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    Estonius
    Estonius

    2 447 abonnés 5 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2019
    Quelques ellipses malencontreuses dans l'île au début, le mystère du tout petit paquet qui contient 200 doses, la faiblesse de l'aspect thriller ! Des détails mais qui empêchent le film d'accéder au rang de chef d'œuvre. Sinon c'est parfait, la force du film c'est qu'il ne nous fait aucune morale, qu'il ne martèle aucun message, il montre c'est tout. Mimsy Farmer dans un rôle difficile illumine le film de sa présence, la photographie est magnifique, la réalisation impeccable, on ne s'ennuie pas une seconde, Un grand film !
    ferdinand75
    ferdinand75

    447 abonnés 3 638 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Un film magistral, qui revu en 2016, garde toute sa force et son originalité. Il s’agit au départ d’une « simple histoire d’amour », d’un « love at first sight », comme le dit d’entrée le héros, le jeune Stefan. Dès qu’il voit Estelle lors d ‘une soirée hippie , « branchée 70’s» , enfumée, à Paris, il tombe éperdument amoureux. Mais, comme dans « Maîtresse », où un histoire d’amour se déroulait dans le milieu complètement atypique du SM , Schroeder , transpose cette histoire « romantique » dans le milieu hippie naissant ,de la fin des années 60. Le film très ambitieux, inégalé, devient alors la description clinique de la tombée dans la drogue, petit à petit et de la confusion des genres entre « liberté », Flower Power, et addiction. Comme pour « Maitresse » la force de Schroeder est de n’être ni moralisateur, ni juge, ni parti. Il montre le pourquoi, le comment et l’acte en lui même. Le rituel du fixe, les fameux trips du LSD, ( la montée mais aussi la descente ), la rêverie collective, le bien être suivi par le malaise et la crise d’angoisse. Tout est montré de manière complètement exhaustive. Mais le film aborde aussi l’angle du « Business » , puisque l’on voit qui organise le trafic sur l’île d’ Ibiza et s’en met plein les poches ( cet allemand ,mentor de Estelle , ex nazi ?). Schroeder n’est pas naïf, et sait bien que tout a une explication et que tout se transforme.. ll y a aussi une analyse profonde de l’amour, cette philosophie Hippie encourage l‘amour libre , mais est-ce tenable ? Estelle est attiré par son mentor. Et Stefan se délecte d’une partie à trois, très joliment filmée d’ailleurs très sensuelle. Peuvent-ils s ‘en relever ? La question de fonds étant : peut-on se mettre à l’écart de la société ? Schroeder est magistral, il livre un chef d’œuvre, dont le style est aussi détonnant, des plans magnifiques, des cadrages, hors pair, des couleurs utilisant toute la palette de la lumière d’ Ibiza, l’ hiver gris et terne, ou l’ été au bleu intense et au jaune brulant , avec un contraste incroyable. Des plans fixes cultes, parmi les plus beaux de l’histoire du cinéma : le trip LSD sur le bord de la falaise, les couchers de soleil. La charge du moulin à vent par Stephan, magnifique clin d’œil à Cervantès. Finalement les hallucinations de Don Quichotte ne sont pas loin de celles du jeune couple en particulier, et des hippies en général . Bien sûr la bande son des Pink Floyd est un must, qui accompagne tout le film, lancinante et envoutante. Les deux acteurs sont brillants, le jeune et beau Klaus Grunberg est très bon, mais ne fera pas une grosse carrière, et la belle Mismy Framer, au visage de madone angélique et au physique tellement 70’s, fera une carrière mitigée, avec des rôles au profil trop marqués, pour continuer finalement une carrière de décoratrice dans le théâtre. A noter des très bons seconds rôles : Michel Chanderli, le copain parisien, ou Engelman, le « méchant » allemand, parfait et terrorisant . La réalisation est brillante et le scénario sans temps mort. Un film culte qui marqua l’historie du cinéma et n’a pas vieillit du tout.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2016
    Un film que j'ai trouvé très dur sur fond de toxicomanie, qui part tout bonnement d'une simple histoire d'amour. Mimsy Farmer est comme a son habitude magnifique et crève l'écran. Une femme fragile qui emmenera spoiler: son compagnon a sa perte,
    qui était pourtant lui réticent au début a ces substances "dites" dure. Mais cette histoire d'amour très passionnelle a base de drogue spoiler: cassera tout cela.
    .Un film qui je dois reconnaitre m'a épprouvé.
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2017
    Film emblématique de la contre-culture issue de mai 68, More passe haut la main l’épreuve du temps car le réalisateur ne semble pas pleinement aveuglé par cet idéalisme qui peut déboucher sur son propre enfer. Il s’agit avant tout d’une belle histoire d’amour qui ne peut que se terminer par la destruction de l’un ou de l’autre. Au passage, le cinéaste nous plonge dans un univers où les drogues viennent troubler les sens et la perception, au point de créer ensuite une accoutumance dévastatrice. On apprécie l’extrême liberté du ton, la franchise de l’exposition des corps nus, ainsi que la beauté des décors naturels d’Ibiza, à l’époque encore une île sauvage et non envahie par des teuffeurs abrutis. On adore également l’omniprésence de la superbe musique de Pink Floyd, alors en pleine effervescence créatrice. Un pur bonheur qui inaugurait la brillante carrière de Barbet Schroeder.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    69 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    Film générationnel, More de Barbet Schroeder est une œuvre envoûtante et dérangeante, qui a conservé une très grande aura. C'est avec un mélange de fascination et d'effroi que l'on suit le parcours tragiques des deux personnages principaux, purs produits de la fin des années 60. Superbement incarnés par Mimsy Farmer et Klaus Grünberg, les tourtereaux modernes spoiler: connaîtront les affres d'une plongée dans la drogue qui les marginalisera de manière de plus en plus radicale
    . Beau, ténébreux et funeste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 août 2015
    Le film a vieilli mais devrait être considéré comme un exemple sur le retour de bâton de la consommation de drogue dure. Scénario naïf, coup de foudre ou mal écrit? De quoi vivent-ils?
    Bon maintenant, en tant que "fan" des Pink Floyd, il me faut faire une petite mise au point concernant de nombreuses critiques reprochant au film de ne pas mettre en avant la musique du groupe. C'est... FAUX. La musique de l'album MORE (BO devenu album officiel dans la discographie du groupe) couvre tout le film. Peut-être ces "fans" voyant Pink Floyd à la musique ont cru qu'ils y entendraient l'intégral de Dark Side ou The wall je ne sais pas.... Echoes peut-être... mais vu la date du film; désolé mais faut être un peu stupide. Tout au long du film les Floyd sont là. Pas leur meilleur certes, mais normalement on le sait déjà (si on est fan des Floyd).
    pichnette13
    pichnette13

    13 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Une plongée hallucinée dans l'univers de la drogue au sein d'un couple fragile et fragilisé par le monde et par la drogue qui ne leur permet finalement pas, comme ils le désirent, s'évader du monde environnant, mais bien au contraire, de s'engouffrer dans des profondeurs encore plus noires. Une déception tant sur l'histoire qui apparaît assez éculée aujourd'hui notamment avec une technique cinématographique faiblarde qui ne rend pas service aux acteurs, plutôt bons. Et une très grosse déception de ne pas assez entendre et de ne pas profiter plus avant de la musique de Pink Floyd qui signa la B.O.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 mars 2012
    Frustrant. La caméra de Schroeder dans le somptueux décor d'Ibiza donna parfois lieu à des images magnifiques, qui tendent de belles perches pour un laps de musique... mais qui sont ignorées. Pas loin de 2h de film pour moins de 10 minutes de musique, et jamais en premier plan de la bande son. Je n'ai presque pas eu le temps de reconnaître les Pink Floyd (encore nommé The Pink Floyd à l'époque) derrière elle ! Certes l'histoire montre bien, étape par étape, la descente d'Estelle et Stefan dans l'addiction, leurs rôles sont bien joués, et le style global du film reste très moderne malgré ses 43 ans (!) mais je persiste à penser que ça aurait pu être vraiment mieux, que c'est seulement "pas mal".
    "If the bomb goes off, make sure you get higher than the bomb", a retenir ça remonte le moral.
    Last Action Zero
    Last Action Zero

    57 abonnés 258 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2020
    Mimsy Farmer aurait déclaré, qu'elle trouvait le film médiocre, et qu'avant son succès d'estime à Cannes, elle n'y avait jamais cru. Pourtant, il a fait d'elle une égérie des années 70, et a marqué la culture underground de son époque...

    Mais c'est aussi vrai, que les événements de ce scénario hypocrite, misogyne, simpliste jusqu'à une absurde et grossière caricature, s'enchainent avec une logique enfantine, aussi étrange et décousu, que nanardesque et déconcertante. Les dialogues aussi, un peu suspendu et intermittent, ne brillent pas non plus toujours par leur l'élégance. Mais à part ça, les images sont aussi belles que pittoresques. Le cadre chaleureux et l'esthétique documentaire, sont tout fait charmant et typique à la réalité, digne du néo réalisme italien. La mise en scène est aussi agréable que soigné. La musique des Pink Floyd, coule dans mes oreilles comme un nectar divin. Et Mimsy Farmer est juste sublime à tout point de vue...
    Le film est un parcours initiatique et moralisateur, du méchant cliché hippie romanesque, décadent et morbide. C'est aussi un petite visite de carte postale freaks, d'un haut lieu fantasmé de rassemblement routard de l'époque, qui au passage, fera découvrir l’existence libertaire d'Ibiza, au prêt d'une immense tranche de population modeste, y déclenchant durablement le tourisme de masse. Le film est aussi un étalage coloré et grossier, de tous les archétypes hippie chic, les plus snob et précieux, de la contre culture européenne à peau de mouton, échevelé et artistique, bourgeoise et élitiste...

    L’ensemble très superficiel, avec une fin froidement expédié, est une suite de poncif périmé et mal aggloméré, qui manquent sérieusement de psychologie, de cohérence, et de profondeur. Mais surtout, d'un vrai discours de fond de cette société, qui a créé une authentique génération de rebelle, aux grandes idées novatrices et rénovatrice. Et qui pourtant, ne paraissent ici qu'être de pathétique parasite, pourrie gâté prétentieux, et hédoniste ingrat. Et malgré tout, même si on est loin du niveau cinématographique d'un Easy Rider, More et ses superbes images témoin, d'une époque perdu et d'un certain état d'esprit révolue, à la fois attractif et révulsant, n'a certainement pas usurpé son statut d’œuvre culte. Même si c'est seulement au prés d'un vieux public de niche, de nos jours en voie de disparition totale...
    P.  de Melun
    P. de Melun

    35 abonnés 1 071 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2019
    « More » est un véritable manifeste contre la drogue, notamment les drogues dures et nous plonge dans la descente aux enfers de ce couple de toxicomane, incarné par des brillants acteurs, notamment la belle Mimsy Farmer qui offre son corps à la vue du spectateur et le ténébreux Klaus Grünberg dont l’addiction, par amour, lui sera fatal. La caméra de Schroeder explore les somptueux décors d'Ibiza avec des images magnifiques, apportant une touche surréaliste à cet univers envoûtant. C'est donc avec un mélange de fascination et d'effroi que l'on suit le parcours initiatique et dramatique des deux personnages principaux, dans le contexte de la fin des années 60. Le tout est rehaussé par une BO mythique, celle de Pink Floyd qui sublime les lieux et le temps… Un film fort, rude et qui n’a pas trop vieilli. A voir au moins une fois.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 900 abonnés 12 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2021
    Première mise en scène de Barbet Schroeder et première grande rèussite dans une pèriode d'intense libèration. "More" est un film mythique, consacrè la jeunesse hippie, dans lequel la passion conduit à une descente aux enfers de la drogue! Amphètamines sans ordonnance, LSD, drogue dure et culte du soleil! Le temps n'existe plus quand on a l'hèroïne! Mimsy Farmer (sublimement belle à Ibiza) & Klaus Grünberg y sont inoubliables et vivent leur histoire d'amour en premier plan! Puis, Estelle et Stephan se reflètent en un autre couple hautement symbolique : l'Amour et la Mort! L'excellente musique de Pink Floyd et la rèalisation sont en harmonie totale! Plusieurs èlèments s'imbriquent d'ailleurs avec ce film dont le but ètait à l'èpoque de dèculpabiliser la jeunesse devant l'amour et le plaisir. "More" lance donc ce groupe de rock lègendaire qu'est Pink FLoyd et leur musique reste indissolublement lièe aux images dans l'esprit du spectateur! L'île d'Ibiza, l'amour fou, une libertè qui n'existe que dans l'hèroïne...Plus de cinquante ans après, ce premier long de Schroeder est devenu un incontournable de la fin des sixties, une oeuvre menacèe d'interdiction parce qu'elle faisait du prosèlytisme en faveur de la drogue! Le final, brutal et terrifiant, fait quand même rudement froid dans le dos...
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2010
    Premier film de Barbet Schroeder - jeune acteur et producteur qui travailla auparavant avec le regretté Eric Rohmer - More ( sorti en 1969 ) est une réussite : superbe musique des Pink Floyd en parfaite adéquation avec les images, acteur et actrice principale ad hoc, atmosphère éthérée ( fameuse séquence du moulin à vent qui n'est pas sans rappeler l'impossible rêve de Cervantès ) et mise en scène emblématique d'une époque... Bien que le film ne soit pas particulièrement dissuasif - faute à une impression de calme et de plénitude inattendue - les ravages sont ici montrés sans fioritures, comme pour mieux interagir avec le public. En outre, l'absence relative d'un quelconque jugement politique sert merveilleusement l'oeuvre de Barbet Schroeder : More fait donc fi des pancartes à la Zabriskie Point ( " Oui, je suis un jeune étudiant qui milite contre la bourgeoisie et l'ordre établi " )... Ici l'expérience de la drogue découle moins d'un rejet de la société que d'une réelle envie d'essayer. A une époque où l'opulence côtoyait la revendication du " pourquoi pas ", More avait définitivement trouvé sa place. Effrayant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mai 2010
    Vu la forme, la date et le sujet le film s'apparente aujourd'hui plus à un documentaire, intéressant mais pas spécialement prenant.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2022
    L’intérêt du film est de bien montrer et faire ressentir la mode de l’utopie libertaire et celle de la consommation de stupéfiants dans la jeunesse de la fin des années 60. Il s’agit pour elle (enfin, pour ceux qui s’y sont abandonnés) de s’extraire du monde « d’avant » et de vivre pleinement en prenant le contrepied des valeurs traditionnelles aliénantes. Ce qui est une illusion : sur l’ile d’Ibiza, où le jeune couple va vivre cette expérience, le pouvoir est en fait détenu par la force et par l’argent, en la personne du médecin dont on devine le passé de responsable nazi. Le paradoxe, c’est que la relation amoureuse dans un cadre idyllique, en harmonie avec la nature (dont les caprices et variations accompagnent symboliquement les situations successives des amants), d’un romantisme absolu, est perverti par le désir du « toujours plus ». Pour toujours plus de sensations, le recours à la drogue s’intensifie, et ouvre la voie du passage des drogues douces aux drogues dures (le cinéaste exprime bien leur différence de nature par la voie d’Estelle). Il s’ensuit une sorte de descente aux enfers, car de la drogue, il en faut toujours plus (More). La forme du film n’est pas à la hauteur du propos ; les scènes sont assez répétitives, comme les dialogues, par ailleurs assez médiocres. Il manque de construction et la mise en scène convenue ne génère pas le souffle attendu. Heureusement, il y a la musique de Pink Floyd…
    globi C.
    globi C.

    8 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Une réputation surfaite probablement à cause du nom du réalisateur et la tentative de censure de cette critique le prouve. Il y a des films de la même époque bien plus intéressant sur le sujet. Il reste juste le témoignage d'une époque.
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