The Guard Post

Le film traîne en longueur et son montage rébarbatif avec tous ces flash-back nous fait perdre souvent le fil de l'histoire .Dommage car les acteurs sont tous convaincants et l'ambiance glauque qui sied est bien retranscrite .Le scénario , sans être bien original est assez intéressant , mais mal exploité s'en retrouve un peu lourdingue dans le déroulement .Moyen , dans l'ensemble .

Petite séance de cinéma sud-coréen pour les amateurs de suspens et de gore soft. Ce film avait du potentiel, et je dis bien avait, car toute l'intrigue tombe à l'eau au bout d'une demi heure. La faute à une mise en scène scabreuse et un montage approximatif. En effet, entre flashback et action en temps réel, on s'y perd. On se retrouve confronté à une escouade de soldats retranchés dans un poste frontière immense. Des faits étranges ne tardent pas à survenir, rendant ces militaires plus animal qu'humains. Délire claustrophobique, contagion, folie? A vrai dire, c'est un peu l'anarchie, et comme les asiatiques se ressemblent, on ne sait pas trop qui est qui. Bref, un joyeux bordel qui à la base ne manquait pas de potentiel. La photographie sauve tout de même les meubles. Décevant. 2,5/5

The Guard Post, second film de Su-chang Kong après R-Point, possède autant de qualités que de défauts mais ces derniers prennent le pas sur cette oeuvre. Film d'horreur filmé de façon millimétrique et disposant d'une mise en route lente et appliquée, GP506 voit son récit devenir brumeux au fil des minutes par l'intégration de flashbacks. La narration s'en trouve embrouilée, notre compréhension globale aussi. Pourtant on notera une habile mise en scène, des scènes gores jouissives et un décor utilisé avec soin. Ah j'oubliais, il est de notoriété publique que, lorsqu'on est en présence de virus, on évite tout contact humain...donc certaines scènes peuvent apparaître ridicules. 3,5/5

Comme dit Wolvy, on peut se perdre un peu entre présent et flashback. Si on arrive à ne pas perdre le fil, c'est un film intéressant à regarder. Je lui donne 6.5/10

Dommage que le film soit si confus, on se perd parfois entre ce qui se passe dans le présent et les flashbacks - si bien qu'on est largué à quelques reprises. Disons qu'avec GP 506 Gong Soo-chang signe un film plus ou moins dans la même lignée que son précédent R-POINT (que je vais m'empresser de redécouvrir), mais légèrement en deçà. Coté note, ça vaut bien un bon 6/10.