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    La Chasse - Cruising
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    154 critiques spectateurs

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    Zebrakelo
    Zebrakelo

    5 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    Film à voir pour une plongée dans le New York des années 80 et son atmosphère.
    Encore plus ambiancée dans le monde cuir-cuir-moustache.
    Sinon, pitch pourri, réa moyenne et rien de transcendant dans le film. Bon jeu d'Al Pacino (rien d'étonnant), mais pas son meilleur...
    Max Rss
    Max Rss

    188 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2012
    "La Chasse" est un pari tout de même assez osé pour l'époque: l'histoire du film se déroule dans le monde de l'homosexualité sadomasochiste masculine, un thème encore rarement exploité au cinéma dans les années 80. L'action se passe entre lieux de rendez-vous, bars, boites de nuit ou jardins publics avec en fond sonore une musique très rock. Les tenues sont d'ailleurs bien représentatives des Eightie's avec les jeans serrés et les blousons de cuir noir. William Friedkin véhicule une image assez péjorative des homos sexuels et de leurs pratiques, mais cela ne semble pas du tout volontaire de la part du cinéaste. Ayant été victime de la censure lors de sa sortie aux Etats-Unis "La Chasse" risque d'en choquer plus d'un par sa violence et son érotisme. Malgré de nombreuses qualités, le film perd sérieusement en intensité sur la fin. Il faut quand même signaler que le film a été littéralement massacré au montage à cause de la censure. Mais l'impression finale est tout de même assez mitigée...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 juillet 2011
    Un film malsain à souhait pour une enquête effrayante qui voit son héros sombrer petit à petit dans la abîmes d'une vie sordide. Pas étonnant que le film ait engendré une polémique en 1980. Un polar crépusculaire et original!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 juin 2011
    Controversé ? Ça ? Le début est peut être prometteur, mais ce qui suit est beaucoup trop lent pour que le spectateur se plaise, et trop peu faible pour avoir une telle censure. Un des plus mauvais films de Friedkin, qui s'oublie très vite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    Dés le départ ambiance glauque et angoissante à souhait. spoiler: Entre les cadavres en décomposition, les flics ripoux,
    le milieu de la nuit New-Yorkaise et celui des Homos SM, vraiment c'est flippant et malsain. On suit le déroulement de l'infiltration, l'intrigue est bonne puis au milieu pouf ça retombe on se croirait en plein dans un épisode "des rues de San Francisco". Vraiment le rythme s'accélère trop et va bien vite au tueur avec des évidences trop simple comme spoiler: le couteau de restaurant (en plus c'est même pas le bon)
    . La fin n'est pas si évidente que ça à comprendre la première fois et on reste un peu sur sa fin justement. Mais finalement c'est plutôt pas mal. Dans l'ensemble on a un film moyen avec un super début, une bonne B.O. et Al Pacino qui malgré le peu de dialogues, fait bien passer les émotions. A noter que certains effets spéciaux pour l'époque étaient pas mal et restent de bonne facture en 2014. Un truc que j'ai pas compris par contre c'est spoiler: le noir à moitié à poil au commissariat qui vient taper le suspect. Pourquoi en tenu SM si c'est un flic ?
    enfin bref…
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 décembre 2007
    Infiltration du milieu SM gay par Pacino qui du coup a des doutes sur son orientation sexuelle.
    Bref, l'enquête traine les pieds, les doutes de Pacino sont un peu ennuyants (tiens un Fist fucking, dois je regarder ou non ?). Bref, on montre beaucoup de glauque pour nous faire douter de Pacino, mais c'est surtout glauque et raccoleur pour pas grand chose. Son amitié avec le voisin est beaucoup plus parlante, comme sa manière de suivre les hommes pour son enquête.
    ffred
    ffred

    1 658 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Je n'avais plus revu ce film depuis les années 80 (où j'avais réussi à entrer dans la salle du MK2 Beaubourg sans avoir l'âge requis, interdit aux moins de 16 ans). Il n'a pas spécialement bien vieilli mais cela reste du Friedkin pur jus, tendu et efficace. Le metteur en scène s'est toujours défendu d'avoir fait un film homophobe comme le criait la communauté gay de l'époque. Personnellement, je ne trouve pas qu'il le soit, mais les temps ont changé. On trouve la description d'un milieu spécifique dont l’ambiance est plutôt bien rendue, le tout restant cependant relativement soft. Un motif qui a aussi définitivement brouillé le réalisateur et son acteur principal. Al Pacino, en plein ascension après Le parrain et Un après-midi de chien, prenait des risques avec ce film controversé. Il est parfait dans le rôle, nous faisant idéalement ressentir le malaise du personnage, ses doutes, ses questions et les failles que l'enquête révèle en lui. Cruising, malgré tout, reste un excellent film noir, maintenant devenu culte. La vie d'un film peut être parfois surprenante...Pour ne pas être classé X et satisfaire ses producteurs, Friedkin a dû couper 40 minutes de scènes jugées pornographiques. Ce sont ces scènes là que James Franco et Travis Mathews (réalisateur du très mauvais I want your love, j'aurai du me méfier) ont essayé de récréer. Essayer seulement, car Interior.Leather.Bar est un grand n'importe quoi. Déjà, on s'attend à voir un peu plus de la reconstitution des 40 fameuses minutes sacrifiées au montage. Sur les une heure que dure le film on en voit à peine dix minutes. Deux ou trois zizis en érection et c'est à peu près tout. Ce qu'on voit surtout ce sont les visages ébahis des réalisateurs devant « l'art » qu'ils sont entrain de créer. Tout sonne faux. A commencer par le jeu du très mauvais acteur principal Val Lauren (ami de Franco), censé interprété le personnage de Pacino. Il passe son temps à se lamenter d'être là et à dire à qui veut l'entendre qu'il ne comprend pas, tout comme nous pour le coup, la démarche de Franco. Dans le même temps, les figurants ne se préoccupent, eux, que de savoir s'ils vont voir Franco nu ! Ce n'est que bavardages pompeux et insignifiants (à part la remarque sur la place du sexe gay dans le cinéma d'aujourd'hui par rapport aux hétéros), sur l'art, la condition d'artiste, la liberté d'expression, etc, etc, blablabla...autour des préparatifs du tournage : casting, maquillage, mise en place des décors... Strictement aucun intérêt. De plus, on ne sait jamais vraiment si c'est un film de fiction ou un documentaire, la jaquette du DVD annonce « Drame, érotique ». S'il voulait absolument voir ces fameuses scènes, pourquoi James Franco ne les a-t-il pas tout simplement demander à Friedkin (qui ne désespère pas, apparemment, de sortir un jour un « directors' cut ») et tenter d'en faire quelques choses d'autres que cet infâme moyen-métrage finalement très politiquement correct devant lequel Cruising fait figure de film subversif. Plus mauvais que raté.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    64 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Ambiance glauque dans ce polar placé dans une zone gay-sm de New York. Film efficace servi avec une intrigue lente et une violence dégoulinante revelant un Al Pacino subjuguant.
    gregbox51
    gregbox51

    34 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2009
    Des homos en veux-tu en voilà mais sinon pas grand chose à se mettre sous............. la dent !
    Hotinhere
    Hotinhere

    520 abonnés 4 914 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2024
    Un polar d’infiltration un peu racoleur et daté mais toujours prenant dans le milieu SM gay d'un New York bien malsain, porté par la presta troublante d’ambiguïté d’Al Pacino. 3,25
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 093 abonnés 5 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    Un thriller assez décapant dans son thème et dans l'utilisation de ce thème. Le milieu homosexuel est presque filmé comme un documentaire et les images parlent d'elles-mêmes. Cette crudité a une influence directe sur le style glauque et noir du film policier qui en même temps que la réflexion psychologique du tueur, présente l'image d'une victime parfaite par le biais de l'inspecteur qui va se prendre au jeu de la séduction. La fin m'intrigue totalement et je crains de ne pas avoir compris la dernière scène..... est-ce le tueur??????
    Artriste
    Artriste

    106 abonnés 1 960 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2024
    Thriller policier dramatique, écrit et réalisé par William Friedkin, La Chasse est un long-métrage de bonne facture. L'histoire se déroule à New York où deux homosexuels sont sauvagement assassinés. C'est alors que, convaincu d'avoir affaire à un tueur en série, le capitaine Edelson demande à Steve Burns, un jeune policier au physique proche de celui des victimes, d'infiltrer le milieu sadomasochiste gay de Meatpacking District afin de découvrir l'identité du coupable. Ce scénario, adapté du roman du même nom de Gerald Walker, nous plonge pendant un peu plus d'une heure et demie dans une intrigue sombre et mature. On assiste pendant tout ce temps à une filature au plus près de la communauté gay donnant lieu à des scènes où se mêlent nudité et meurtres. Le thème abordé est osé et louable mais montré avec clichés. De plus, cette enquête n'est pas des plus passionnante, la faute en partie à un personnage principal peu intéressant interprété par Al Pacino. Il est entouré par Paul Sorvino, Karen Allen, Richard Cox, Don Scardino, Jay Acovone ou encore Randy Jurgensen. Hélas, tous ces rôles ne procurent pas vraiment d'émotions à travers leurs rapports. Des échanges soutenus par des dialogues beaucoup trop neutres. Sur la forme, la réalisation de William Friedkin s'avère bonne mais assez classique. Sa mise en scène ne propose rien d'extravagant et se contente du minimum. Elle a tout de même le mérite d'évoluer dans un environnement aussi intrigant créant une véritable atmosphère. Ce visuel empreint de noirceur est accompagné par une b.o. assez anodine signée Jack Nitzsche. En effet, ses compositions accompagnent bien l'action et les images mais n'ont aucun impact sur elles et ne laissent aucun souvenir auditif. Ce filage dans l'univers déluré des nuits homosexuelles s'achève sur une fin correcte venant mettre un terme à La Chasse, qui, en conclusion, est un film honorable mais loin d'être un incontournable.
    Starwealther
    Starwealther

    70 abonnés 1 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2021
    Film réalisé en 1980, William Friedkin, réalisateur célèbre pour "L'exorciste" et "French Connection", se lance dans le film policier avec comme toile de fond le milieu des boîtes gay de New York. Certaines scènes homosexuelles sont très dérangeantes et cela même de nos jours. L'intrigue est tout à fait classique mais le côté novateur vient d'Al Pacino, remarquable dans son rôle de flic s'infiltrant dans les clubs libertins gay. Un film que l'acteur reniera par la suite pourtant je trouve qu'il joue superbement bien et imite parfaitement les manières des homos. Une oeuvre dérangeante à souhait et provocatrice avec certains plans sidérants de beauté notamment la scène de fin entre Steve Burns et le tueur dans Central Park. Un des meilleurs films de Friedkin avec "To die an live in LA".
    Jean-François S
    Jean-François S

    48 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    "Cruising" reprend la canevas de "Serpico" de Sidney Lumet (1973), toujours avec Al Pacino en sous-marin dans une enquête dans les bas fonds d'une ville maussade. Cette fois Friedkin place l'action dans le monde SM de la communauté gay et commet la première erreur du film en carricaturant à outrance le milieu homosexuel. Nous sommes en 1980 et un mystérieux virus commence à faire parler de lui. La communauté gay qui milite pour ses droits n'est toujours pas acceptée du grand public. Pas étonnant que celle-ci ai farouchement combattu ce film qui la réduit à une bande de déséquilibrés sexuels costumés en blousons et casquettes de cuir dans des clubs sordides !
    Cela n'en fait pas pour autant un mauvais film. Après tout le cinéma aime se focaliser sur les extrêmes pour raconter ses histoires. Le vrai problème réside dans l'enquête d'Al Pacino, qui ne semble même pas exister. A part sortir dans des clubs et traîner dans des parcs, ce dernier ne semble pas faire grand chose de ses journée... D'aileurs son personnage au contraire de Serpico ne montre pas la rage de coincer sa proie. On se demande même quelles sont ses motivations au final ?
    Friedkin tente de rattraper son film en lui donnant une fin alambiquée des plus confuse, histoire que son film ne ressemble pas un banal polar. Mais ça arrive bien trop tard...
    Dynastar21
    Dynastar21

    26 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2024
    William Friedkin, un de mes réalisateurs favoris, n'en finit pas de m'étonner au fur et à mesure du visionnage de ses oeuvres. Après l'échec public cuisant en 1977 du (pourtant) grandiose remake du "Salaire de la Peur" de Clouzot, le "Convoi de la Peur", il s'attaque en 1980 à un projet sulfureux : "Cruising". Et c'est parti pour une immersion dans un New-York rarement décrit au cinéma : la communauté gay sado-maso. Disons-le de suite, le résultat est une claque à la figure du spectateur ! Sur fond d'enquête policière, le réal nous emmène sous couverture avec un jeune policier traquant un psychopathe s'attaquant à des homosexuels. Au fur et à mesure du film, le jeune flic "Burns", va se rapprocher du tueur tout en se modelant à l'image des gays qu'il est censé infiltrer ; lui qui a été choisi pour sa ressemblance avec le suspect. Al Pacino offre ici une de ses meilleures prestations, il fait totalement corps avec son personnage tout de cuir vêtu, et l'ensemble repose en grande partie sur ses épaules : c'est étonnant quand on sait par la suite qu'il a quasiment renié le film et s'est même brouillé avec Friedkin. spoiler: Jusqu'à un final étonnant où la dualité de son personnage est poussée à son comble, il retrouve sa compagne qu'il avait délaissée, mais on ne sait pas vraiment s'il n'est pas encore dans la peau du sociopathe
    . L'ambiance glauque et ultra malaisante de cette" Big Apple" filmée de nuit, dans Central Park ou dans des boîtes de nuit crasses, ne vous laissera pas indifférent. Décrié par le lobby lgbt durant son tournage, le film s'avère finalement plus être une critique de la Police et ses méthodes (cf. le policier du début ne se sentant pas concerné par les meurtres, la violence de l'interrogatoire etc.) qu'une quelconque homophobie ; ainsi qu'une réflexion sur la marginalité dans une société vis à vis des codes moraux, sociaux ou sexuels traditionnels, bien établis. C'est l'ADN de William Friedkin que d'être provocateur pour choquer et critiquer, sa filmographie en témoignant. On remarquera pour terminer l'ombre du couteau qui s'abat devant l'écran lors de l'assassinat dans la cabine de cinéma, comment ne pas songer à "Psychose" d'Hitchcock ? Tout cela pour dire que ce n'est pas un simple polar mais bien une oeuvre cinématographique complexe qui laisse à méditer, un film qualifié par certains de maudit car n'étant jamais sorti en salle obscure à la manière dont l'aurait souhaité le réalisateur.
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