Avis : Barbie - Page 5

Alors, je reviens du cinéma où je suis allée voir BARBIE...
Au début, je ne voulais pas y aller, rien que par rapport aux acteurs que je n'affectionne pas des masses...
Puis, j'ai lu les critiques, étonnamment bonnes ; même Télérama qui colle un 3 sur 5...
Le film a du succès, on parle de son second degré, de la mise en scène...

Bon, j'ai fini par me décider à y aller... J'en reviens avec l'amère sensation d'avoir foutu mon argent par les fenêtres...

Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu envie de quitter la salle avant la fin du film, et bien, depuis que je m'étais égarée, un soir, dans une salle obscure, pour voir « Camping 3 ou 4 » je ne sais plus.

Pour être honnête, la première demi-heure est chouette, décalée, marrante et avec des références cinématographiques (en gros, c'est tout ce qu'il y a dans la bande-annonce).
Puis, petit à petit, on s'enlise dans un immense gloubi-boulga de bons sentiments, de wokisme et de féminazi sur la dure condition féminine dans le vrai monde qui, comme chacun le sait, est dominé uniquement par le mâle blanc cis-genre.
Alors, Ken, comme il est un peu con et délaissé, se fait entraîner, dans le vrai monde, par cette enivrante sensation d'être un mec, un dur, un vrai et on a tous les clichés du genre.
Barbie, après s'être fait traiter de fasciste par une ado en mal de reconnaissance, est désespérée et veut rentrer à Barbie land mais qui est devenu Ken land.
Avec l'ado et la mère de celle-ci,( atteinte de nostalgie par rapport à son enfance et l'effet « Madeleine de Proust » de voir une vraie Barbie), Barbie rentre donc à Barbie land pour combattre la suprématie masculine qui s'est emparée de son gynécée merveilleux.
Notez au passage, tout de même, que l'on cite réellement, dans ce film, l'expression « Madeleine de PROUST » (ce qui contribue à relever le niveau du film) et qu'un court extrait de « Orgueil et préjugés » avec le merveilleux Colin Firth est diffusé.
Cela est donc mon moment préféré du film (2 secondes)

Blague à part, je continue :, donc, Barbie, avec ses deux nouvelles copines (Latino, ça va de soi) combattent la suprématie mâle et blanche à coups de minauderies et de guitares et tout reprend un cours normal, sauf que, et c'est là que ça part dans tous les sens, Barbie a des états d'âme sur sa condition à Barbie Land et que Ken veut être aimé en tant que Ken par Barbie mais Barbie n'est pas amoureuse de lui. Car, bien entendu, Barbie, en tant que femme, se suffit à elle seule et n'a pas besoin du pauvre Ken dont on se demande ce qui va lui arriver.
spoiler: Ça se termine (attention Spoiler!) par une Barbie qui devient humaine et qui arrive dans le monde réel et se lance dans des occupations primordiales et feminines. Je ne vous dirai pas lesquelles sinon je gâche tout le suspens.

Et ne parlons pas des passages looooooongs, très looooooongs, de chants de Ken et de Barbie sur leurs conditions existentielles respectives...

En résumé, j'ai beaucoup ri, pendant la séance, grâce à une spectatrice dont le rire, parfaitement ridicule, faisait rire un bon paquet de spectateurs...

Barbie (Margot Robbie) vit une vie plus que parfaite à Barbieland jusqu’au jour où des pensées morbides l’assaillent et de la cellulite apparaît sur ses cuisses. Le seul remède : retrouver dans le monde réel sa propriétaire qui a causé ces changements funestes. La jeune femme se lance dans cette périlleuse odyssée en compagnie de Ken (Ryan Gosling). Elle y découvre que les femmes sont un objet de concupiscence et que le patriarcat domine. De retour à Barbieland, Ken, trop content de sortir de l’état de domination dans lequel lui et les siens étaient maintenus jusqu’alors, décide de renverser l’ordre établi. Toutes les Barbies devront s’unir pour éviter cette subversion.

Je n’avais pas réussi à trouver une place pour aller voir "Barbie" en avant-première le 18 juillet. J’ai dû ronger mon frein (je suis en effet très souple !) une dizaine de jours avant d’aller le voir hier soir dans une salle encore presqu’aussi comble dont j’étais probablement le plus vieux spectateur. Voilà qui m’a agréablement changé des retraités narcoleptiques et des chômeurs en fin de droit dont je suis régulièrement entouré dans des salles quasi-vides devant des films kazakhs en noir et blanc.

Le pitch génial de "Barbie" lui garantissait une large audience : « Si vous aimez Barbie, ce film est pour vous. Si vous détestez Barbie, ce film est pour vous aussi ». Le succès est au rendez-vous : "Barbie" génèrera probablement plus d’un milliard de recettes à travers le monde et a déjà attiré 2,6 millions de spectateurs en France en deux semaines d’exploitation à peine.

Je me faisais une joie régressive d’aller voir ce film. J’ai été bien déçu. Pour deux raisons.

La première était la curiosité suscitée par la mise en scène de cet univers kitchissime. La production n’a pas lésiné sur les moyens. Les décors roses et plastiques de boîtes à jouets, inspirés du design californien du milieu du siècle dernier, réduits à l’échelle 0.77, sans murs, ni portes, ni escaliers, n’ont pas eu recours aux images de synthèse. Les costumes de Barbie et de Ken donnent irrésistiblement envie de (re) jouer à la poupée. Mais, l’effet de surprise dissipé au bout de quelques minutes, tout ce kitsch écœure ; tout ce rose donne la nausée.
Plus grave : l’humour qu’on m’avait tant vanté était aux abonnés absents. Certes, il faut rendre crédit à Ryan Gosling trop souvent accusé de n’avoir aucun talent. C’est lui, plus que Margot Robbie pourtant sublime, qui est le vrai héros du film – et le réel moteur de son scénario. Sa bêtise bas du front est réjouissante. Mais elle n’est pas hilarante. Je n’ai pas ri une seule fois devant "Barbie" et ne me souviens pas d’une punchline, d’une situation devant laquelle j’aurais dû m’esclaffer si j’avais été plus indulgent. Je regrette notamment que la VF ne se soit pas autorisé les allusions salaces qui m’auraient fait glousser (« Barbie n’a pas envie de Ken » par exemple aurait suffi à mon bonheur).

La seconde est plus substantielle. En allant voir "Barbie", j’imaginais spontanément qu’il s’agirait d’un procès en règle du stéréotype hypergenré renvoyé par la bombasse de Mattel. J’ai été immédiatement dérouté par le postulat de départ : Barbieland n’est pas, contrairement au préjugé que j’en avais, un repère de bimbos décérébrées, mais au contraire une gynocratie de femmes fortes, assumant tous les métiers possibles (une présidente gouverne depuis une Maison Blanche… rose et la Cour suprême est composée de neuf femmes) et où le seul rôle des hommes (les Kens) est de les idolâtrer. C’est seulement en revenant du monde réel que Ken plante à Barbieland la mauvaise graine (métaphore condamnée à rester platonique faute pour Barbie et Ken de posséder des organes génitaux) : le patriarcat.

Le film de Greta Gerwig, dont on escomptait plus de chien, mais que le service juridique de Mattel a peut-être obligé à retenir ses coups, se termine par conséquent dans la morale tiédasse d’un dessin animé de Pixar dont l’esthétique semble tout droit sortie d’une publicité d’une Église évangélique : non pas une critique à boulets rouges de la phallocratie, non pas un plaidoyer vibrant pour les femmes et leur libération, mais un appel ultra-consensuel à toutes les Barbies et à tous les Kens à être soi-même. Pouah…..

Je suis une maman, j'ai trois filles et un garçon et en regardant Barbie, j'ai eu pitié de mon fils et de tous les hommes dans la salle. Qu'en aurait-on pensé si on avait inversé les rôles. C'est triste pour les familles qui ont été voir ce film. Pas de romantisme, pas de belle histoire où Ken soutient barbie. Tous les ingrédients que l'on trouve habituellement dans un Barbie n'étaient pas présents.

Nous y sommes allés enthousiastes. On ressort déçu devant tant de clichés et le scénario ne mérite même pas d’être résumé.
Le propos est maladroit et mal amené. Nul

Extrêmement décevant pourtant j'y allais avec de bonnes intentions. Passez votre chemin à part si le féminisme actuel est votre combat de tous les jours (même avec ça les autres éléments pourraient vous faire tiquer).

C'est tous les poncifs néoféministes pendant 2h (et très peu subtiles), saupoudrés d'une réal aux fraises complet, d'un semblant de parodie ratée. Il y a quelque blague méta ou bien senties mais c'est seulement quelque coup de brumisateur en plein désert scénaristique. Certaines parties sont des coupures pubs pour Chevrolet qui a dû mettre un bon gros billet pour avoir de tels plans.

En bref on regrette que ce film soit sorti à notre époque sachant qu'il y avait sûrement mieux à faire et à transmettre. Dommage pour Margot Robbie qui fournit tout de même un visuel de qualité et une prestation correcte mais ça c'était attendu. Le film va diviser c'est certain et je souhaite du bon courage à ces messieurs qui iront subir ça en famille.

Par pur curiosité, je me suis retrouvé devant ce film, Lourd , LOURD , LOUUURD. Je pensais que ca allait être satirique, intelligent et original, mais riens de tout Ça. IL n y a aucune subtilité, l'humour ne fait pas rire, littéralement la salle était muette tout le long du film, les gens ne riaient pas, ca en fait des caisses, visuellement, musicalement et politiquement. Le message de la conditions des femmes dans notre société nous ai rendu de la pire façon. Ma femme et moi n en pouvions plus, c'était dure de tenir jusqu à la fin. N y aller vraiment pas, c'est une ode à la médiocrité, ça applaudit le niveau 0, et ce veut révolutionnaire, moderne et ne l'ai jamais, c'est bete bete bete bete bete. Meme en le prenant au 36 degré ca reste mauvais. NULLL

J’espérais un bon film mais alors je ne m’attendais pas à ça !

Pour faire court : c’est SUPER DRÔLE, super dynamique et tellement méta c’est génial !

Avec Greta Gerwig à la réal (Lady Bird, Les Filles du docteur March), on s’attendait évidemment à un film réfléchi et éducatif avec une solide leçon de féminisme. On est servi. Attention à la confusion sur les attentes !

Quelle pépite de créativité ! Une photo super colorée, de la danse, de l’action, de la musique (l’iconique I’m a Barbie Girl, du Dua Lipa, Nicki Minaj et Billie Eilish qu’on écoute déjà en boucle), toutes les idées autour de l’adaptation de Barbieland et puis c’est good vibe et vraiment drôle, j’ai rarement ri autant devant un film ! Tout ça imaginé simplement à partir de la licence Barbie.

C’est trop fort parce que le film est super méta et se joue totalement de son propre concept avec les interventions de la narratrice, les règles de Barbieland et la physique des mouvements des personnages, les références culturelles avec la scène d’intro de 2001 L’Odyssée de l’espace ou les chevaux imaginaires des Monty Python, toutes les refs autour de Mattel (qui semble aussi irréel que Barbieland) et de toutes sortes de projets plus ou moins réussis de l’entreprise. Même le choix des acteur∙rice∙s n’est pas innocent et très réussi.

Le seul défaut c’est un creux aux 2/3 ou certains trucs pas amenés super finement mais rien de bien grave.

Je trouve que ce film a vraiment la mentalité de notre génération par son ton, son humour et son message. Personnellement la sensibilité de la réalisatrice m’a vraiment parlé !

Utiliser la pop culture et l’humour pour parler de féminisme et de patriarcat ? Un grand oui !

insta : average_nolan_enjoyer

Ce film est un mélange entre ennui mortel et consternation. On s'entend faire la morale pendant 2h avec des dialogues ras les pâquerettes qui n'enfoncent que des portes ouvertes. C'est affligeant et barbant. J'aurais espéré que les barbies (donc les femmes) soient plus intelligentes que ce pour quoi elles font passer les hommes dans le film mais que nenni ! Vraiment à fuir !

Engagé, féministe, drôle, esthétique, le film commandé par Mattel pour passer un coup de polish sur sa poupée phare ne manque pas d'atouts. Un sacré coup porté au patriarcat, qui malheureusement, ne sera pas trop regardé par les garçons, rebutés par tant de rose. Pourtant le film s'adresse en priorité à eux, adolescents biberonnés aux réseaux sociaux machistes, baignant dans une société où, bien que très améliorée par rapport aux temps anciens, il faut le reconnaître, tout est encore fait par et pour les hommes. Barbie se tape une petite déprime, à cause d'une mère de famille dans le monde réel qui joue avec elle sans être totalement heureuse. Elle vient donc faire un tour dans le monde réel pour voir ce qui s'y passe et en est effarée. L'autodérision est de mise sur l'entreprise de jouet qui tente de redorer son image. De nombreuses références cinématographiques complètent le tableau d'un film bienvenu, légèrement longuet dans ses scènes musicales inutiles, mais parfait sur tous les autres plans.

Un navet ce film ! N’allez pas le voir, le film a ni queue ni tête. On dirais une grande pub pour Mattel

Mattel souhaite avec Barbie avoir une belle image auprès de la nouvelle génération... mais ça marche et ça le fait très bien !!! Si on peut critiquer les dialogues infinisable qui donnent la morale pour avancer dans l'intrigue, le scénario fonctionne et fait passer un agréable moment de communion au cinéma. Barbie n'est pas un grand film, mais il est ingénieux et passe au-dessus de son placement de produit pour en jouer et témoigner.

"Barbie" est un film que j'ai bien apprécié. Je n'avais pas d'attente pour ce film mais ça m'a surpris, l'histoire est dans l'ensemble bien sympa et les personnages sont plutôt bien sympas. L'humour est bien présent par contre je me suis senti un peu gêné par certains dialogues.

Assurément un très bon film, bien écrit avec une intrigue originale, avec quelques scènes inattendues, même si la narration est loin d'être la meilleure qui soit. J'ai été surpris de voir à quel point certains discours sont profonds, avec des notes très émotionnelles, et un message plus profond que celui auquel je m'attendais.
Le film est amusant et divertit beaucoup avec de la bonne musique, de superbes scènes de danse et avec Margot Robbie qui est parfaitement interprétée comme Barbie.
J'ai adoré la façon dont ils ont brisé le 4e mur à un moment donné, et l’humour est souvent bien trouvé.
Alors si vous voulez vous amuser allez voir ce film, qui est à la hauteur de mes attentes !

Oh My God... j'ai trouvé ça tellement mauvais... Apparemment, nous, le publique, sommes tellement décérébré qu'il faut nous rabâcher la même philosophie de comptoir pendant 1h 40 pour que l'on comprenne. Rassurez vous, messieurs les producteurs, madame la réalisatrice, on avait saisi dès les premières 10 minutes, vu les poncifs que vous utilisez... Aucun intérêt par ailleurs: direction d'acteurs absente, montage et lumière impersonnels, musique bof, décors grossiers (on va me retorquer que c'est fait exprès...). Bref, Margot Robbie et Ryan Gosling auraient dû s'abstenir, moi aussi .

J’ai pris ma place par curiosité plus qu’autre chose, sans avoir d’images du film et sans savoir quel degré potentiel d’humour pouvait s’y trouver. J’ai fait chauffer le cinepass Gaumont/Pathé non sans crainte de me retrouver pas au bon endroit, pas la bonne cible du film. J'ai d'ailleurs légèrement pris peur dans le hall du ciné en constatant le public jeune et féminin dress code rose-barbie.
Le film est assez surprenant, et plutôt très bien réalisé. Le propos est très interessant, l’histoire est cohérente dans son environnement. Il y a bien plusieurs niveaux de lecture et plusieurs degrés différents d’humour distillés de manière très intelligente dans le film.
L’auto dérision est omni présente, et il en faut pour s’attaquer à cet univers si particulier. Auto dérision mêlée de talent pour les 2 stars du film avec mention spéciale pour Ryan Gosling qui a véritablement tout donné dans son rôle ! Plus surprenant est l’auto dérision tellement poussée de Mattel qui produit le film et qui en prends plein la tronche jusqu’au bout du bout (c’est limite du masochisme à ce niveau là!).
Il y a un pincée de culture « woke » aussi. Alors déjà juste parce que ça va emmerder l’extrême droite ça fait plaisir que ça y soit. Mais au final c’est assez cohérent car cela suit l’évolution des Barbies à travers les âges, qui se sont adaptées au monde qui évolue et à ses perceptions sur les femmes notamment. Le film pourrait presque paraître comme une auto analyse de l’entreprise Mattel sur son fonctionnement et son évolution.
Margot Robbie est impeccable, sublime dans son rôle et dans les émotions qu’elle porte au fil de l’histoire.
Sur le fond ce film s’adresse à plusieurs public : c’est un film féministe très prononcé, qui s’attaque au patriarcat de manière frontale et sans détour.
Le film est là pour donner des clefs aux petites filles et jeunes femmes en terme d’affirmation de soi dans un monde encore trop dominé par les hommes.
Mais ce n’est pas un film misandre non plus, le but de ce féminisme est d’atteindre l’égalitarisme, et tout ceci est amené de manière très intelligente dans ce film. Bref un bon film à voir au cinéma !