Avis sur Sabrina

A conseiller à toute personne qui n'est jamais allée au cinéma de sa vie si elle espère pouvoir être surprise, tout y est tellement téléphoné.

Gros ratage. Sydney Pollack réalise un remake juste imbuvable sur tous les plans, l'histoire, les acteurs, toute la partie au début à Paris est fade, pire c'est neutre. Film fait dans les années 90 dont à le gout est comme l'impression de se taper un mauvis film des années 40.

une histoire à l'au de rose qui a du mal à trouver son rythme de croisière !!!

Je n'ai pas vu l'original de Billy Wilder (ou je m'en rappelle plus!), mais ce film romantique est loin d'être un must en la matière. On a connu Sidney Pollack en bien meilleure forme.

Il est de bon ton de railler les remakes, surtout quand l'original est l'œuvre de l'un des maîtres d'Hollywood, ici Billy Wilder. Des critiques acerbes souvent injustes viennent éreinter le travail de ceux qui s'affrontent à des "institutions" comme si le monde du cinéma n'acceptait pas un exercice qui est pourtant monnaie courante au théâtre ou à l'opéra dont le répertoire classique est revisité régulièrement. La manière de porter le regard le plus objectif sur un remake est sans doute de le voir avant l'original quand cela est possible. Concernant "Sabrina" de Sydney Pollack sorti en 1995, si l'on oublie un instant Audrey Hepburn, Humphrey Bogart et William Holden il ne sera pas honteux de prendre plaisir à cette comédie romantique qui permet à Harrison Ford de montrer que son registre de jeu peut dépasser celui de ses rôles habituels d'aventuriers. Julia Ormond telle la chrysalide qui devient papillon se révèle pour son premier grand rôle comme une actrice de charme tout à fait convaincante même si Audrey Hepburn avait quelque chose d'indéfinissable situé entre fragilité et grâce jamais inégalé depuis. Greg Kinnear quant à lui est parfait dans le rôle du bellâtre inconsistant mais doté d'un grand cœur. Tout est cousu de fil blanc pour ce que l'on peut considérer comme une adaptation moderne du conte de Cendrillon, mais cela fonctionne même sous la houlette de Sydney Pollack qui n'était pas un manchot de la caméra, il faut le rappeler.

Sydney Pollack a cru bon d’imiter l’original. Le talent de Julia Ormond n’est pas en cause, mais la magie de l’histoire a disparu. Harrison Ford incarne Linus avec une apathie désespérante et le film ressemble à une banale comédie romantique qui traîne interminablement en longueur.

Plus précisemment de l'hydrolat de pétales de rose, avec du rythme ça pouvait donner quelque chose mais là c'est interminable.

BOYS BOYS BOYS. Pas de gros nichons dans la piscine, l'apprentie sorcière se dévergonde dans un remake inutile. La modernité devient ridicule demain. Même Paris touristique ne donne pas envie. Reste un amour au féminin et la fiesta. Comme le dit Ford, échouer c'est recommencer plus intelligemment. C'est peut être pas le bon Ford. Samantha Fox est jalouse.

Sabrina la version réalisé par Sydney Pollack est assez plate. Je n'avais jamais donné une chance à ce film jusqu'à récemment à cause de la version Bogart et Audrey Hepburn. Le scénario est adapté de 1954 à 1995 mais avec peu de respect pour l'original. En 1954 les personnages ne comprenaient pas vraiment ce qui leur arrivaient ou ce qui les entouraient. C'est la moitié du plaisir du scénario comprendre ces gens et se demander quand ils comprendront eux-mêmes. Il n'y pas de telles provocations dans cette version de 95. Chacun sait exactement ce qu'il pense ce qu'il fait et ce qu'il dit et il le joue avec peu de subtilité. Rien à comprendre ici car apparemment le réalisateur Sydney Pollack ne peut pas faire confiance au public pour ça. Ce n'est pas une perte de temps complète sauf si vous avez quelque chose de mieux à faire...

Très très grosse déception, j'ai découvert ce remake "moderne" du célèbre et fabuleux "Sabrina" avec Bogart et Hepburn. Malgré un casting qui est appréciable. On ne peut détrôner les classiques

C'est un Sidney Pollack en petite forme que l'on retrouve derrière ce remake sans grand intérêt. On y suit Sabrina, fille du chauffeur d'une très riche famille. Éperdument amoureuse de l'un des fils de la maison, elle part travailler à Paris pour se changer les idées. A son retour, transformée, elle sème la pagaille dans le mariage planifié du même fils... Beaucoup de problèmes émaillent le scénario de cette comédie romantique. Censée avoir plus ou moins 20 ans (ou en tout cas faire très jeune ?), Sabrina passe environ 1 an à cliché-land... ahem je voulais dire Paris, et revient sous les traits d'une trentenaire canon (!). Elles est follement amoureuse d'un play-boy ahuri, qui ne fait rien de ses journées à part draguer et boire du champagne... et qui ne servira pas à grand chose dans le scénario. Sans compter le message pour le moins douteux et daté. Il semble que dans ce monde, seuls les riches sont des gens dignes d'intérêts. Sortir le champagne et les jets privés permet de séduire les femmes, tandis que celles-ci peuvent faire tourner des têtes avec une nouvelle coupe de cheveux et une robe à paillette qui vaut 10 fois leur salaire annuel. Bref, l'ensemble laisse dubitatif. Heureusement, si Greg Kinnear a un rôle quelques peu indigent, Harrison Ford parvient à rendre attachant son personnage de business man et grand frère impitoyable, que la jeune Sabrina va faire fondre. Julia Ormond s'en sort quant à elle plutôt bien dans ce rôle de jeune femme qui gagne en maturité. Outre le final qui fait très préquel de "Frantic", les Français ont le droit à un bonus amusant : un panel de guest-stars ! Patrick Bruel, Fanny Ardant, et Valérie Lemercier (!) se sont ainsi glissés parmi les acteurs, à vous de les retrouver... Si vous êtes très forts, vous pourrez même repérer un tout jeune Guillaume Galienne !

Un Sydney Pollack qui ennuie, cela existe. Un film romantique vraiment sans saveurs, tout est déjà vu. Le casting est pas mauvais. Dialogues et réalisation banals, aucune surprises dans le scénario.

Une sympathique comédie , portée par d'excellents acteurs .

J'ai eu un peu de mal avec ce film. Comme avec Grease j'ai beaucoup de difficulté avec les scénario "En changeant de physique, en me fondant dans la masse et bien je m'intégrerais dans la société et je trouverais l'amour". Je ne supporte pas ces films où un personnage se relooke (limite en prostitué) pour conquérir le cœur de son grand amour et que ça marche "je ne comprend pas pourquoi je ne vous avais jamais regardé Sabrina - Oh David *regard de poisson frit et sourire coquin*". Bref oui, ici la fin n'est pas mal, il y a un retournement de situation mais tout de même. Sabrina qui est tellement perdue qu'elle voit Fanny Ardant... et HOP elle devient Fanny Ardant : c'est en s'abandonnant soi-même qu'on trouve le bonheur. Et c'est honteux. Oui elle peut s'embellir, je suis d'accord mais de là à devenir un stéréotype de la femme BCBG qui se fond dans la société comme une sardine parmi d'autre, c'est abusif. Et qu'elle se laisse séduire par l'imbécile de service (mais beau-gosse) sans froncer des sourcil alors qu'il ne s'intéresse à elle que pour son physique, son "faux-physique" là c'est pire. Je ne vais pas m'étendre encore et encore alors je m'arrête là. C'est un film assez bien mais cet élément m'a un peu bloqué.

Il y a comme un parfum de Pretty Woman dans Sabrina, l'héroïne ayant cette étonnante capacité à distraire les hommes riches et travailleurs, et de leur faire découvrir les bonnes choses de la vie. Et parmi les bonnes choses, il y a Paris. Alors là tout y passe : accordéon, Édith Piaf, sandwich baguette, béret, pont sur la Seine. Une véritable pub du Paris des années 1990. Cependant, il manque une étape de transformation de Sabina qui aurait été la bienvenue pour montrer comment la chenille devient papillon. Patrick Bruel ne semble pas du tout à sa place. On se demande ce qu'il vient faire dans ce film pour incarner un photographe. Quant à Harrison Ford, il incarne à merveille Linus Larrabee, "Le seul homme au monde à avoir fait don de son cœur de son vivant."