Avis : Les Lyonnais - Page 8

Après sa trilogie des films de gangsters composée de " Gangsters ", " 36 Quai Des Orfèvres " et " MR 73 ", le réalisateur Olivier Marchal revient au cinéma avec ce polar-ci, un biopic sur le gang des Lyonnais qui a sévit de 1967 à 1977. Edmond Vidal est interprété par Gérard Lanvin, qui signe ici le meilleur rôle de sa carrière ! Ce film prouve que c'est un des meilleurs acteurs français qui existe ! Il apporte à son personnage une densité psychologique rare et intense et son charisme est incroyable. Il est accompagné de Tchéky Karyo ou encore de Lionnel Astier qui sont eux aussi impeccables. Tous les acteurs sont se sont investis avec passion et ça se ressent à l'écran. Le point fort du film est son ambiance très noire, que ce soit dans les décors ou dans les yeux des personnages. Le spectateur se sent donc quelque peu oppressé mais en même est captivé par ce fait réel qui est narré de façon intelligente, car la structure même du film est composée de flashbacks passionnants jusqu'au coup de théâtre final bluffant. Sans oublier les scènes d'action ( et de fusillade ) virulentes filmée avec une virtuosité faramineuse tellement rare dans le cinéma Français ! Il ne faut pas le nier : Olivier Marchal est un maître du genre et c'est peut-être le seul cinéaste Français qui fait du cinéma vrai ! " Les Lyonnais " le prouve très bien et c'est une grande réussite à voir absolument !

Suivant le même schéma narratif que "Le parrain 2" et filmant ses scènes d'action à la Michael Mann, Olivier Marshal signe un très bon film de gangsters sur l'amitié avec des acteurs tous excellents, en particulier Gérard Lanvin, parfait en ex-voyou vieux et fatigué.
Marshal n'invente pas la roue avec "Les lyonnais", tous les codes du film de gangsters répondent présent, mais il renoue avec les vieux polars d'antans façon Melville et Lino Ventura tout en ayant son style.

On reconnaît la touche Olivier Marchal : Le banditisme, la violence, les flics et surtout toujours une fin inattendue et surprenante.

Il fût un temps où les gangsters avaient un code d'honneur (plutôt mourir que trahir), et une parole ... "Les Lyonnais", c'est l'histoire d'une bande de copains gitans qui a révolutionné dans les années 70 le braquage en le propulsant dans le professionnalisme (organisation, préparation, etc ...) sans avoir jamais tué quiconque, ridiculisant les forces de police pendant 4 ans. Maître ès polar, Olivier Marchal s'était jusqu'à présent toujours placé du côté flic, mais déroge ici pour la première fois à ses principes en prenant le postulat des brigands. Pour l'occasion, il nous propose un polar à l'ancienne traité de manière moderne tout en maintenant une identité visuelle et un style qui lui sont propres (et notamment sa traditionnelle photo sombre). La mise en scène est acérée et dynamique, le parallèle entre les deux histoires (celle du gang et celle actuelle, cette dernière levant le voile sur des évènements passés (le traitre n'est pas toujours celui que l'on croit ...)) donnant le tempo et fonctionnant parfaitement. L'atmosphère et la tension psychologique sont à l'avenant, les regards faisant parfois autant d'effet que les balles. Particularisme de ce film noir : le casting, composé de "gueules" du cinéma français (Gérard Lanvin, Tchéky Karyo, Daniel Duval, Lionnel Astier, ...) possède un charisme indéniable et est parfaitement dirigé. Certes, on sent que le réalisateur n'a pas pris de risques, se contentant de cadenasser un scénario bien ficelé et basé sur le livre d'Edmond Vidal himself ("Pour une poignée de cerises"). Film sombre, "Les Lyonnais" porte incontestablement la patte de son réalisateur et captive le spectateur. Bref, un film de gangsters, des vrais, des purs, des sévèrement burnés ...

Les poncifs du genre sont bien trop présents (code d'honneur de ces "gentlemen" les bandits, femmes effacées subissant "dignement", etc), sans contrepartie psychologique intéressante ni intrigue consistante. Flop.

Si Olivier Marchal récidive dans les petits délits pour lesquels on l'épingle d'ordinaire, il continue aussi de montrer patte blanche en matière de polar sévèrement burné. Que l'on aime ou pas le bonhomme, on ne peut lui enlever qu'un film de Marchal, ça se reconnaît instantanément. Le cinéaste s'est fait plaisir, tout en posant son identité visuelle et son style sur ces "Lyonnais", flamboyants et furieusement romanesques. C'est du polar à l'ancienne, façon années 70 justement. On y retrouve l'ambiance, le style, l'atmosphère du cinéma à la Lautner, entre autres faiseurs de divertissements accomplis.

Doté d'une très bonne réalisation d'Olivier Marchal, "Les Lyonnais" est un vrai polar dur et sanglant. Souvent proche de la violence, le long-métrage refléte bien un rythme soutenu grâce à un scénario très solide. De plus, les acteurs sont vraiments convainquants et ils interprétent bien leurs personnages. Au final, on passe donc un moment plaisant et divertissant devant un film policier réussi.

Excellent tout simplement !
Que de bons acteurs. Vive le cinema
Francais. Bravo messieurs
Ont en veux d autre comme celui la

J'avoue ne pas comprendre la note des spectateurs, mais comme qui dirait, chacun ses gouts...
Un scénario sans trop de surprises...
Acteurs pas bon et dialogues accablants...
Peu d'actions, pas d'ambiance, pas d'émotions...
Le peu de scènes d'action sont filmés et mises en scène n'importe comment...
Et des flashbacks à répétition qui partent dans tous les sens et qui n'apportent comme intérêt que la prise d’antiépileptique...

Bon polar, prenant et envoutant. J'ai eu du mal au début avec les nombreux flashbacks mais on en comprend vite l'intérêt, Gérard Lanvin a toujours une classe folle et les autres acteurs ne sont pas en reste. Marchal est décidément un bon réalisateur.

Mais quelle violence !!! C'est incroyable quant tu va voir un film de ce genre tu ne t'attends pas à une telle violence !!! Et les dialogues ? Franchement les dialogues zut quoi il y a des enfants qui regardent !!!...........c'est affligeant. Bref si vous n’êtes pas aussi stupides que ceux dont je viens de me moquer vous avez du comprendre l'ironie. Je rappelle tout de même à ceux qui se sont vexé ou sentis visés que c'est un film pour gangster et donc pas un film gai pour enfants. De plus ça a été réalisé par un ancien policier donc on peut s'attendre à ce qu'il y est une part de vécu et de réalisme ( pas qu'une part d'ailleurs ). Donc pour moi le film a été une excellente surprise. D'abords on a droit à un Gérard Lanvin magistral, à la hauteur voir plus que ce qu’exigeait le film. Car ne nous y trompons pas, là où d'autres privilégient l'action Olivier Marshall lui s'intéresse plus aux personnages qu'à l'histoire en elle même. Très bien écrits, approfondis, les personnages délivrent, par l’intermédiaire de leurs excellents interprètes, une véritable psychologie. On comprends ainsi pourquoi Marshall use des gros plans. Cette psychologie est d'ailleurs mis en valeur par la "morale" du film, que les voyous aussi n'avaient qu'une parole et un certain honneur, lorsque leurs cibles étaient les banques et non la drogue. Le changement d'époque est d'autant plus flagrant avec la grande utilisation des flashbacks, abusive pour certains. Avec en plus une photographie superbe et une mise en scène très soigné, Marshall nous livre ici une belle œuvre dont on sent le fort ressenti personnel. Bref un très bon film.

L'incroyable peut se produire: je n'ai pas détesté le dernier film d'Olivier Marchal. Je dois même dire que toute sa première partie est clairement convaincante.On note ici un parti pris très net pour les gangsters de la vieille école qui ont des principes et des règles.
Ce polar débute de façon sèche et efficace et les interprètes sont clairement à la hauteur.
Mais il reste cependant quelques points noirs.
Une propension à l'emphase dès que l'on approche du dénouement et que l'émotion s'installe.
Le traitement systématique dans tout ses films des thèmes de l'amitié virile et du sens de l'honneur entre les différents personnages( ces thèmes occupant toujours tout l'espace).

C'est incroyable de constater qu'un ex-flic est l'un des meilleurs réalisateurs français; le montage non chronologique -que je n'apprécie pas en général- est parfaitement organisé et la "fin" présentée dès le début ne gâche en rien le suspens de la vraie fin du film; le casting est agréable.
Point de chef d'oeuvre à la "36, Quai des Orfèvres", juste un très bon polar après la déception MR73.

Une mise en scène sobre (la violence et l'action y sont distillées avec parcimonie) d'une redoutable efficacité. Olivier Marchal retrace avec brio et passion le parcours d'une bande hors du commun, et d'un homme en particulier, Edmond Vidal. Outre le scénario, c'est aussi le casting d'une grande qualité qui donne au film cette dimension: Lanvin et ses accolytes y incarnent des personnages bruts et intense, à la grande répartie, verbale et comportementale.
Une très belle réussite !

Dès les cinq premières minutes vous savez que ce sera une daube et le reste ne vous convaincra pas du contraire . En même temps dans un pays où Julie Lescaut fait des millions de téléspectateurs c'est pas la peine de se crever à faire de la qualité . C'est exactement ce que fait Olivier Marchal avec ce polar à trois sous - gros téléfilm qui se veut grandiose à la Scorsese mais qui n'a aucun panache. Comme de bien entendu c'est mal joué (mais on en est même pas surpris tellement c'est évident). On comble le vide de mise en scène avec de la violence histoire de se dire qu'il se passe quelque chose ... Non vraiment c'est le degré zéro de la réalisation . Je ne parle même pas de la lumière que décidément les réalisateurs français ne maîtrisent pas. Pas plus que de la prise de son qui n'est même pas digne d'un stagiaire audio (des acteurs qui marmonnent sur des dialogues minables ça ne fait pas un film M. Marchal ). En résumé encore un gros navet à la française qui fait honte au genre polar. Un polar c'est des dialogues ciselés , une mise en scène dynamique, un scénario à rebondissement, des acteurs charismatiques . Bref une identité ! Et ça Olivier Marchal ne sait pas le donner ni le saisir et donc n'offre rien cinématographiquement parlant. On regretterait presque les Gabin, Ventura, Blier etc tellement ces polars modernes sont nullissimes (et encore nullissime le mot est faible) . A zapper vite mais alors vite.