Avis sur Et soudain, tout le monde me manque

"Et soudain tout le monde me manque" sous l'aspect d'une comédie légère, révèle beaucoup plus de profondeur qu'il n'y parait...
Bien sûr, les situations sont toujours plutôt excessives et caricaturales mais on y échappe difficilement !
Cependant, Mélanie Laurent, juste cette fois dans ce rôle (!) et Michel Blanc forment un duo intéressant et convaincant dans leur genre !
La relation qui unit ces deux personnages vise au plus juste et fait souvent mouche !
On se découvre ému plus d'une fois et surpris par ce film attachant...
Une bonne réflexion à travers ce père aimant mais oh combien maladroit !

La complexe relation père-fille qu’entretiennent Mélanie Laurent et Michel Blanc est parfaitement rendue dans cette comédie dramatique d’excellente facture, qui se révèle au final très surprenante et beaucoup plus profonde qu’il n’y parait. Bravo à la réalisatrice Jennifer Devoldère pour ce très bon second film, dans la lignée de "Jusqu'à toi".

Une bonne réalisation de Jennifer Devoldere. Son scénario nous conte la belle histoire d'une famille aux rapports plus que délicats. Ses dialogues, bien écrits, font mouche dans la bouche de Michel Blanc qui se révèle comme toujours excellent. Il est superbement secondé par une très belle Mélanie Laurent qui joue sa fille dans le film.
Sur de belles images, cette comédie très dynamique nous propose des séquences fortes comme la scène dans la brasserie ou Justine et Sami choisissent un papa. Elle nous offre aussi une BO riche et variée, et de jolis rôles secondaires pour Guillaume Gouix (l Sami le boxeur), Manu Payet, Claude Perron ...

Je n'ai vu qu'après la projection que Jennifer Devoldere avait déjà commis Jusqu'à toi il y a deux ans. Je me serrai sans doute abstenu si j'avais su ça avant, ce premier film était déjà complètement raté. Espérons qu'elle s'en tienne là ! Mais quel ratage encore ! C'est d'une nullité. Pseudo film branché, bobo poétique, qui n'est rien d'autre qu'une bouillie infâme, sans goût et sans saveur. Totalement insipide. Pas de mise en scène, aucune évolution de ce côté là. Pas mieux côté scénario. Les deux mélangés donnent quelque chose de plat, sans rythme, pas drôle, avec des dialogues au raz des pâquerettes. Sans parler d'émotion, il n'y en a pas. C'est consternant. Bien sûr ne cherchez pas de direction d'acteurs non plus. Avoir un beau casting comme ça et ne pas savoir qu'en faire, quel gâchis ! Parfois je doute des choix de Mélanie Laurent. Elle gâche son talent dans un nombre croissant de navets pour un bon film de temps en temps. Bizarre. Michel Blanc n'est pas du tout crédible en père juif envahissant, horripilant. Les plutôt bons Claude Perron, Manu Payet et Florence Loiret-Caille sont sous exploités. Le seul à s'en sortir est Guillaume Gouix qui confirme tout son potentiel, même dans un mauvais film. Il est encore une fois formidable (et encore une fois boxeur). Bref une comédie (où l'on ne rit pas) que je déconseille fortement. C'est mauvais...

Une bonne idée de film, un excellent Michel Blanc et quelques moments drôles! Mais on ne voit pas trop où veut en venir le film, Mélanie Laurent n'est toujours pas très convaincante et la fin n'est pas vraiment crédible.

Michel Blanc dans le rôle d'Eli : Père cynique, désabusé, parfois méchant et mauvais. Mari rabat-joie, cruel, lâche et n'assumant pas l'arrivée d'un nouvel enfant. Pourtant personnage attachant, dramatiquement triste, fondamentalement bon, gentil, finalement très maladroit avec ses proches et ne sachant pas appréhender les relations comme il faut..
Mélanie Laurent dans le rôle de Justine : Intelligente, sensible, une envie de création artistique, extrêmement jolie, succulente mais marqué par la relation conflictuelle et inachevée qu'elle a eu avec son père. Très triste ainsi parfois, désespérée mais ne renonçant jamais.... Et le film est porté par la relation entre ses deux personnages, d'autres venant s'y ajouter, on n'en sort en fin de compte ravi, heureux d'avoir assister à une bonne comédie dramatique, sans prétention mais qui prouve que le cinéma français peut produire autre chose que des navets minables.. Et soudain tout le monde me manque ?

La première minute est drôle, si, si, je vous jure... puis l'heure et demi qui suit est à s'arracher les cheveux comme le professeur Tournesol : une telle nullité est en effet totalement inconcevable et pourtant... impossible n'est pas français comme on dit. Il faut dire que Michel Blanc et Manu Payet sont là pour tirer le film vers le bas tandis que Géraldine Nakache est fidèle à elle-même dans son rôle de gourde habituelle.

Ce n'est donc pas drôle du tout, très convenu, dérisoire, gnangnan et très affligeant. Heureusement, Mélanie Laurent est là, elle aussi. J'aime bien Mélanie Laurent mais pas au point de supporter une telle misère filmique pendant 1h30. Faut pas charrier. Un film français qui ne va pas nous manquer, non, non : on préfère s'en séparer d'un coup de pied.

Et une comédie de plus qui tente (maladroitement) de s’inspirer du superbe "Premier jour du reste de ta vie"… et qui, bien évidemment, ne parvient pas à approcher son modèle inavoué. On a donc la droit à la description d’une famille un peu spéciale, composé de membres plus atypiques les uns que les autres et joué (c’est le bon point du film) par des acteurs talentueux et inspirés. Michel Blanc campe ainsi un papa indigne mais sympathique préférant faire ami-ami avec les ex de sa fille plutôt que lui exprimer ses sentiments. Plus attendu mais attendrissante, Mélanie Laurent joue la petite fille qui a du mal à trouver sa place et qui s’avère bien plus proche de son père qu’elle ne le croit. Pour le reste, on retiendra les prestations de l’excellent Sébastien Castro (sous exploité ici et qu’on espère revoir très vite dans un rôle plus écrit), les étonnantes Claude Perron et Florence Loiret-Caille dans des rôles mons sombres qu’à leur habitude, l’amusante Géraldine Nakache voire même Manu Payet qui joue presque son propre rôle. Par contre, Guillaume Gouix et sa prestation de petite frappe nerveuse m’a franchement gonflé. Autre bon point, certaines scènes font mouche comme l’improbable commande au Starbucks Coffee, les interventions du beau-frère de Justine ou encore les remarques, souvent déplacées et gênantes, d’Eli. Le problème de ce "Et soudain tout le monde me manque" (titre longuet et justifié très artificiellement par un dialogue malvenu) réside davantage dans sa mise en scène faussement sophistiquée à coups de chansons certes sympas mais qui servent surtout à colmater les brèches d’un montage discutable et d’une réalisation finalement assez simpliste. Idem pour les tentatives de la réalisatrice Jennifer Devoldere d’étoffer son histoire à coups d’intrigues secondaires (l’enfance perturbée de Justine, les problèmes de santé d’Eli, les problèmes d’adoption de dom, la grossesse de Suzanne, le flirt entre Atom et Cecilia…) qui empêche le film d’être homogène. Il aurait été plus efficace de recentrer le scénario sur l’histoire d’amour paternel compliquée entre Eli et sa fille. Et puis qu’est ce que c’est que ce final larmoyant et malvenu qui fait cheveu sur la soupe ? On se demande d’ailleurs quel message a voulu faire passer la réalisatrice… Dommage car avec une histoire plus cohérente et un final moins dramatique, on aurait eu droit à une petite comédie décalée et plein de charme. N’est pas Rémy Bezançon qui veut…

Très mauvaise comédie dramatique sur la famille décomposée/recomposée d'un patriarche caractériel. Des conflits à n'en plus finir, des crises existentielles dont on se contre-fiche pour donner l'occasion à l'insupportable Mélanie Laurent de minauder à tout bout de champs. Michel Blanc ne démérite pas dans le rôle dans lequel il ne cesse de s'enfermer avec force remarques grinçantes et complaintes crispantes. Archi-nul.

une petite comédie sympathique.mélanie laurent est sublime touchante sensible intelligente dans son rôle de fille un peu perdu du à son père un peu immature.et michel blanc a deux rôle bien interprétés en mari lache, égoiste n'assumant pas la venu de son prochain enfant et en père cynique, méchant n'assumant pas son côté parental sur sa fille justine.

Un film sur la relation père-file, mais avec un père puéril, chiant et futur papa, tout un programme.
Micherl Blanc joue à merveille ce truculent personnage, et reçoit la réplique d'une très bonne Mélanie Laurent. Le film est vivant, agréable à regarder, et on passe donc un bon moment.

Je n'ai rien vu à quoi m'accrocher dans ce film. Les personnages principaux arrivent à soutenir une demi miette d'intérêt parce qu'ils sont joués par Michel Blanc et Mélanie Laurent le reste n'est que transparence.

Dans "Et soudain, tout le monde me manque", Michel Blanc passe par une petite zone de turbulences. Mais c'est le spectateur qui a le vertige et la nausée. Car il voit un film creux, artificiel et bobo. Ca pue le parisianisme dans la description d'un microcosme qui n'intéresse au final pas grand monde. Je ne dis pas que je n'ai parfois pas ri ou souri, mais le propos m'a semblé inepte et vide. Et puis Géraldine Nakache paraît toujours aussi antipathique et grossière dans son interprétation. Et soudain, j'ai envie de pleurer.

Digne d'un mauvais téléfilm ,je n'ai jamais réussi a rentrer dans cette histoire insipide a souhait dont la galerie de personnages multiplie les clichés.Mouvements de camera étrange ,le bombardement de sponsors a l’écran ,la bande son qui veut se la jouer branchouille ,la direction d'acteurs au fraise .... n'en jetez plus , même Melanie Laurent et Michel Blanc ne semble pas croire a leur rôles .....

C'est une comèdie dramatique sur la vie de famille où Michel Blanc (son humour fait jeu ègal avec l'èmotion) est dans la peau d'un père de soixante ans qui attend un enfant de sa nouvelle femme! spoiler: Mais la nouvelle ne va pas plaire à tout le monde surtout à sa fille, incarnèe par Mèlanie Laurent! Elle a du mal à accepter ce père qu'elle trouve trop ègoïste et irresponsable!
On retrouve dans "Et soudain, tout le monde me manque" l'univers, l'humour et la manière de faire venir l'èmotion de la rèalisatrice Jennifer Devoldere! Entre malentendus et maladresses, incomprèhensions et non-dits, les relations père-fille sont au coeur de ce deuxième long-mètrage de Devoldere! Comme son titre l'indique, ce film semi-choral n'est pas entièrement centrè sur ce père et sa fille qui ne savent pas se dire combien ils s'aiment! La cinèaste a multipliè histoires parallèles et personnages avec leur parcours propre! On croit à cette famille, aux personnages, à cette fille, Justine...Hormis Manu Payet et Gèraldine Nakache qui ne servent strictement à rien, les comèdiens sont plus ou moins bons mais chacun aura son petit chouchou! Pour ce film, c'est l'excellent Guillaume Gouix en boxeur amateur / vendeur de chaussures qui s'en sort le mieux! Petit regret cependant : le personnage de Florence Loiret-Caille est sous-exploitè...