Avis : Toy Story - Page 8

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Oh la, je n'aime pas du tout du tout, mais c'est essentiellement parce que je trouve les animations d'une froideur extrême.. Et oui, je dois avoir un p'tit côté rétrograde de temps à autre, un bon vieux dessin animé a parfois plus de coeur ! ;o) Mais j'avoue que depuis l'époque de Toy Story, j'ai aimé des films d'animations du même type, mais mieux faits ;-P

Génial.

Vu à sa sortie quand j'étais petit et j'avais adoré. Depuis vu et revu et je m'en lasse pas, j'adore ce concept de jouets vivants. Persos attachants, bonne histoire.

Très bon mais au niveau de l'action c'est pas aussi bien que le 3

Toy Story a créé l’animation new génération avec des dessins par ordinateur d’un réalisme surprenant et un scénario comprenant humour, intrigue et grand sentiment. John Lasseter sera un grand artisan de la montée en puissance de Pixar puis son rachat par Disney.
Les personnages Buzz, Woody et tout sa clique vont nous amener dans une aventures aux multiples rebondissements. Les jouets ont une vie quand il se retrouve tous seuls, grande idée ! On a tous imaginé ça. Toy Story a marqué son territoire et notre imaginaire. Culte !

Précurseur à son époque au milieu des années 90, Toy Story garde tout son charme aujourd'hui encore. La technique en image de synthèse utilisée pour cet animé conserve un rendu encore bluffant et il faut bien reconnaître que l'originalité du scénario fonctionne toujours aussi bien 20 ans plus tard. C'est joli visuellement, mignon et bien foutu dans l'ensemble, les personnages sont attachants et le léger manque de profondeur général est vite oublié à la faveur d'images tout à fait au niveau de certains animés d'aujourd'hui. Un grand moment à l'époque et qui perdure encore et toujours de nos jours, à voir et à revoir.

Un chef-d'œuvre scénaristique qui a su pousser l'animation au delà des possibilités de l'époque. Ainsi, l'aperçu des humains n'est pas sa grande réussite, mais les matières synthétiques synthétisées rendent sublime et généreux ce Pixar. Les suites surpasseront même l'original, en tout point.

Fruit de l'association entre Disney et Pixar alors dirigé par le fondateur d'Apple Steve Jobs, Toy Story fut révolutionnaire en son temps car il s'agit du premier film entièrement en images de synthèse. Prouesse technologique pour l'époque. Aujourd'hui, il faut bien le dire, ça pique un peu les yeux parfois. Ce qui a également subi l'épreuve du temps, c'est aussi l'humour très gamin. Les jeux de mots qui me faisaient rire en 1995 quand j'avais onze ans me font tout au plus sourire aujourd'hui et c'est normal. Ce serait plus la nostalgie qui l'emporterait avec tous ces jouets et ces histoires que moi aussi je leur faisais vivre pendant des heures et des heures. D'ailleurs, c'est marrant. Pour un film entièrement conçu par ordinateur, on ne verra ni PC ni console de jeux. Toy Story, c'est une ode à l'imagination et les créateurs ont dû pas mal faire appel à la leur quand on voit toutes les aventures qu'ils font vivre à leurs jouets vivants. Des jouets plus humains que nature capables d'éprouver des sentiments : la jalousie, la colère, la peur, l'amour. Ce sont eux les vraies stars contrairement aux enfants ou à la mère d'Andy très peu présents au final. L'aventure commençait alors bien pour Pixar quand on voit les chefs d’œuvre qu'ils ont enquillés par la suite.

Toy Story est un classique de chez Pixar et Disney. Le scénario est bourré de trouvailles avec ses jouets vivants, il est drôle et les dialogues font mouche. Sans oublier la VF qui est top !

Un excellent film d'animation. Woody le cow-boy en jouet rencontre Buzz l'éclair. Un très bon scénario pour un premier volet.

La première grande réussite de Pixar c'est bien sur ce film d'une authenticité absolu , " Toy Story " . Un chef - d’œuvre visuellement éblouissant avec une animation renversante , des personnages haut en couleurs et une bande son magistral . Ce premier volet est magnifique . La mise en scène est parfaite et , l'histoire remplit d'émotions et servit d'humours menés à un rythme d'enfer . L'idée que les jouets ont une âme , une vie bien à eux lorsque que les enfants sont occupés faire autres choses que de les bidouillés ou de les cassés , ce film l'exploite avec merveille . Un univers fantastique est extraordinaire qui a séduit toute une génération de jeunes spectateurs et qui s'inscrit en tant que référence pure des films de la tradition innovatrice de Disney .

Des personnages attachants aussi bien chez les premiers que les seconds rôles, un méchant très méchant (envers les jouets, cela va de soi !), une histoire d'amitié naissante sympathique et de l'action en veux tu en voilà, n'en jetez plus, Pixar commençait à poser les premières briques de son incroyable édifice animé et ça n'était pas près de s'arrêter !

« Il y a un serpent dans ma botte ! »

Coproduit par Walt Disney et le jeune studio Pixar pour 1995, Toy Story est un film culte mettant en scène des jouets qui s’animent pour mener leur propre vie lorsqu’aucun humain ne se trouve aux alentours. Si le film de science-fiction Tron (Steven Lisberger, 1982) constitue le premier long métrage dont la conception a été assistée par ordinateur pour une majorité de ses scènes, Toy Story est quant à lui le premier film de l’histoire du cinéma entièrement réalisé en images de synthèse. Disney avait auparavant déjà utilisé cette technique lors de certaines séquences de ses films passés (le fond de la scène du bal dans La Belle et la Bête) et recherchait déjà de nouvelles formes d’animation, comme le stop-motion utilisé pour réaliser L'Étrange Noël de Monsieur (Henry Selick, 1993). Le personnage principal Woody, doublé par Jean-Philippe Puymartin (qui faisait également la voix de Timon dans Le Roi Lion), est un cow-boy qui a la chance d’être le préféré d’Andy, le jeune garçon dont le chambre contient de nombreux jouets qui s’éveillent quand il n’est plus là.

« Je visais la vraie vie
Chaque chose était à sa place »

Les autres jouets sont divers et variés et ont chacun leur caractère : Monseur Patate est assez grognon avec ses parties du visage amovibles, Rex un dinosaure gaffeur à la voix tout aussi tordante (Jurassic Park était passé par là deux ans plus tôt), Zigzag un chien avec un corps en ressort, Bayonne un cochon-tirelire à peine plus futé que Rex, une jeune bergère qui semble avoir un faible pour Woody, et le fameux Sergent qui commande à lui seul toute une armée de petite soldats verts en plastique. Le thème général qui fait toute la richesse du film est celui de l’amitié, comme l’annonce l’apaisante chanson d’introduction « Je suis ton ami », interprétée par Charlélie Couture (qui chante également les deux autres). L’amitié se concrétise par celle entre Andy et Woody, mais aussi par les liens qui unissent les jouets entre eux. Et l’attachement est tel que chaque anniversaire est une source d’angoisse pour eux, de peur de se retrouver au placard à cause de la venue de nouveaux jouets qui pourraient les remplacer.

« Quand un jouet mi-astronaute a débarqué de nulle part
Et soudain, tout à coup, tout est devenu bizarre »

Et les difficultés de l’amitié surviennent lorsqu’une nouvelle personne arrive dans un groupe et change les rapports entre les gens par ce qu’il apporte. Symbolisant une nouvelle génération par son packaging à la pointe et sa technologie du futur (« Il a plus de gadgets ultra-moderne qu’un couteau-suisse. »), Buzz l’éclair devient alors le nouveau jouet préféré d’Andy et Woody se retrouve mis de côté, servant de cible au rayon laser du ranger de l’espace dans la très émouvante chanson « Étrange, bizarre », dans laquelle le pauvre cow-boy se sent complètement délaissé par celui qu’il croyait être son meilleur ami, qui va jusqu’à remplacer sa décoration et sa couverture de lit par des motifs arborant Buzz l’éclair. Doublé par le charismatique Richard Darbois (qui faisait aussi le Génie dans Aladdin), Buzz a la particularité de se croire être le seul et unique ranger de l’espace en mission spéciale sur une planète inconnue.

« TU-N’ES-QU’UN-JOUEEEEET ! »

Une bonne partie de l’humour vient alors du contraste entre la fascination des autres jouets à son égard et la volonté qu’a Woody de lui faire comprendre qu’il n’est qu’un jouet en plastique (« Ce n’est pas un laser ! Ce n’est qu’une petite ampoule qui brille. »). Cette personnalisation jusqu’à croire être une personne réelle se retrouve dans le distributeur de petits aliens, où tous considèrent le grappin comme leur dieu (« Le grappin m’a choisi. Adieu mes amis, je vous quitte pour un monde meilleur. »). Le comique vient aussi et de jeux de mots plus ou moins douteux (« Mais c’est de l’art, gros lard ! ») et de références à l’industrie du jouet (« J’viens de chez Mattel. Enfin pas vraiment de chez Mattel, j’viens d’une petite compagnie qui s’est fait dévorer par une OPA… »). Mais l’émotion suit son cours lorsque Buzz spoiler: se rend compte qu’il n’est effectivement qu’un jouet
en voyant une pub à la télévision, et qu’il se casse un bras en tentant de voler sous la triste chanson « Jamais plus je ne volerai ».

« J’appelle pas ça voler, j’appelle ça tomber avec panache. »

Alors que Woody spoiler: est rejeté par les autres jouets pour avoir tenté de mettre Buzz à l’écart de la chambre
(« Et si Andy jouait plus avec moi qu’avec toi, tu me balancerais aussi par la fenêtre !? »), il va chercher à se racheter en partant à sa recherche pour finalement gagner son amitié lors de leurs mésaventures. Car si certains enfants prennent grand soin de leurs jouets, d’autres ne voient aucun inconvénient à les bricoler et à expérimenter toutes sortes de choses avec eux (« Personne n’a jamais tenté une transplantation cervicale et un triple pontage. »). Et c’est Sid, le voisin d’Andy, qui va les séquestrer dans sa chambre rempli de jouets modifiés à l’apparence terrifiante. Le thème de l’amitié se voit alors renforcé par les aveux de Woody comme quoi Buzz est un super jouet (« Mais réfléchis une seconde ! Tu es un Buzz l’éclair ! N’importe quel jouet vendrait ses pièces détachés pour être toi. Tu as des ailes, tu brilles dans le noir, tu parles ! Ton casque fait ce truc insensé… ! T’es vraiment super comme jouet ! ») et ce pourquoi il doit se ressaisir pour qu’ils quittent la maison ensemble (« En face il y a un enfant qui trouve que tu es le meilleur ! Et pas parce que tu es un ranger de l’espace, mais parce que tu es un jouet ! Tu es SON jouet ! »).

« Tu crois vraiment que j’suis pété petit ? Oui mon gars, c’est à toi que je m’adresse, Sid ! »

La fin regorge de qualités avec la révolution des jouets face à Sid (« À partir de maintenant tu devras prendre soin de tes jouets… parce que sinon… Nous le saurons Sid ! Nous les jouets… nous voyons tout. »), la course poursuite pour aller vers la voiture où se trouve Andy en route vers sa nouvelle maison (« Hey une petite minute : j’ai allumé une fusée… les fusées ça explosent ! ») et le final pendant lequel Buzz et Woody se regardent de manière ironique en entendant qu’Andy venait d’avoir un petit chien pour Noël (celui de Sid leur ayant posé bien des problèmes). S’ajoutent à cela quelques références salaces toujours bien cachées chez Disney (« Je pourrais demander à quelqu’un de surveiller le troupeau à ma place ce soir… »). Même si ses images de synthèse accusent largement le poids de l’âge en presque vingt-cinq ans d’existence, Toy Story demeure un très bon film emblématique pour son univers singulier et terriblement bien animé comme seuls les studios Pixar savent le faire !

28 ans plus tard, Toy Story reste un bijou d'animation malgré le temps qui passe et une animation 3D un peu primitive qui parait un peu plus rigide et dont les expressions faciales n'étaient pas encore parfaites.
Ce détail, qui n'en est pas un car il s'agissait d'une révolution pour l'époque, l'univers est toujours aussi enchanteur avec sa galerie de personnages attachants voire iconiques pour certains.
Toy Story reste avant tout une découverte entre deux personnages qui se détestent et qui vont être forcés à collaborer façon Buddy Movie mais dans un monde qui nous est inconnu mais qui se révèle aussi hostile et déconcertant pour Woody et Buzz.
Ce qui m'avait marqué à l'époque de la première découverte c'était l'aspect sombre et terrifiant du monde des jouets où s'entrechoquent jalousie, trahison, martyrisation et exploitation personnalisés par Sid et ses jouets monstrueux (qui m'ont limite traumatisés il y a une bonne quinzaine d'années) ainsi que la nostalgie du temps qui passe et l'abandon et l'oubli qui s'en accompagne.

Pixar réalise dès 1995 un chef d'oeuvre ayant révolutionné l'animation qui sera cependant surpassé 15 ans plus tard avec le phénoménal Toy Story 3.