banale comme l'interprétation des acteurs d'ailleurs, surtout Julia Roberts. Le seul atout de ce film repose dans une bonne photographie. Un flop, une grosse déception d'autant plus retentissante que le protagoniste central est réellement un personnage hors du commun.

Je devais bien être un des rares cinéphiles à ne pas avoir vu ce biopic autour d'une des figures essentiel de la révolution Irlandaise. Je ne suis pas assez calé en histoire pour faire le tri entre ce qui est juste et ce qui est romancé, en tout cas côté spectacle Neil Jordan fait du bon boulot. La première partie, la plus dynamique, est basé essentiellement sur les actions de guérilla mené par Collins et sa bande. Les péripéties s'enchainent à une cadence vigoureuse. La seconde partie, plus politique, n'en est pas moins passionnante, elle montre bien la difficulté de sortir de ce conflit, même après la signature d'un traité bancal qui divisera l'Irlande encore pendant des décennies. Un bon exemple de ce que Hollywood peu faire de mieux et de plus honnête dans le genre.

Vrai film d'aventure, faux film d'Histoire. Le cadre politique de la révolution irlandaise est plutôt bien résumé, avec cependant pas mal de clichés. La romance, la rivalité amoureuse, les relations humaines (le thème des "traîtres") enrichissent l'intrigue mais nuisent à l'appréhension de la vérité. Liam Neeson, comme Depardieu, joue avant tout à être lui-même. Il est très exactement comme Schindler. Quant à la caricature d'Eamon De Valera - DEV - elle tourne même au ridicule. Choisir pour ce rôle celui qui joua le shérif de Nothingham dans Robin des Bois est symptomatique. Par contre, les grands évènements (insurrection de Pâques 1916, meurtres de policiers britanniques, répression des "Black and Tans" affaire de Croke Park, première réunion du Dail...) rendent assez bien le contexte. Un dernier regret : que le peuple irlandais soit complètement absent du film. Contrairement au "Vent de lève" de Ken Loach. Il ne suffit de montrer un meeting de Collins pour rendre la complexité des sentiments qui troublaient les irlandais d'alors. En somme, bien pour la bagarre, pas bien pour les personnages.