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    Mortal Engines
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Mortal Engines" et de son tournage !

    Mécaniques fatales

    Mortal Engines est l'adaptation du roman de Philip Reeve, Mécaniques fatales, publié en 2001. Lauréat du Children’s Fiction Prize du Guardian, du Book Award du Los Angeles Times, du Smarties Gold Award, et du titre de Livre de l’année des Blue Peter Book Awards, l'ouvrage donne lieu à trois suites, L'Or du prédateur, Machinations infernales et Plaine obscure.

    Peter Jackson débordé

    À la lecture du roman de Philip Reeve en 2005, la productrice Deborah Forte a immédiatement pensé à Peter Jackson pour mettre en scène son adaptation. Si le réalisateur néo-zélandais ne cherchait pas particulièrement à se lancer à nouveau dans un film fantastique après la trilogie du Seigneur des anneaux, il a toutefois été séduit par le projet, comme se souvient la productrice Philippa Boyens : "J’ai reçu un email de Pete qui me suggérait de jeter à oeil au livre. Il ne m’a pas dit grand-chose d’autre car il voulait avoir ma véritable opinion. J’ai accroché dès la première phrase. Je lisais sans m’arrêter, j’espérais que j’allais tomber amoureuse des personnages, que la fin allait être géniale et c’est ce qui s’est passé !". Sa société de production, WingNut Films, acquiert ainsi les droits d'adaptation et débute la préparation en Nouvelle-Zélande en 2008. Mais le film est mis entre parenthèses, le temps que le trilogie du Hobbit voit le jour.

    Un collaborateur de longue date

    Mortal Engines est le premier long-métrage de Christian Rivers, collaborateur de longue date de Peter Jackson : "J’ai toujours voulu produire quelque chose pour Christian et c’était le moment idéal". 25 ans plus tôt, Rivers avait envoyé à Peter Jackson une lettre d’admirateur dans laquelle il avait glissé des dessins de dragons et une demande d’emploi. La chance sourit aux audacieux puisque Jackson, impressionné par son travail, lui confie le story-board de Bad Taste. Depuis, Rivers a notamment remporté l'Oscar des meilleurs effets visuels pour son travail sur King Kong en 2005, a dirigé l'équipe des renforts sur la saga du Hobbit et la deuxième équipe sur Peter et Elliott le dragon et a réalisé le court-métrage Feeder. Si la proposition de réaliser Mortal Engines a été une grande surprise pour lui, il était toutefois bien préparé puisqu'il en avait conçu le story-board plusieurs années auparavant.

    Accents

    Les accents constituent une source d'information considérable sur les personnages dans l'univers futuriste dépeint par Mortal Engines. Il y a par exemple non pas un mais plusieurs accents britanniques dont chacun renvoie à un rang social au sein de la métropole londonienne. Ainsi, la quasi-totalité du casting a dû moduler, voire modifier son accent naturel, avec l'aide du coach linguistique Jan Haydn Rowles.

    Hera Hilmar

    La production a tenu à privilégier des visages inconnus pour incarner les jeunes héros de Mortal Engines. Le casting a été ouvert au monde entier et le processus a duré longtemps, jusqu'à ce que l'équipe découvre l'Islandaise Hera Hilmar par le biais d'une vidéo. Elle était si convaincante qu'elle a décroché le rôle après un entretien par Skype, sans avoir rencontré en personne l'équipe. Le réalisateur se souvient : "Elle était parfaite. Assez peu connue, magnifique, fascinante et fragile… et on savait qu’elle porterait la cicatrice à merveille".

    Performance-capture

    Pour le personnage de Shrike, mi-humain, mi-automate, l'équipe a procédé à de la performance-capture. L'acteur Stephen Lang s'est inspiré des oiseaux de proie : "J’ai observé la patience de ces oiseaux et la façon dont ils se perchent. Je voulais adopter une position physique pour Shrike quand il est immobile, qui soit différente de celle d’un humain. Quand il travaille, il est toujours perché. C’est une façon de le rendre reconnaissable". Le comédien a aussi puisé l'inspiration chez la mante religieuse, le cygne et le danseur Rudolf Noureev dans Le Lac des cygnes : "Quand Noureev dansait, ses bras ne bougeaient pas et ça n’avait pas l’air humain mais il ressemblait à un oiseau plié en deux. C’est très gracieux et en même temps légèrement robotique et ça correspondait bien à mon personnage". 

    Quant à sa voix, le département Son a mis au point un système surnommé "the Stalker Talker" (la "sono du Traqueur"), composé d'un micro qui amplifie et transforme la voix et d'une oreillette afin que Lang puisse facilement s’entendre parler.

    Le tournage

    Le tournage de Mortal Engines a débuté le 20 mars 2017 et s’est déroulé intégralement à Wellington, en Nouvelle-Zélande. L’équipe principale y a tourné pendant 86 jours et une seconde équipe plus restreinte pendant 61 jours. Près de mille personnes ont collaboré au film sur cette période, dont 98 % de Néo-Zélandais.

    Cérémonie rituelle

    L'équipe a été accueillie en Nouvelle-Zélande par une cérémonie maorie traditionnelle appelée "pa-whiri" donnée par les Iwi locaux ("peuple" ou "population" en Maori), avec également d’impressionnants interprètes de "kapa haka" (danses chantées traditionnelles). L'actrice Hera Hilmar se souvient : "C’était une cérémonie franchement forte et émouvante. Être accueilli par une cérémonie aussi intime et personnelle qu’un pa-whiri est un privilège. Il paraît que ça éloigne les mauvais esprits et soude les visiteurs et leurs hôtes et c’est bien sûr fait pour porter chance". 

    Époque

    Si dans le livre, l'époque à laquelle se déroule l'histoire est volontairement indéterminée, les producteurs ont décidé d'ancrer le récit dans une période plus précise. Aussi La Guerre des Soixante minutes s’est-elle déroulée environ un siècle après notre époque actuelle, vers 2118, et le film se passe environ 1600 ans plus tard, autour de 3718.

    Une dystopie steampunk ?

    Peter Jackson souligne que l'univers futuriste dépeint par Mortal Engines n'est pas une dystopie : "On a dépassé la dimension postapocalyptique car dorénavant on trouve dans ce monde une société qui fonctionne normalement, mais qui est juste différente de la nôtre. On a essayé de créer une société où chacun est satisfait mais où il existe des conflits entre différentes forces".

    L'équipe s'est éloignée de l'esthétique steampunk du livre qu'elle visait lors du développement de l'adaptation en 2008. Elle s'est en effet rendue compte quelques années plus tard, une fois la trilogie du Hobbit terminée, que cette esthétique était dorénavant trop répandue dans la culture populaire.

    Décors

    Plus de 70 décors ont été créés pour le film. Certains étaient entièrement construits tandis que d’autres étaient plus restreints, comportant des parties ajoutées par la suite grâce aux fonds verts. Aucun décor n’a été entièrement créé en images de synthèse afin de permettre aux acteurs d'avoir au moins un élément de décor qui les ancre dans la réalité.

    Le Terrain de Chasse Central a été conçu à l’aide d’échafaudages, de polystyrène, de tonnes de terre et de peinture élastomère écaillée.

    Pour donner l'impression que Scarapatte se déplace, l'équipe a conçu un décor qui bouge réellement. Le décor a été partagé en deux parties indépendantes et mobiles mais qu’on pouvait faire bouger ensemble avec l'aide de neuf techniciens. Le cockpit de la cabine principale bougeait à 360° sur une plate-forme tandis que le salon se déplaçait à 180° avec un mouvement de roulis.

    Le décor de Port-Eden mesurait quant à lui 70 mètres de long et était ancré au plafond et au sol pour plus de sécurité. Pour construire ce décor, le département artistique a réalisé la ville en 3D en utilisant un logiciel appelé HoloLens Holographic, qui utilise la technologie de la réalité augmentée. Le superviseur de la direction artistique Ra Vincent explique : "La réalité augmentée est fantastique pour visualiser des structures absolument surréalistes. Les casques de visionnage permettent aux artistes de voir leurs dessins et décors à taille réelle. Tout le monde n’est pas capable de travailler à partir d’une maquette en 3D mais tout le monde peut le faire avec un hologramme".

    La cicatrice

    Les discussions sur la cicatrice au visage de l'héroïne ont commencé très en amont avec le concepteur prosthétique Gino Acevedo qui a envisagé plusieurs scénarios en utilisant un outil de sculpture numérique appelé Zbrush. Quand Hera Hilmar a été choisie pour le rôle, le procédé a évolué et a nécessité l’utilisation d’un moulage de son visage. L'actrice souhaitait que la cicatrice soit aussi visible que possible, sans basculer dans le grotesque.

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